POUR
CONTINUER NOTRE REFLEXION DANS LA PRIERE
Regarder Jésus
: Il est le cœur de la vie chrétienne. Jésus nous
montre l’amour du Père pour chacun d’entre nous,
en particulier dans ses relations avec les petites choses de la
nature, et les petits de la société. Le Pape écrit
: « Jésus
nous invite à reconnaître Dieu comme notre Père,
un Père très bon pour toutes ses créatures.
Jésus le Fils de Dieu fait homme nous apprend à vivre
une relation juste et chaste avec la nature et toutes les choses
créées
».
Je pense comment
Jésus a vécu dans la nature,
à Nazareth, au désert, sur la mer, dans la montagne et
partout. Je pense en particulier à un endroit qui me touche
davantage, où j’ai vécu quelque chose de très
important. Je prie à partir de cela. Je me demande :
Qu’est-ce que cela m’apprend sur la nature (la création),
et sur Dieu qui l’a créée ? Comment Jésus
a vécu cela ? Par exemple, je pense à la parole de
Jésus : « Voyez
comment Dieu nourrit les oiseaux».
Je regarde le ciel, la terre, l’eau, les arbres, les animaux
pour dire merci à Dieu.
Le Pape écrit
: « Jésus
était toujours en contact avec la nature. Il faisait attention
à elle, avec beaucoup d’amour. Il savait voir la beauté
que Dieu a mise dans la nature
». Comment
voir cette beauté aujourd’hui ?
« Jésus
n’était pas comme ces savants qui méprisent le
corps, et qui abaissent la matière et toutes les choses de ce
monde. Au contraire, Il a travaillé la matière de ses
mains. Il l’a rendue meilleure par son travail de menuisier ».
Je prie pour avoir le même contact plein de
respect pour les choses qui
m’entourent.
Jésus a vécu
simplement à Nazareth une vie cachée, dans le silence
et le travail, sans être différent des autres. Qu’est-ce
que cela m’enseigne ? Comment
suivre Jésus dans sa vie cachée à
Nazareth, en étant uni à la nature ?
Vous pouvez relire
le chapitre 2 à la fin du document ECOLOGIE en français
simple.
2) Prière
à partir de la création
Le
Pape François écrit : «
Le sol, la terre, l’eau, les montagnes, tout est signe de
l’amour de Dieu ».
Quelles
sont les bonnes choses
que je vois autour de moi, qui sont les signes de la bonté de
Dieu. « Le sol, l’eau, les
montagnes, tout est caresse de Dieu…
». Je fais la liste de ces « caresses » de Dieu
pour moi. Je
peux les écrire sur une feuille.
«
La création est un livre ouvert, par lequel Dieu se fait
connaître à nous ».
Qu’est-ce que Dieu nous enseigne à travers les choses
qui m’entourent ? Comment je vais changer
ma façon de regarder
les créatures autour de moi ? Comment changer ma relation avec
ceux qui m’entourent ?
Je repense au moment
et aux endroits où j’ai été heureux. C’est
Dieu qui m’a permis de vivre cela. C’est un signe de sa
bonté envers moi. Je lui dis merci
pour son amour.
Je demande à Dieu de reconnaître
dans ces lieux « la tendresse démesurée
de Dieu envers moi », le « signe personnel
» qu’il m’adresse. Je repense à ces lieux,
et je les reçois comme un don du Seigneur.
« Entendre
chaque créature chanter l’hymne de son existence, c’est
vivre joyeusement dans l’amour de Dieu, et dans l’espérance
» : il ne s’agit pas de réfléchir, mais
d’ouvrir son oreille et son cœur
à la musique et au chant de la vie, qui se déroule
autour de nous. Qu’est-ce que cela me dit sur ma relation aux
autres, dans ma vie quotidienne ?
AIMONS CETTE TERRE
QUE TU NOUS AS DONNÉE
Loué sois-tu,
Dieu très bon, pour l’univers et ses merveilles, que tu
as créés pour notre vie et pour notre joie. Loué
sois-tu pour le ciel plein de lumière et si grand, pour la
terre fidèle qui nous donne de quoi vivre, pour l’eau et
pour le vent, la chaleur et le froid, les nuits et les jours.
