Le nom de la jeune fille était Marie.

 
Qui es-tu donc, Marie
Pour qu’on te dise 
Bénie entre toutes les femmes ?

Serais-tu plus que la reine,
Qui chargée des richesses de Saba,
Venait éprouver la sagesse de Salomon ?
Serais-tu plus vaillante que Judith,
Avec courage elle mit fin 
Aux violences d’Holopherne ?
Ton amour serait-il plus grand 
Que celui de Ruth 
Suivant sa belle-mère Noémie ?

Native d’un village de rien : Nazareth, 
Epouse de Joseph le charpentier,
Quand Gabriel, messager de Dieu, 
Se présente en ta demeure, 
Il s’incline et t’annonce le désir du Verbe,
Prendre chair de ta chair.

Tu as dit : « oui !»
Tout est dit en ce oui.
Tu seras mère du Seigneur,
Mère de tous les hommes qu’il vient sauver. 
 
De Bethléem en Egypte,
De Nazareth à Cana,
De Jérusalem au Golgotha,
Du tombeau ouvert au Cénacle, 
Le même oui, le même amour 
Et la même confiance.
La même servante en son humilité. 

Ce mot t’ouvre à l’éternité de ton Dieu.
Tu communies à la plénitude de son amour.
Tu deviens porte du ciel
Près de tous ceux 
Qui apprendrons de toi à dire oui.

Qui te séparera mère de ton Fils ?
A jamais tu seras près de Lui.
Tu as donné vie à celui qui en est la source.
Avec Jésus tu en disposes 
Pour la multitude de tes enfants. 

En la fête de l’Assomption 2017
P. Louis Cesbron.

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