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du P. Armel Duteil


POUR CONTINUER NOTRE REFLEXION DANS LA PRIERE

Regarder Jésus : Il est le cœur de la vie chrétienne. Jésus nous montre l’amour du Père pour chacun d’entre nous, en particulier dans ses relations avec les petites choses de la nature, et les petits de la société. Le Pape écrit : « Jésus nous invite à reconnaître Dieu comme notre Père, un Père très bon pour toutes ses créatures. Jésus le Fils de Dieu fait homme nous apprend à vivre une relation juste et chaste avec la nature et toutes les choses créées ».

Je pense comment Jésus a vécu dans la nature, à Nazareth, au désert, sur la mer, dans la montagne et partout. Je pense en particulier à un endroit qui me touche davantage, où j’ai vécu quelque chose de très important. Je prie à partir de cela. Je me demande : Qu’est-ce que cela m’apprend sur la nature (la création), et sur Dieu qui l’a créée ? Comment Jésus a vécu cela ? Par exemple, je pense à la parole de Jésus : « Voyez comment Dieu nourrit les oiseaux». Je regarde le ciel, la terre, l’eau, les arbres, les animaux pour dire merci à Dieu.

Le Pape écrit : « Jésus était toujours en contact avec la nature. Il faisait attention à elle, avec beaucoup d’amour. Il savait voir la beauté que Dieu a mise dans la nature ». Comment voir cette beauté aujourd’hui ?

« Jésus n’était pas comme ces savants qui méprisent le corps, et qui abaissent la matière et toutes les choses de ce monde. Au contraire, Il a travaillé la matière de ses mains. Il l’a rendue meilleure par son travail de menuisier ». Je prie pour avoir le même contact plein de respect pour les choses qui m’entourent.

Jésus a vécu simplement à Nazareth une vie cachée, dans le silence et le travail, sans être différent des autres. Qu’est-ce que cela m’enseigne ? Comment suivre Jésus dans sa vie cachée à Nazareth, en étant uni à la nature ?

Vous pouvez relire le chapitre 2 à la fin du document ECOLOGIE en français simple.

2) Prière à partir de la création

Le Pape François écrit : « Le sol, la terre, l’eau, les montagnes, tout est signe de l’amour de Dieu ». Quelles sont les bonnes choses que je vois autour de moi, qui sont les signes de la bonté de Dieu. « Le sol, l’eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu… ». Je fais la liste de ces « caresses » de Dieu pour moi. Je peux les écrire sur une feuille.


« La création est un livre ouvert, par lequel Dieu se fait connaître à nous ». Qu’est-ce que Dieu nous enseigne à travers les choses qui m’entourent ? Comment je vais changer ma façon de regarder les créatures autour de moi ? Comment changer ma relation avec ceux qui m’entourent ?

Je repense au moment et aux endroits où j’ai été heureux. C’est Dieu qui m’a permis de vivre cela. C’est un signe de sa bonté envers moi. Je lui dis merci pour son amour. Je demande à Dieu de reconnaître dans ces lieux « la tendresse démesurée de Dieu envers moi », le « signe personnel » qu’il m’adresse. Je repense à ces lieux, et je les reçois comme un don du Seigneur.

« Entendre chaque créature chanter l’hymne de son existence, c’est vivre joyeusement dans l’amour de Dieu, et dans l’espérance » : il ne s’agit pas de réfléchir, mais d’ouvrir son oreille et son cœur à la musique et au chant de la vie, qui se déroule autour de nous. Qu’est-ce que cela me dit sur ma relation aux autres, dans ma vie quotidienne ?

AIMONS CETTE TERRE QUE TU NOUS AS DONNÉE

Loué sois-tu, Dieu très bon, pour l’univers et ses merveilles, que tu as créés pour notre vie et pour notre joie. Loué sois-tu pour le ciel plein de lumière et si grand, pour la terre fidèle qui nous donne de quoi vivre, pour l’eau et pour le vent, la chaleur et le froid, les nuits et les jours.