Cette terre qui nous
porte, tu nous l’as confiée comme une maison commune à
partager, pour la joie de tous les vivants. Mais nous l’avons
fait souffrir, en gaspillant les richesses de son sous-sol, et en
consommant les énergies fossiles avec gourmandise, pour le
plaisir des riches, en augmentant le malheur des plus pauvres. Nous
refusons de réfléchir, et nous continuons à
salir la terre, la mer et l’air. Et à casser le climat.
Dieu de miséricorde,
viens à notre secours : aide-nous comprendre nos erreurs, et à
retrouver le goût des choses simples, pour protéger la
vie et la beauté. Que nous arrêtions de gaspiller les
richesses de la nature. Et que nous apprenions à utiliser les
énergies renouvelables. Apprends-nous à aimer cette
terre que tu nous as donnée, pour y faire grandir la justice,
l’amour et la paix.
3)
Méditation du cantique de la Création de saint François
d’Assise (1182-1226) :
Loué
sois tu, mon Seigneur,
avec toutes tes créatures, spécialement notre frère
le
Soleil,
par qui tu nous donnes le jour et la lumière : Il est
beau. Il brille d'une grande beauté, qui vient de toi, le Très
Haut. Il nous en offre le symbole.
Loué sois
tu, mon Seigneur, pour notre sœur la
Lune et les étoiles.
Tu les as formées dans le ciel, claires, précieuses et
belles.
Loué sois
tu, mon Seigneur, pour notre frère le
Vent,
pour l'air et pour les nuages, pour le ciel calme et celui de tous
les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes
les créatures.
Loué sois
tu, mon Seigneur, pour notre sœur l’Eau
qui est très utile, très humble, précieuse et
chaste.
Loué sois
tu, mon Seigneur, pour notre frère le Feu,
par qui tu éclaires la nuit : il est beau et joyeux, si
fort qu’on ne peut pas le commander.
Loué sois
tu, mon Seigneur, pour notre mère la
Terre,
qui nous porte et nous nourrit, qui produit des fruits divers, avec
les fleurs colorées et les herbes.
Loué sois
tu, mon Seigneur, pour ceux
qui pardonnent
par amour pour toi : qui supportent les difficultés et
les maladies : Heureux s'ils conservent la paix. Ils seront
récompensés, par toi, le Très Haut,.
Loué sois
tu, mon Seigneur, pour notre sœur la
Mort
du corps, à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Je commence par
choisir
le moment,
le lieu et la durée de ma prière. Je me mets sous le
regard de Dieu qui m’aime. Je lui demande la grâce de
savoir dire merci comme Saint François.
Je lis lentement ce
Cantique de la création à haute voix. Après un
petit moment de silence, je prends le temps le relire. Je
laisse grandir dans mon cœur mes idées,
mes sentiments et aussi mes réactions, mes questions et ce qui
m’étonne.
Saint François
commence par reconnaître
qu’il est pécheur
: « Aucun
homme n’est digne de toi ».
Il dit que tout
vient de Dieu. Toute la création, mais aussi notre propre vie.
Et il chante : « Loué sois Tu ! ». Quand nous
regardons les belles créatures qu’il y a sur la terre,
nous pensons au Créateur qui les a faites. A mon tour, je
choisis les choses pour lesquelles je vais dire merci à Dieu.
Par
exemple : « Loué sois-Tu pour l’homme qui a
fait de belles machines, grâce à Toi ! Loué
sois-Tu pour les nouvelles semences, qui augmentent et rendent
meilleures notre nourriture ! Loué sois-Tu pour la meilleure
organisation de nos pays ! Loué sois-Tu pour notre famille et
notre CEB ! Loué sois-Tu pour l’Acte 3 de la
Décentralisation ! Loué sois-tu pour la Couverture
Médicale Universelle ! etc.
Saint François
n’a pas peur de dire « Loué
sois-Tu pour notre sœur la mort ».
Je dis à Dieu que j’ai
confiance en Lui et dans son amour.
Je sais qu’Il m’accueillera au moment de ma mort. Il me
prendra et me fera entrer dans sa Lumière.
Je demande à
Dieu son aide,
je lui confie mes peurs. Et aussi mes défauts.
Je reprends
chaque paragraphe
pour en faire une prière personnelle, à partir de ce
que je vis. J’offre
à Dieu les bonnes choses
que j’ai faites, grâce à Lui. Et
je prie pour les autres.
-Je peux relire
aussi lentement le Psaume 103 (104),
pour y réfléchir (le méditer), le chanter et
prier à partir de lui.
