Petit Enfant, Epiphanie de Dieu !

Oh ! Vous mages d’Orient,
Regard perdu dans la nuit, 
Que cherchez-vous ? 
Dans le scintillement des étoiles 
Qu’espérez-vous trouver ?
Est-il un signe qui vous retienne ?

Un astre vous est apparu
Et commence une longue route. 
Sur les terres du peuple juif 
Vient de naître en enfant-roi.
Son signe éclaire votre marche.

Un petit trouvera-t-il place
Dans les palais d’Hérode, 
Un enfant dans la cité de David ?
Il faut pour un berger chercher des pâturages, 
Il faut pour un Agneau  chercher une mangeoire.
Vous trouverez son signe à Bethléem.

Et quand l’Astre d’en haut s’est fait le plus petit, 
Les yeux s’abaissent, 
Le corps s’incline,
Le cœur adore.
Joie, cet enfant près de Marie, sa mère.
Signe à jamais offert : l’Innocence en ce monde. 

A ses pieds, l’or, l’encens, la myrrhe,
Dérisoires cadeaux,  
Balbutiements du sage 
Face à la folie de la Toute Puissance. 
Un Dieu tout petit entre les mains de l’homme ? 
A ce signe vous le reconnaîtrez !

Quand ils se relèvent, 
Les yeux tout remplis de Lumière,
Une sagesse nouvelle les habite. 
Ils s’en retournent par un autre chemin.
Mages du lointain Orient,
Ils savent l’Epiphanie de Dieu, tout proche, en leur vie. 
 
Noël 2011
P. Louis Cesbron.

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