Cette terre qui nous porte, tu nous l’as confiée comme une maison commune à partager, pour la joie de tous les vivants. Mais nous l’avons fait souffrir, en gaspillant les richesses de son sous-sol, et en consommant les énergies fossiles avec gourmandise, pour le plaisir des riches, en augmentant le malheur des plus pauvres. Nous refusons de réfléchir, et nous continuons à salir la terre, la mer et l’air. Et à casser le climat.

Dieu de miséricorde, viens à notre secours : aide-nous comprendre nos erreurs, et à retrouver le goût des choses simples, pour protéger la vie et la beauté. Que nous arrêtions de gaspiller les richesses de la nature. Et que nous apprenions à utiliser les énergies renouvelables. Apprends-nous à aimer cette terre que tu nous as donnée, pour y faire grandir la justice, l’amour et la paix.

3) Méditation du cantique de la Création de saint François d’Assise (1182-1226) :

Loué sois tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement notre frère le Soleil, par qui tu nous donnes le jour et la lumière : Il est beau. Il brille d'une grande beauté, qui vient de toi, le Très Haut. Il nous en offre le symbole.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Lune et les étoiles. Tu les as formées dans le ciel, claires, précieuses et belles.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre frère le Vent, pour l'air et pour les nuages, pour le ciel calme et celui de tous les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre sœur l’Eau qui est très utile, très humble, précieuse et chaste.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre frère le Feu, par qui tu éclaires la nuit : il est beau et joyeux, si fort qu’on ne peut pas le commander.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre mère la Terre, qui nous porte et nous nourrit, qui produit des fruits divers, avec les fleurs colorées et les herbes.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi : qui supportent les difficultés et les maladies : Heureux s'ils conservent la paix. Ils seront récompensés, par toi, le Très Haut,.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort du corps, à qui nul homme vivant ne peut échapper.

Je commence par choisir le moment, le lieu et la durée de ma prière. Je me mets sous le regard de Dieu qui m’aime. Je lui demande la grâce de savoir dire merci comme Saint François.

Je lis lentement ce Cantique de la création à haute voix. Après un petit moment de silence, je prends le temps le relire. Je laisse grandir dans mon cœur mes idées, mes sentiments et aussi mes réactions, mes questions et ce qui m’étonne.

Saint François commence par reconnaître qu’il est pécheur : « Aucun homme n’est digne de toi ».

Il dit que tout vient de Dieu. Toute la création, mais aussi notre propre vie. Et il chante : « Loué sois Tu ! ». Quand nous regardons les belles créatures qu’il y a sur la terre, nous pensons au Créateur qui les a faites. A mon tour, je choisis les choses pour lesquelles je vais dire merci à Dieu. Par exemple : « Loué sois-Tu pour l’homme qui a fait de belles machines, grâce à Toi ! Loué sois-Tu pour les nouvelles semences, qui augmentent et rendent meilleures notre nourriture ! Loué sois-Tu pour la meilleure organisation de nos pays ! Loué sois-Tu pour notre famille et notre CEB ! Loué sois-Tu pour l’Acte 3 de la Décentralisation ! Loué sois-tu pour la Couverture Médicale Universelle ! etc.

Saint François n’a pas peur de dire « Loué sois-Tu pour notre sœur la mort ». Je dis à Dieu que j’ai confiance en Lui et dans son amour. Je sais qu’Il m’accueillera au moment de ma mort. Il me prendra et me fera entrer dans sa Lumière.

Je demande à Dieu son aide, je lui confie mes peurs. Et aussi mes défauts.

Je reprends chaque paragraphe pour en faire une prière personnelle, à partir de ce que je vis. J’offre à Dieu les bonnes choses que j’ai faites, grâce à Lui. Et je prie pour les autres.

-Je peux relire aussi lentement le Psaume 103 (104), pour y réfléchir (le méditer), le chanter et prier à partir de lui.

4) Le Pape explique comment il a écrit cette lettre, en cherchant à voir la situation actuelle des hommes : les dangers qu’il y a sur la terre, mais aussi les causes humaines qui cassent notre terre. Cela nous montre qu’il faut changer notre façon de vivre. Mais aussi d’ouvrir des chemins de dialogue (chercher à parler avec tous), pour arrêter de casser la terre comme nous le faisons.

