JOURNEE
INTERNATIONALE DU MIGRANT ET DU REFUGIE
Les
migrants vivent très souvent des situations dramatiques.
Beaucoup sont morts dans le désert ou
dans la mer, en voulant rejoindre l’Europe. Lorsqu’ils
arrivent dans ces pays ils sont souvent mal accueillis, ils vivent
dans des conditions très difficiles et c’est une grande
souffrance pour eux. Souvent ils n’ont pas de travail, ils
n’ont pas de papiers, et un certain nombre se fait expulser.
Quand
on vit dans des conditions difficiles et en pleine promiscuité,
on devient violent et insatisfait.
Ces choses sont bien sûr inacceptables, mais elles sont causées
par le manque d’accueil, et les mauvaises conditions de vie
qui sont faites à ces migrants et à ces réfugiés.
Il reste important qu’ils soient sérieux, qu’ils
se conduisent bien et qu’ils respectent les lois du pays
d’accueil. Il y a souvent trop de violences, mais aussi des
problèmes de drogue ou de délinquance, qui amènent
une mauvaise réputation pour tous.
Enfin,
il faut faire la distinction entre les
réfugiés, et les migrants économiques.
Les réfugiés sont venus à cause de la guerre,
des attentats, ou de la dictature. Les émigrants économiques
viennent à cause de la pauvreté, pour avoir du travail
et gagner de l’argent. Ils ont le souci d’aider leurs
familles et leur pays, et c’est très bien. Mais ils sont
quand même dans des conditions moins dramatiques.
Quelle
est la solution ? Bien sûr la
vie au Sénégal est difficile. Et il y a beaucoup de
chômage. Mais la solution n’est pas de partir à
l’étranger. C’est plutôt de construire
ensemble notre pays. D’autant plus
qu’au Sénégal il n’y a pas la guerre, ni
même les attentats pour le moment. Nous ne vivons pas dans une
dictature comme, malheureusement, dans certains autres pays. Partir à
l’étranger va aider quelques personnes et leurs
familles. Mais cela ne va pas permettre un vrai développement
du pays tout entier.
Il
est important aussi que lorsque les réfugiés viennent
en congés ou en vacances, ils disent la
vérité sur leurs difficultés
et leurs conditions de vie. Au lieu de faire croire que la vie en
Europe ou aux Etats Unis est très agréable, et sans
problème. Ceux qui viennent en congés amènent
des cadeaux, mais c’est le petit nombre. Le plus grand nombre
n’a même pas les moyens de se payer le voyage, pour venir
nous voir
Pour
les pays d’accueil, il est important qu’ils
accueillent véritablement les réfugiés
et les migrants, et l’Eglise travaille à ce niveau. Le
Pape a demandé aux familles, et à toutes les paroisses
d’accueillir ces réfugiés. Lui-même il a
accueilli deux familles dans sa propre maison, au Vatican.
Sur place ici, à Dakar, le PARI (Programme
d’Accueil pour les Réfugiés), une organisation de
la Caritas fait beaucoup pour les réfugiés de retour au
pays, pour leur offrir une formation
et les moyens de travailler et de faire vivre leurs familles.
La
réponse à ce problème c’est, bien sûr,
l’Evangile et l’Année de la
Miséricorde que nous sommes en train
de vivre actuellement.