2 octobre : 27^ème dimanche (Année A) (Mt 21, 33-43)

Les textes sur la vigne nous rappellent que nous sommes la vigne du Seigneur. Nous sommes libres de porter du fruit et de travailler pour le bien de cette vigne et donc de l’humanité.
Mais le maître de la vigne reste le juge.
La lecture du livre d’Isaïe nous rapporte comme une chanson les plans d’un propriétaire pour sa vigne. Poésie et pédagogie, le prophète révèle le sens de sa chanson.
La vigne c’est le peuple.
Injustice, trahisons, exploitation…

Jésus lui aussi en parabole rappelle que ceux qui ont reçu la vigne en héritage n’ont pas été à la hauteur.. Un autre peuple prendra la relève d’Israël, juifs et païens s’y côtoieront pour former le nouveau peuple de Dieu

Quel visage, nous peuples de Dieu montrons-nous au monde ?
Quels fruits, baptisés, habités par l’Esprit portons-nous.. ?

Descends Seigneur, viens visiter ton peuple, la vigne que tu as arraché de l’esclavage (Ps 79)

9 octobre : 28^ème dimanche ordinaire A (Mt 22,1-14)
le repas de noces

Dieu nous appelle à la joie. ? Nous sommes invités au festin. En sommes-nous dignes ? Du moins répondons-nous à l’invitation, préoccupés que nous sommes par tant d’activités humaines, matérielles ?

Il y a trop peu de gens au festin du Seigneur. La faute à ceux qui ont décliné l’invitation et à ceux qui ne l’ont pas transmise
" Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils…. "
" Allez aux croisées des chemins, tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noces… "

L’histoire est claire : les invités (les Juifs) ont refusé de répondre à l’invitation. Pire, ils ont tué les envoyés qui venaient les inviter (les prophètes).
Désormais l’invitation sera lancée aux carrefours du monde. Enseignement missionnaire de Jésus
Il y a là deux paraboles rassemblées.
Les chrétiens forment le nouveau peuple. Encore faut-il devenir digne de la grâce requise

Comment répondons-nous aux multiples invitations du Christ ?
Avons-nous transmis aux autres l’invitation du Christ
Que faisons-nous d la grâce reçue ?

16 octobre
29 ème dimanche ordinaire (Mt 22,15-21)
L'impôt à César...

Aujourd’hui commence la semaine missionnaire mondiale

Thème : " Annonçons Jésus-Christ jusqu’à ce qu’Il vienne. "
Renseignements :
OPM-Coopération Missionnaire, 5 rue Monsieur, 75343 Paris cedex 07
Tél. : 01 53 69 17 56
Animation@opm-cm.org

Dieu se sert de tous les hommes pour sa cause. Le chrétien est au cœur du monde. Il n’est pas dispensé de " L’impôt à César " . Il n’est pas dispensé de s’impliquer dans la vie de la cité (engagements politique, social,…) pour y être le levain, pour y faire advenir plus de justice et de paix

Tout concourt au bien de celui qui aime Dieu. Les voies du Seigneur sont impénétrables et Dieu écrit parfois avec des " lignes courbes "
Les critiques modernes de la foi peuvent nous décourager, n’ont-elles pas aussi l’avantage de purifier notre foi, de l’aider à être plus vraie, davantage engagée au service des hommes, donc de Dieu.
Dieu est à l’œuvre en ce monde. Il nous y a devancés.

23 octobre
30^ème dimanche (Mt 22,34-40) : Journée mondiale des missions

Le commandement de l'amour
La parole de Dieu nous ramène à l’essentiel du christianisme : le premier commandement et le second qui lui est semblable (Mt 22,34-40.)
L’amour de Dieu, et l’amour des autres …sans exception.

Je t’aime Seigneur, ma force
Seigneur, mon roc, ma forteresse
Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite…
..
Oui je te louerai parmi les peuples, Je fêterai ton nom Seigneur
(Ps 17)
Seigneur quand j’aurai faim Donnez-moi quelqu’un à nourrir
Quand j’aurai soif Donnez-moi quelqu’un à abreuver
Et quand j’aurai froid, quelqu’un à vêtir
Quand je serai dans la tristesse Donnez-moi quelqu‘un à relever
Quand mon fardeau me pèsera Chargez-moi de celui des autres
Et quand j’aurai besoin de tendresse Que l’on fasse appel à la mienne

Que votre volonté soit ma nourriture, votre grâce ma force, et votre amour mon repos.
Que toute ma vie soit une offrande perpétuellement tendue vers vous, ô Père jusqu’au jour où il vous plaira de la prendre

30 octobre.
31 ème Dimanche ordinaire (Mt 23,1-12)

Jésus donne une leçon de vérité …
Vous chargez d’un pesant fardeau les épaules des gens et vous ne voulez pas le remuer d’un doigt

Prions pour les responsables, qu’ils soient attentifs à leurs communautés, pleins d’amour, de tendresse, simples dans leur vie et dans leur enseignement

Qu’il en soit de même pour nous tous..
Les élans de notre jeunesse, les débuts de nos engagements sont peut-être loin. Il nous faut nous recentrer dans notre vie de foi et de charité

Garde mon âme dans la paix, près de toi Seigneur

6 novembre : 32 ème dimanche (Mt 25, 1-13).