On a souvent enseigné, à partir de la Genèse, que l’homme est le maître de la nature, et que la création lui appartient. Alors qu’il en est seulement le gérant (le responsable) et l’intendant (le gardien). C’est le signe d’une grande confiance de Dieu pour nous, à laquelle nous devons répondre. Mais l’homme n’est que le chef, le responsable de la création, il n’en est pas le maître.

Au n° 75, Le Pape François nous demande de reconnaître, que c’est Dieu qui a créé le monde, et qu’Il en est le seul Maître. En conséquence, il nous demande de limiter notre utilisation des choses de la terre (notre consommation), à seulement ce dont nous avons vraiment besoin. Et à chercher la justice pour faire grandir la vie. Avec ce grand Amour de Dieu, qui fait vivre tous les hommes et toutes les créatures, sans en oublier aucune.

En sport, quand on fait une pyramide humaine, on admire celui qui est en haut. Mais il a besoin d’être porté, par tous ceux qui sont en dessous. De même, l’homme est le sommet de la création. Mais il a besoin de toutes les créatures qui le portent. Dieu a donné à l’homme et à la femme la liberté, pour faire alliance avec Lui, leur Créateur. Cela ne veut pas dire que l’homme soit au sommet, ou au centre de la création. Celui qui est à la fois au sommet et au centre, c’est Jésus Christ, l’Homme parfait. Dieu a créé l’homme à son image.

C’est vrai que dans la Bible, Dieu dit à Adam et Eve : « Ayez des enfants, remplissez la terre, et commandez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux de la terre » (Genèse 1, 27). Le mot commander la terre ne veut pas dire, qu’il faut la casser ni même la fatiguer. C’est une bénédiction de Dieu, qui rend l’homme responsable de la création, pour qu’il en prenne soin, la cultive et la garde. L’homme est le protecteur de la création. Soumettre les animaux ne veut pas dire, les écraser et les faire disparaître. L’homme doit exercer sa responsabilité dans la dignité, l’intelligence et la bonté.

A partir de Descartes et au siècle des lumières, on a séparé l’homme de la création. On a pensé que la création n’a pas de valeur par elle-même, mais seulement la valeur que l’homme lui donne. Et donc que l’homme aurait le droit de faire ce qu’il veut dans le monde. Pourtant, après le déluge, c’est avec la famille de Noé que Dieu a fait alliance, mais aussi avec tous les animaux qu’il avait sauvés. Et même toute la création par le signe de l’arc-en-ciel. Après la grande épidémie de la peste noire en Europe au 16° siècle, des gens ont enseigné que le corps humain et le monde sont mauvais, puisqu’il y a la maladie et la mort. Donc il faudrait penser seulement au ciel. Et chercher seulement les choses de l’esprit. Alors que Jésus Lui-même s’est fait homme. Il est venu sauver toute la création. Il a guéri les corps, aussi bien que les cœurs. Et Pierre dit : » Nous attendons des cieux nouveaux, et une terre nouvelle, où la justice habitera » (2°Pierre 3,13). Voir déjà dans la 1° Alliance : Isaïe 65,17-25 et 66,22.

Comme le dit Saint François, la terre est notre sœur. Nos ancêtres disaient que la terre est notre mère. Toute la création chante la gloire de Dieu (psaume 103). Et donc toutes les créatures sont unies les unes aux autres, pour chanter Dieu. Unies avec les hommes et unies avec Dieu. L’homme doit se mettre au service de la création, comme Jésus s’est abaissé et s’est mis au service des hommes et du monde entier.

5) Quelques nouveaux passages de cette lettre  (à méditer personnellement et en groupe) :

N° 139 - Quand on parle d’ « environnement », on parle en particulier de la relation, qui existe entre la nature et la société qui l’habite. Cela nous empêche de penser la nature comme séparée de nous, ou comme un simple endroit pour notre vie. (…) Il est nécessaire de chercher des solutions totales, qui pensent aux actions des systèmes naturels entre eux, et sur les systèmes sociaux. Il n’y a pas deux crises séparées, l’une de l’environnement et l’autre de la société. Il y a une seule crise socio-environnementale, qui est très compliquée. Pour trouver des solutions, il faut une action totale : pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux personnes rejetées de la société, et en même temps pour protéger la nature.

