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Mauvaise nouvelle d'Haïti

Comme si le tremblement de terre ne suffisait pas, nous venons d’être frappés le lundi 16 par une violente tempête. Nous avions perdu deux des quatre chapelles de la paroisse durant le séisme, à Caille-Chemin et à Lamarck. Celle de Caille-Chemin était en reconstruction, mais la tempête du lundi 16 juillet a emporté le nouveau toit en tôle. Si vous pouvez nous aider, envoyez un chèque à l’ordre de : « Eglise Saint Paul de Furcy » à l’adresse du curé :
Père Habens Simon
Paroisse Saint Paul
B.P. 2433
Port-au-Prince (Haïti)
Merci d’avance !

Ci-dessous, un extrait du journal haïtien « Le Nouvelliste »:
Des vents violents et de fortes averses ont semé la panique dans l'aire métropolitaine, lundi 16 juillet, en milieu de journée. Alors que le Centre national de météorologie n'avait fait aucune annonce relative au passage d'une onde tropicale, les conditions du temps se sont brusquement dégradées, occasionnant pas mal de dégâts à Port-au-Prince et dans les zones avoisinantes.
Arbres déracinés, toits de maisons emportés par le vent, pylônes électriques renversés, affiches publicitaires déplacées, circulation automobile paralysée. En moins d’une heure, le passage de la treizième onde tropicale a semé la panique dans la capitale haïtienne et des villes avoisinantes. Personne ne s’y attendait. Ce n’est qu’après le déferlement des averses que la protection civile en a informé la population.
« Une cellule orageuse, accompagnée de forts vents, s’est formée sur le Bassin des Caraïbes, en liaison avec le passage de la treizième onde tropicale, et a provoqué momentanément des averses et de forts vents, notamment dans l’Ouest, les Nippes et le Sud-Est », selon un communiqué de la protection civile.
Toujours d’après la protection civile, de nombreux arbres n’ont pas résisté. « Des équipes des Travaux publics et de la protection civile opèrent déjà à travers les rues. La Direction de la Protection civile demande aux habitants des départements concernés de rester à l’intérieur et de se mettre à l’abri s’ils sont à l’extérieur, jusqu’à l’arrêt des forts vents. »
Selon le directeur du Centre national de météorologie, les conditions du temps devraient s’améliorer ce mardi. Ronald Sémelfort a indiqué que l’axe de l’onde tropicale a déjà quitté le pays et qu’il ne s’agissait pas d’un cyclone.
Un peu partout à travers la capitale, c’était la panique. Dans la peur, les gens se hâtaient de rentrer chez eux. « J’ai vu passer des tôles emportées par le vent. Seuls les toits solides pouvaient résister à ces rafales de vent », a déclaré un homme à la rue Saint-Honoré.
Les rues du centre-ville de Port-au-Prince ont été en cette fin de journée la scène de grands spectacles. Toujours à la rue Saint-Honoré, Marie, une vendeuse de pain, a raconté son vécu. « Je ne savais pas qu’il allait pleuvoir autant, sinon, je me serais déjà retiré de la zone. Brusquement, j’ai vu le ciel se noircir et il commençait à pleuvoir fortement. J’ai vu des arbres ébranchés par le vent, j’ai cru que j’allais y passer, mais je remercie Dieu de m’avoir sauvé. »
Il était presque 2 heures de l’après-midi. A petit feu, le soleil étincelant disparaissait. La chaleur est montée d’un cran. D’un coup, le ciel au visage brumeux déversait sur la capitale de grosses gouttes de pluie. En l’espace de quelques minutes, la capitale devenait méconnaissable. Et c’était la panique généralisée.

P. Jean-Yves Urfié
Paroisse Saint Paul de Furcy
(Haïti)
17 juillet 2012


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