Sages et folles ?

Les rendez-vous de Dieu
Notre rencontre par la foir et la rencontre à la fin de notre passage sur terrre.

Déjà Dieu nous croise dans les personnes les événements, par telle parole…

Dieu, c’est Toi mon Dieu, mon âme a soif de toi
Ma chair languit après toi
Oui je te bénirai ma vie durant (Ps 62)

Dimanche 13 novembre : 33 ème Dimanche ordinaire ( Mt 25,14-30).
Les trois serviteurs...

A l’honneur aujourd’hui : l’engagement , le travail.. Dieu nous demande d’aimer notre tâche, d’être habile et de savoir prendre les risques

Dieu est comme un propriétaire qui partant en voyage donne ses biens en gérance çà ses serviteurs…
Que faisons-nous de la terre, de la création ?
La parabole attire notre attention vers le plus mauvais –apparemment – serviteur, il ne saura pas mettre en valeur les biens reçus.
Et nous ? que faisons-nous de nos talents ? de la grâce ?
Beaucoup refusent les exigences de l’Evangile. Il est vrai que ce n’est qu’une proposition. Si nous refusons c’est librement ?
Mais alors que faisons-nous de notre baptême de nos différents engagements ?
Enfouir la bonne nouvelle, c’est aussi ne pas participer à la mission qui devrait être la nôtre : partager cette bonne nouvelle, au monde d’aujourd’hui là où il en est de sorte qu’il puisse comprendre. Bonne Nouvelle que Dieu a envoyé son Fils partager notre condition d’homme pour que nous devenions Fils de Dieu

N’attendons pas pour demain la fin du monde pour nous dispenser de travailler au service du Royaume. C’est à nous qu’il appartient de le préparer.

20 novembre : Fête du Christ-Roi (Mt 25,31-46)

Par la bouche d’Ezékiel le Seigneur s’identifie au Bon Berger
C’est à partir du constat politique de la déchéance du peuple en exil à cause de la folie des grandeurs des rois au détriment des petits, et des plus faibles. Désormais changement de régime. Le peuple n’aura plus de roi, Le Seigneur le guidera, comme un pasteur son troupeau.
Le Nouveau Testament reprendra cette image du Bon Berger qui va chercher d’abord la brebis perdue.

L’Evangile du jour reprend ce passage bien connu de Matthieu (Mt 25,31-48)
" J’avais faim et vous ne m’avez pas donné à manger
J’étais étranger et vous ne m’avez pas accueilli
-Quand donc Seigneur ?
-Chaque fois que vous l’avez refusé à un des ces pauvres parmi les hommes, c’est à moi que vous l’avez refusé.
…
L’identification de Jésus aux petits aux défavorisés est claire.
La tâche du chrétien est ici clairement définie.
Chanter le Seigneur et mépriser les étrangers,
Communier au corps du Christ et laisser les pauvres avec leur faim tout cela ne fait pas très …compatible.

Qui autour de nous a faim, est  étranger, souffre du froid, est en prison ?
Nous n’en connaissons pas ? Jésus-Christ serait-il donc si éloigné de notre voisinage ?

Prions pour ceux qui ont faim et ceux qui sont appelés à les nourrir
Pour ceux qui sont étrangers et ceux qui sont appelés à les accueillir
Pour ceux qui sont nus et ceux qui sont appelés à les vêtit
Pour ceux qui sont malades et ceux qui sont appelés à les soigner
Ceux qui sont en prison et ceux qui sont appelés à les visiter

ANNEE B
27 novembre : 1 er dimanche de l'Avent (Mc 13,33-37

Nous commençons une nouvelle année liturgique. Nous allons revivre les grands événements de la vie de Jésus. L’Avent nous prépare à Noël.
La liturgie commence comme elle avait terminé, nous invitant au service actif su Seigneur

" Restons éveillés et actifs au service de Dieu "

Donne à tes fidèles, Seigneur, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur….

Fais-nous revenir à toi Seigneur et nous serons sauvés (Ps 79)

L’Evangile reprend la même idée qu’il y deux semaines. Inutile de développer..
Quand le Seigneur reviendra, nous retrouvera-t-il éveillés, actifs à son service, ou bien endormis, ou encore sur des routes où il ne pourrait plus nous rejoindre ?

De même que le veilleur doit lutter pour ne pas s’endormir, de même le chrétien doit combattre contre les obstacles du monde d’aujourd’hui.