N° 202 – Beaucoup de choses peuvent être rendues meilleures, mais c’est toute l’humanité qui a besoin de changer. C’est nécessaire de comprendre, que nous venons tous du même endroit, que nous dépendons les uns des autres, et que nous avons le même avenir. Apprendre cela permet d’avoir de nouvelles idées, et des nouvelles façons de vivre. C’est un grand défi spirituel (pour l’esprit et le cœur de l’homme). Cela va demander un long chemin, pour une nouvelle naissance de la société.

N° 220 – La conversion à l’écologie demande plusieurs choses qui vont ensemble, pour protéger la terre d’une manière généreuse et pleine de tendresse. D’abord la gratitude (dire merci) et la gratuité (ne pas chercher son propre intérêt). Regarder le monde comme un cadeau, comme l’amour du Père. A ce moment-là, nous laissons certains comportements, et nous prenons de bonnes habitudes, même si personne ne les voit. Comme le disait Jésus « Ta main gauche ne doit pas savoir ce que fait ta main droite. Ton Père qui voit dans le secret te récompensera » (Matthieu 6, 3). Cette conversion (changement du cœur) demande de continuer à aimer toutes les créatures. Et de former avec toutes les choses créées, une communion totale. Celui qui a la foi ne regarde pas le monde de l’extérieur, mais de l’intérieur (avec le cœur). Il voit toutes les choses, par lesquelles Dieu a réuni toutes les créatures. Le croyant fait grandir les qualités que Dieu lui a données. La conversion l’aide à faire grandir sa créativité (faire des choses nouvelles). Et à attaquer les malheurs du monde, en s’offrant à Dieu, comme « un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu » (Romains 12, 1). Nous ne nous croyons pas, les meilleures de toutes les créatures. Nous ne nous voulons pas nous faire admirer. Ni commander le monde, sans réfléchir à ce que nous faisons. Mais nous croyons, à cause de notre foi, que nous avons une responsabilité très grande devant la création.

Quelles questions je tire de tout cela pour ma vie de chaque jour ? Je prends le temps d’y réfléchir, en écoutant le Saint Esprit dans mon cœur. Qu’est-ce qui m’empêche de vivre en union, avec toutes les choses créées par Dieu ? J’en parle à Dieu. Qu’est-ce que je peux faire pour avancer dans le chemin que nous montre le Pape François. Je me donne à Dieu, à l’exemple des saints, pour mieux servir sa création.

N° 192 – Développement durable : On utilise trop la technique et la science, pour produire des choses à utiliser et à consommer, et pas assez pour trouver des solutions aux problèmes des hommes. Il faut changer cela. Prendre un autre chemin de développement pourra permettre d’utiliser à nouveau (recycler) ce qu’on a produit, d’une manière intelligente et utilisable (rentable). Cela permettra aussi de mieux utiliser les énergies dans les villes. On cherchera à produire cette énergie de plusieurs manières différentes. Cela donnera à l’intelligence humaine de très grandes possibilités, pour faire des choses nouvelles. Cela protègera en même temps l’environnement, et donnera de nouveaux emplois. Cela fera aussi grandir l’homme. Parce que c’est cela sa dignité : utiliser son intelligence avec courage et en prenant ses responsabilités, pour trouver des formes de développement qui peuvent durer. En utilisant par exemple, la force de l’eau, de la mer, du soleil et du vent. Au lieu d’utiliser des choses qui vont vite finir comme le charbon ou le pétrole, Et aussi, chercher un développement équitable (c’est-à-dire juste) qui peut profiter à tous, et ne fait pas souffrir les plus pauvres. Pour cela, il faut avoir une idée meilleure de ce qu’est une vraie qualité de la vie. Ce n’est pas digne de l’homme de continuer de tuer la nature, seulement pour avoir toujours plus de choses à consommer, et plus d’argent.

