Bulletin de Liaison JEM

Année 2001 : quatrième trimestre

Jeunes et Mission
Jeunes et Mission
Editorial : A l’aube d’un nouveau millénaire
Objectif : Annuaire
Témoignages
À la source : prier.
Expériences
Eté 2004

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Bien chers amis !

Le mois de septembre nous ramène à nos activités et à nos différentes rencontres. Je suppose que vous avez passé de bonnes vacances, remplies d’expériences vivantes.
Oui, une année s’ouvre devant nous comme une longue route à parcourir. Comment allons-nous commencer cette marche et avec qui ?
Sûrement, seul et avec d’autres, car nous sommes faits pour vivre avec d’autres, et sur la route de la vie, qui n’a pas besoin d’une présence pour mieux découvrir et comprendre ?
Découvrir d’ou vient la musique de la vie, d’où vient cette musique qui interpelle et réveille à l’essentiel. Alors ne passons pas à côté mais sur la route de la vie, ne passons pas sans nous laisser attirer par le service à rendre, une vie à mettre debout, une main tendue et enfin un regard qui demande d’aller toujours plus loin dans la rencontre de soi et celle des autres.
Bon début dans tout ce que vous avez à entreprendre. Accueillons maintenant l’histoire de la petite musique du bonheur en cet aujourd’hui de notre vie (voir page " PRIER " de ce bulletin).
Bonne route.

Par Soeur Marie-Louise BIANDO, missionnaire du Saint-Esprit.



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Prière
J’étais à Grenade, en Espagne, avec des amis, et nous entrions dans le quartier des gitans, pour voir.
Alors d’une fenêtre étroite et sombre, nous avons entendu siffler une petite chanson. Nous avons levé la tête et nous n’avons vu personne. Nous avons continué à flâner. Et la chanson qui s’était arrêtée a repris plus loin. Nous nous sommes promenés dans le quartier, le siffleur était toujours là, au-dessus de nous, tantôt devant, tantôt derrière, tantôt plus loin.
Il sifflait très bien : c’était un véritable artiste.
Il passait sans doute par les cours, et il a cheminé avec nous sans que nous puissions le voir. Quand nous avons quitté le quartier, nous nous sommes retournés une dernière fois et alors nous l’avons vu.
C’était un enfant : il nous faisait signe de la main.
Ainsi est le bonheur.
On voudrait dire : il est ici, il est là, on ne peut jamais dire exactement où il est ; mais sa petite musique nous accompagne comme une présence.

Jean-Louis DUCAMP