4) Le Pape
explique comment il a écrit cette lettre,
en cherchant à voir la situation actuelle des hommes : les
dangers qu’il y a sur la terre, mais aussi les causes humaines
qui cassent notre terre. Cela nous montre qu’il faut changer
notre façon de vivre. Mais aussi d’ouvrir des chemins de
dialogue (chercher à parler avec tous), pour arrêter de
casser la terre comme nous le faisons.
On a souvent
enseigné, à partir de la Genèse, que l’homme
est le maître de la nature, et que la création lui
appartient. Alors qu’il en est seulement le gérant (le
responsable) et l’intendant (le gardien). C’est le signe
d’une grande
confiance de Dieu pour nous,
à laquelle nous devons répondre. Mais l’homme
n’est que le chef, le responsable de la création, il
n’en est pas le maître.
Au n° 75, Le
Pape François nous demande de reconnaître, que c’est
Dieu qui a créé le monde, et qu’Il
en est le seul Maître. En
conséquence, il nous demande de limiter notre utilisation des
choses de la terre (notre consommation), à seulement ce dont
nous avons vraiment besoin. Et à chercher la justice pour
faire grandir la vie. Avec ce grand Amour de Dieu, qui fait vivre
tous les hommes et toutes les créatures, sans en oublier
aucune.
En sport, quand on
fait une pyramide humaine, on admire celui qui est en haut. Mais il a
besoin d’être porté, par tous ceux qui sont en
dessous. De même, l’homme est le sommet de la création.
Mais il a besoin de toutes les créatures qui le portent. Dieu
a donné à l’homme et à la femme la
liberté, pour faire alliance avec Lui, leur Créateur.
Cela ne veut pas dire que l’homme soit au sommet, ou au centre
de la création. Celui qui est à la fois au
sommet et au centre, c’est Jésus Christ,
l’Homme parfait. Dieu a créé l’homme à
son image.
C’est vrai que
dans la Bible, Dieu dit à Adam et Eve : « Ayez
des enfants, remplissez la terre, et commandez-la. Soumettez les
poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux de la
terre »
(Genèse 1, 27). Le mot commander la terre ne veut pas dire,
qu’il faut la casser ni même la fatiguer. C’est une
bénédiction de Dieu, qui rend l’homme
responsable de la création,
pour qu’il en prenne soin, la cultive et la garde. L’homme
est le protecteur de la création. Soumettre les animaux ne
veut pas dire, les écraser et les faire disparaître.
L’homme doit exercer sa responsabilité dans la dignité,
l’intelligence et la bonté.
A partir de
Descartes et au siècle des lumières, on a séparé
l’homme de la création. On a pensé que la
création n’a pas de valeur par elle-même, mais
seulement la valeur que l’homme lui donne. Et donc que l’homme
aurait le droit de faire ce qu’il veut dans le monde. Pourtant,
après le déluge, c’est avec la famille de Noé
que Dieu a fait alliance, mais aussi avec tous les animaux qu’il
avait sauvés. Et même toute la création par le
signe de l’arc-en-ciel. Après la grande épidémie
de la peste noire en Europe au 16° siècle, des gens ont
enseigné que le corps humain et le monde sont mauvais,
puisqu’il y a la maladie et la mort. Donc il faudrait penser
seulement au ciel. Et chercher seulement les choses de l’esprit.
Alors que Jésus Lui-même s’est fait homme. Il
est venu sauver toute la création.
Il a guéri les corps, aussi bien que les cœurs. Et
Pierre dit : » Nous
attendons des cieux nouveaux, et une
terre nouvelle,
où la justice habitera » (2°Pierre 3,13).
Voir déjà dans la 1° Alliance : Isaïe
65,17-25 et 66,22.
Comme le dit Saint
François, la terre est notre sœur. Nos ancêtres
disaient que la terre est notre mère. Toute la création
chante la gloire de Dieu (psaume 103). Et donc toutes les créatures
sont unies les unes aux autres, pour chanter Dieu. Unies avec les
hommes et unies avec Dieu.
L’homme doit se mettre au service de la création,
comme Jésus s’est abaissé et s’est mis au
service des hommes et du monde entier.
5) Quelques
nouveaux passages de cette lettre (à
méditer personnellement et en groupe) :
N° 139 - Quand
on parle d’ « environnement », on parle en
particulier de la relation,
qui existe entre la nature et la société qui l’habite.