N° 193 – Le développement durable pourra amener de nouvelles formes de croissance (développement). Mais il faudra s’arrêter dans d’autres cas (par exemple pour l’utilisation du pétrole et du charbon). Parce que pendant des dizaines d’années, on les a trop utilisés, sans réfléchir ni penser à l’avenir. Il faut donc être intelligent et savoir se limiter. Et même parfois revenir en arrière, avant qu’il ne soit trop tard. On ne peut pas continuer à utiliser la création, et à détruire de plus en plus de choses dans le monde, pendant que d’autres ne peuvent même pas vivre dignement, comme des hommes. C’est pourquoi, il faut que dans certaines parties du monde, plus riches et plus développées, on accepte une décroissance (diminuer ce que l’on produit et consomme), pour que les richesses de la terre soient utilisables par ceux qui n’en ont pas assez, dans d’autres endroits du monde. Déjà, Benoît XVI disait : il est nécessaire que les sociétés et les entreprises qui ont le plus de moyens techniques, diminuent leur utilisation des choses de la terre, et leur consommation d’énergie. Et qu’ils changent leur manière de les utiliser.

N° 194 – Pour que des nouvelles formes de progrès puissent arriver, il faut changer le modèle de notre développement. Cela nous demande de réfléchir d’une manière responsable, sur ce qu’est l’économie et sur le but du travail et de l’argent, pour changer ce qui marche mal et n’est pas écologique (ne respecte pas la nature). Il ne suffit pas de penser à la protection de la nature, ni même de vouloir garder ensemble la protection de la nature et le progrès. Chercher à garder les deux ensemble, cela ne sert qu’à faire tomber le monde. Il faut avoir une nouvelle idée du progrès. Augmenter la science, les techniques et les machines, et augmenter l’argent et la quantité de ce que l’on fabrique, ce n’est pas un progrès, si en même temps cela n’amène pas un monde meilleur, et une meilleure façon de vivre. La qualité de la vie diminue souvent quand on casse l’environnement. On fabrique plus de nourriture, mais elle est moins bonne. Et on termine certaines richesses de la terre. Si on continue de parler de croissance durable, on oublie les problèmes. Et on transforme l’écologie dans une recherche de l’argent et des machines, sans penser au reste. A ce moment-là, les sociétés et les entreprises cherchent seulement à se faire connaître par la publicité, pour vendre davantage. Question :, Pour moi, qu’est-ce qu’une vraie qualité de la vie ? Comment penser aux autres en cela ? Est-ce que je suis prêt à retourner en arrière, ou avoir moins de choses et de machines, pour le bien du monde entier. Comme le dit le Pape : « limiter le progrès et revenir en arrière » (193). Est-ce que je crois que, « pendant des dizaines d’années on a trop utilisé les richesses de la terre sans réfléchir » ? (193)

Tout cela ne doit pas être de la théorie. Il nous faut vraiment changer nos façons de vivre de chaque jour. Il s’agit de partager avec ceux qui ont moins, ce que nous avons. Le Pape nous demande une solidarité universelle (être unis à tous les hommes). Je demande au Seigneur de mieux me faire comprendre les liens qui unissent les hommes de la terre. Et de me faire comprendre, comment je dois me conduire pour que la terre soit vraiment « la maison commune », où tous pourront vivre dans la beauté. Il nous faut refuser les discours qui mentent, et la course au progrès et à l’argent qui trompent les hommes. Pour écouter la Parole de Jésus, et partager son Evangile avec ceux qui nous entourent. Est-ce que je cherche ce qui est simple ? Est-ce que je cherche à vivre selon la vérité de Dieu ? Je prie Dieu pour cela.

Je me rappelle cette Parole de Jésus : « Venez à Moi vous qui souffrez, et qui êtes écrasés sous le poids de la vie. Je vous donnerai le repos ». Dans la prière, je dis à Dieu ce qui me fait peur, je Lui parle de ce qui m’empêche de bien vivre, et de ce qui me sépare de Lui. Et je demande à Jésus de changer les désirs profonds de mon cœur, pour construire un monde de frères, plus juste et plus humain.



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