L'AEJP
pense aux vocations
Le
18 mars dernier, l'aumônerie des étudiants et jeunes
professionnels des Blagis (AEJP) s’est retrouvée
autour du thème des vocations, avec le Père Xavier
Lepin, spiritain travaillant avec les Apprentis d'Auteuil, à
Meudon. Nous vous partageons ici quelques éléments
de notre réflexion.
«
Vocation » vient du latin « vocare »,
c'est-à-dire appeler.
- Tout d’abord,
il existe une vocation universelle : l’aspiration au bonheur
(qui est différente de la joie qui est une
émotion
passagère). Dieu nous appelle au bonheur. Il nous appelle à
aimer. Dieu est Amour, nous sommes donc en capacité d'aimer
comme Dieu.
Le bonheur que

nous cherchons est issu des choix que l'ont fait, Dieu ne choisit
pas pour nous, il nous propose (Livre du Deutéronome
chap.30 : « Dieu dit : tu as devant toi le bonheur ou le
malheur – choisis la vraie vie, je t'en prie »). La
vocation au bonheur ne peut s'éprouver que dans l'amour.
C'est dans la communication de cet amour que va se révéler
ma vocation.
Si on avance dans
une vocation mais que l'on n'est pas heureux, c'est que ce n'est
pas la bonne.
- La vocation est
aussi singulière et personnelle, unique à chacun :
La vocation au mariage est la plus éminente, ainsi que
la vocation religieuse contemplative ou missionnaire, et la
vocation de prêtre. Ces vocations permettent de vivre
l'Alliance entre Dieu et son Église.
La structure
d'une vocation religieuse est toujours la même : l'appel, la
mission, la réaction (souvent négative), le oui
(après réflexion) et la bénédiction.
Mais une vocation
personnelle, pour être vraie, doit être confirmée
par quelqu'un d'autre, voire par plusieurs personnes. Ces
personnes ne font que confirmer une intuition que l'on a
profondément en nous mais que nous ne voyons pas ou que
nous ne voulons pas admettre. L’Eglise est celle qui, en
dernier lieu, confirme une vocation au nom de Dieu et pour
le
service de l’humanité.
Il n’est
pas toujours facile de trouver sa vocation. Celle-ci découle
de mes capacités et de mes talents qui me permettent
d'agir. Il faut se servir de ce que Dieu nous donne pour accomplir
sa volonté. Un critère de discernement de
la vocation est la sérénité que l'on tire
de son état. La vocation est alors la réponse à
ce que je ressens, ce que je désire, ce que j'aime
faire.
Sachons enfin que
notre désir ne sera jamais complètement comblé
car au fond c'est le désir de Dieu que nous avons tous
en nous…
Aide-nous
Seigneur à trouver et à vivre notre vocation !
Thomas
N. et Emmanuel A. pour l’AEJP.