Cela nous empêche de penser la nature comme séparée
de nous, ou comme un simple endroit pour notre vie. (…) Il est
nécessaire de chercher des solutions totales, qui pensent aux
actions des systèmes naturels entre eux, et sur les systèmes
sociaux. Il n’y a pas deux crises séparées, l’une
de l’environnement et l’autre de la société.
Il y a une seule crise socio-environnementale, qui est très
compliquée. Pour trouver des solutions, il faut une
action totale :
pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux
personnes rejetées de la société, et en même
temps pour protéger la nature.
N°
202 – Beaucoup de choses peuvent être rendues meilleures,
mais c’est toute l’humanité qui a besoin de
changer. C’est nécessaire
de comprendre,
que nous venons tous du même endroit, que nous dépendons
les uns des autres, et que nous avons le même avenir. Apprendre
cela permet d’avoir de nouvelles idées, et des nouvelles
façons de vivre. C’est un grand défi spirituel
(pour l’esprit et le cœur de l’homme). Cela va
demander un long chemin, pour une nouvelle naissance de la société.
N° 220 –
La conversion à l’écologie demande plusieurs
choses qui vont ensemble, pour protéger la terre d’une
manière généreuse et pleine de tendresse.
D’abord la
gratitude
(dire merci) et
la gratuité
(ne pas chercher son propre intérêt). Regarder le monde
comme un cadeau, comme l’amour du Père. A ce moment-là,
nous laissons certains comportements, et nous prenons de bonnes
habitudes, même si personne ne les voit. Comme le disait Jésus
«
Ta main gauche ne doit pas savoir ce que fait ta main droite. Ton
Père qui voit dans le secret te récompensera »
(Matthieu 6, 3). Cette conversion (changement du cœur) demande
de continuer à aimer toutes les créatures. Et de former
avec toutes les choses créées, une
communion totale.
Celui qui a la foi ne regarde pas le monde de l’extérieur,
mais de l’intérieur (avec
le cœur).
Il voit toutes les choses, par lesquelles Dieu a réuni toutes
les créatures. Le croyant fait grandir les qualités que
Dieu lui a données. La conversion l’aide à faire
grandir sa créativité
(faire des choses nouvelles). Et à attaquer les malheurs du
monde, en s’offrant à Dieu, comme « un
sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu
» (Romains 12, 1). Nous ne nous croyons pas, les meilleures de
toutes les créatures. Nous ne nous voulons pas nous faire
admirer. Ni commander le monde, sans réfléchir à
ce que nous faisons. Mais nous croyons, à cause de notre foi,
que nous
avons une responsabilité très grande
devant la création.
Quelles questions
je tire de tout cela pour ma vie de chaque jour ? Je prends le temps
d’y réfléchir, en écoutant le Saint Esprit
dans mon cœur. Qu’est-ce qui m’empêche de
vivre en union, avec toutes les choses créées par Dieu
? J’en parle à Dieu. Qu’est-ce que je peux faire
pour avancer dans le chemin que nous montre le Pape François.
Je me donne à Dieu, à l’exemple des saints, pour
mieux servir sa création.
N° 192 –
Développement
durable
: On utilise trop la technique et la science, pour produire des
choses à utiliser et à consommer, et pas assez pour
trouver des solutions aux problèmes des hommes. Il faut
changer cela. Prendre
un autre chemin de développement
pourra permettre d’utiliser à nouveau (recycler) ce
qu’on a produit, d’une manière intelligente et
utilisable (rentable). Cela permettra aussi de mieux utiliser les
énergies dans les villes. On cherchera à produire cette
énergie de plusieurs manières différentes. Cela
donnera à l’intelligence humaine de très grandes
possibilités, pour faire des choses nouvelles. Cela protègera
en même temps l’environnement, et donnera de nouveaux
emplois. Cela fera aussi grandir l’homme. Parce que c’est
cela sa
dignité :
utiliser son intelligence avec courage et en prenant ses
responsabilités, pour trouver des formes de développement
qui peuvent durer. En utilisant par exemple, la force de l’eau,
de la mer, du soleil et du vent. Au lieu d’utiliser des choses
qui vont vite finir comme le charbon ou le pétrole, Et aussi,
chercher un développement
équitable (c’est-à-dire juste)
qui peut profiter à tous, et ne fait pas souffrir les plus
pauvres. Pour cela, il faut avoir une idée meilleure de ce
qu’est une
vraie qualité de la vie.