Les obstacles ?
l’engourdissement de notre charité dans un monde qui prône le profit et la réussite personnelle.
Somnolence de la foi
Attiédissement de l’espérance

4 décembre. 2^ème dimanche de l’Avent. (Mc 1,1-8)

" Consolez mon peuple " dit votre Dieu (Is 401-5,9-11)
Consoler c’est être avec celui qui est seul
Etre proche et ami du pauvre, du vieillard abandonné, du malade isolé
Epauler ceux que la vie a meurtri …..
pour que l’evangile soit promesse de libération pour les exploités de ce monde et pour que notre Noël soit fait d’une joie libérée.

Amour et vérité se rencontrent (Ps 84), justice et paix les embrassent

Jean-Baptiste criait dans le désert (crier dans le désert c’est n’avoir pas de public, pas de résultat) .Ici la foule accourt ? Pourquoi ? Parce que Jean annonce une bonne nouvelle. Voici venir la délivrance : préparez le chemin du Seigneur.

La seule parole efficace c’est celle qui annonce une Bonne Nouvelle. Alors pour avoir le droit de dire cette parole, il faut avoir donné une suite au travail de Jean-Baptiste, le précurseur.
Dans nos rencontres, de quelle bonne nouvelle notre venue est-elle annonciatrice ?

11 décembre : 3 ème dimanche de l'Avent (Jn 1, 6-8.19-28 )

Un dimanche de joie : joie de savoir toute proche la naissance du Sauveur qui apporte l’espérance du bonheur

Isaïe annonce un nouveau " printemps social "
L’Esprit du Seigneur m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres,
Guérir ceux qui ont le cœur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance, aux captifs la liberté…
Ce texte sera repris par Jésus au début de son ministère.
Si devant Dieu je me reconnais pauvre, prisonnier, malade, alors cette parole est pour moi
Dans un autre sens, je peux être aussi l’envoyé de Dieu qui porte un message de paix et de joie aux cœurs brisés.

18 décembre. 4^ème dimanche de l'Avent (Lc 1,26-38)

" Les voies du Seigneur sont impénétrables ". La parole de Dieu a d’autres chemins que nous. Elle dépasse nos vues étriquées. Lui ferons-nous confiance ?
Die nous prend à contrepied ? reconnaissons que son projet de salut sur nous et sur le monde va bien plus loin que les nôtres.

Sans fin Seigneur je chanterai ton amour (Ps 88)

L’Evangile nos invite à méditer sur le oui de Marie (Lc 1-26-38 : l’Annonciation)
Marie apprends-moi à dire oui :
-Oui au Christ qui m’interpelle dans le pauvre qui passe, dans mes responsabilités
-Oui aux joies familiales en cette fin d’année, oui à l’amour, oui aux enfants qui grandissent et qui parfois semblent s’éloigner
-Oui à l’Eglise qui me transmet les sacrements de vie et la Parole libératrice
-Oui aux contradictions, avec la force de la foi, à l’échec pour rebondir, aux angoisses de l’insécurité pour combattre au profit de la justice et de la paix

Dimanche 25 décembre. 26^ème NOEL (Lc 2,1-14 & Jn 1,1-18)

L’Espérance devient joie. Une humanité nouvelle se révèle d’abord à des bergers : seul un cœur humble et pauvre peut reconnaître dans la présence d’un nouveau-né le signe de la venue du Messie attendu

La fête de Noël est une des plus importantes dans nos sociétés de consommation. Pour les chrétiens elle est en lien avec l’Autre Fête qu’est Pâques. L’étoile de Noël nous éclaire dans la nuit vers l’aube de Pâques

On trouve la première mention de la fête de Noël vers le iVème siècle. C’est la christianisation d’une fête du soleil introduite vers 276 par l’empereur Aurélien
Des coutumes ici et là célébraient la nuit la plus longue. L’Orient chrétien met l’accent sur les Epiphanies, manifestations du Christ

Partout on célèbre une même réalité : la vie est plus forte que le mort

Musiques naïves et tendres refrains ?
Folklore et naïveté peuvent aussi être un chemin.
Pour certains couples, l’enfant a pu être un sauveur, renforçant amour et certitudes, le baptême a pu être l’occasion d’un retour à Dieu ou à la communauté chrétienne
Et puis tant d’hommes et de femmes ont trouvé dans leurs enfants la source de leur espérance, de leur action pour se faire ouvriers d’un monde meilleur, de leur générosité….

Il y a ceux aussi qui peuvent appréhender une naissance à cause du logement insalubre, des faibles revenus, de la maladie, de l’incertitude de l’avenir

L’enfant de Noël nous appelle à travailler pour un avenir meilleur. Il doit cristalliser l’espérance des pauvres si ceux qui en sont les témoins tirent les leçons du message