Je suis le pain descendu du ciel

Ils sont une multitude, le regard suppliant Qui jettent leur espoir dans un cri vers le ciel Leurs bras se tendent Poings fermés, paumes ouvertes Révoltés ou mendiant un bonheur Qui leur est refusé.   La terre est hostile et Les sillons creusés en épuisants labours Ne donnent bien souvent que quelques fruits amers.   Le céleste silence se déchire enfin La justice d’en haut comme une pluie féconde Fait naître en nos déserts Des sources vivifiantes Ta vie devient promesse de moisson. Ton corps livré pour nous En pain multiplié se donne en nourriture Aux pauvres de la terre. Claude Brehm 

Table   ***