Ce n’est pas digne de l’homme de continuer de tuer la
nature, seulement pour avoir toujours plus de choses à
consommer, et plus d’argent.
N° 193 –
Le développement durable pourra amener de nouvelles formes de
croissance (développement). Mais il faudra s’arrêter
dans d’autres cas (par exemple pour l’utilisation du
pétrole et du charbon). Parce que pendant des dizaines
d’années, on les a trop utilisés, sans réfléchir
ni penser à l’avenir. Il faut donc être
intelligent et savoir se limiter. Et même parfois revenir en
arrière, avant qu’il ne soit trop tard. On ne peut pas
continuer à utiliser la création, et à détruire
de plus en plus de choses dans le monde, pendant que d’autres
ne peuvent même pas vivre dignement, comme des hommes. C’est
pourquoi, il faut que dans certaines parties du monde, plus riches et
plus développées, on
accepte une décroissance
(diminuer ce que l’on produit et consomme), pour que les
richesses de la terre soient utilisables par ceux qui n’en ont
pas assez, dans d’autres endroits du monde. Déjà,
Benoît XVI disait : il est nécessaire que les
sociétés et les entreprises qui ont le plus de moyens
techniques, diminuent leur utilisation des choses de la terre, et
leur consommation d’énergie. Et qu’ils changent
leur manière de les utiliser.
N° 194 –
Pour que des nouvelles formes de progrès puissent arriver, il
faut changer le modèle de notre développement. Cela
nous demande de réfléchir d’une manière
responsable, sur ce qu’est l’économie et sur le
but du travail et de l’argent, pour changer ce qui marche mal
et n’est pas écologique (ne respecte pas la nature). Il
ne suffit pas de penser à la protection de la nature, ni même
de vouloir garder ensemble la protection de la nature et le progrès.
Chercher à garder les deux ensemble, cela ne sert qu’à
faire tomber le monde. Il faut avoir une
nouvelle idée du progrès.
Augmenter la science, les techniques et les machines, et augmenter
l’argent et la quantité de ce que l’on fabrique,
ce n’est pas un progrès, si en même temps cela
n’amène pas un monde meilleur, et une meilleure façon
de vivre. La qualité de la vie diminue souvent quand on casse
l’environnement. On fabrique plus de nourriture, mais elle est
moins bonne. Et on termine certaines richesses de la terre. Si on
continue de parler de croissance durable, on oublie les problèmes.
Et on transforme l’écologie dans une recherche de
l’argent et des machines, sans penser au reste. A ce moment-là,
les sociétés et les entreprises cherchent seulement à
se faire connaître par la publicité, pour vendre
davantage.
Question :,
Pour moi, qu’est-ce qu’une vraie qualité de la vie
? Comment penser aux autres en cela ? Est-ce que je suis prêt à
retourner en arrière, ou avoir moins de choses et de machines,
pour le bien du monde entier. Comme le dit le Pape : « limiter
le progrès et revenir en arrière » (193). Est-ce
que je crois que, « pendant des dizaines d’années
on
a trop utilisé les richesses de la terre sans réfléchir
» ? (193)
Tout cela ne doit
pas être de la théorie. Il nous faut vraiment changer
nos façons de vivre de chaque jour. Il s’agit de
partager avec ceux qui ont moins, ce que nous avons. Le Pape nous
demande une solidarité universelle (être unis à
tous les hommes). Je
demande au Seigneur
de mieux me faire comprendre les liens qui unissent les hommes de la
terre. Et de me faire comprendre, comment je dois me conduire pour
que la terre soit vraiment « la maison commune », où
tous pourront vivre dans la beauté. Il nous faut refuser les
discours qui mentent, et la course au progrès et à
l’argent qui trompent les hommes. Pour écouter la Parole
de Jésus, et partager son Evangile avec ceux qui nous
entourent. Est-ce
que je cherche ce qui est simple ? Est-ce que je cherche à
vivre selon la vérité de Dieu ?
Je prie Dieu pour cela.
Je me rappelle cette
Parole de Jésus : «
Venez à Moi vous qui souffrez, et qui êtes écrasés
sous le poids de la vie. Je vous donnerai le repos ».
Dans
la prière,
je dis à Dieu ce qui me fait peur, je Lui parle de ce qui
m’empêche de bien vivre, et de ce qui me sépare de
Lui. Et je demande à Jésus de changer les désirs
profonds de mon cœur, pour construire un monde de frères,
plus juste et plus humain.