Troisième dimanche ordinaire
Clôture de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens
Les textes aujourd'hui nous invitent à la conversion, détachement du mal, libération du matérialisme, ...
ce qu'il faut pour être chrétien, "suiveur" du Christ.
Après l’arrestation de Jean Baptiste,
" Jésus se mit à proclamer :
" Convertissez-vous, car le Royaume de Dieu est tout
proche "
" Convertissez-vous ! ". " Il
n’est pas de véritable œcuménisme sans conversion
intérieure ".
Décret sur
l’œcuménisme, 7
" Convertissez-vous ! ". Et le peuple
qui marchait dans les ténèbres verra se lever une
grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de
l’ombre une lumière resplendira .
On voit dans l'Évangile que, pour Jésus, ça urge : c'est sans attendre
davantage qu'il faut faire le choix de la Vie, et la proposer aux autres
! Il a conscience que "le temps est limité", pour lui, mais aussi pour
chacun de nous. Et en particulier pour tant de personnes "égarées" comme
nous disons.
Les habitants de Ninive, non seulement étaient des
païens, mais en plus ils avaient écrasé Israël… et Dieu se préoccupe
pourtant de leur sort comme un père de ses enfants ! Nous faisons trop
souvent deux camps : les bons et les mauvais. Pour Dieu, il n'y a que
"ses enfants". Et si certains ont eu plus de chance que les autres, ils
les presse d'aller vers ces derniers en messagers de son amour.
Tout cela nous le savons "dans notre tête", même si parfois, comme
Jonas, nous avons de la peine à l'admettre ! Il ne suffit pas de le
savoir : il faut – comme Simon, André, Jacques et Jean – savoir quelque
part abandonner ce qui faisait notre vie pour nous consacrer aux autres,
à l'appel de Jésus.
Mais ne nous mettons pas trop vite du côté des
"bons" ! L'appel de Dieu à se convertir s'adresse aussi à nous…
Saurons-nous, comme "ces méchants" habitants de Ninive nous détourner
aussi vite de notre conduite mauvaise ? C'est en tout cas ce à quoi nous
invite fortement ce temps du carême. L'appel est pressant, c'est celui
de l'amour.
Il y a trop d'hommes "qui ont une femme et qui font
comme s'ils n'en avaient pas" ! Il faut bien comprendre ce que dit Paul…
Il faut regarder vers l'avenir, vers ce qui nous attend, ne pas rester
le nez collé à ce que nous vivons : voir plus loin. Ne pas nous arrêter
à nos pleurs ou à notre petit bonheur, à nos biens ou à nos manques :
l'avenir est au-delà, et il faut tendre vers cet à-venir.
C'est
bien de "prier" pour l'unité des Églises. Que ça n'empêche pas de
"travailler" pour l'unité dans notre propre communauté ou famille ! Le
"diviseur" n'est jamais loin, et c'est un combat contre lui qu'il nous
faut mener.
Parole de Vie ***