Signes et témoins


Les Eglises dans la tempête

Jean Savoie, spiritain

Nous ne pouvons vivre notre vie spirituelle sans compatir au sort qui est fait aux autres. Depuis quelques décades les conflits ne sont plus des grandes guerres " mondiales ", mais des agressions locales sans fin provoquées par des situations d’injustice à l’échelle plus large et parfois mondiale. Les Eglises qui annoncent l’évangile de la paix des cœurs et des peuples, se voient impliquées dans les conséquences graves de ces conflits. Nous relevons combien depuis le Concile Vatican II les papes et les Evêques ont travaillé en actes et en paroles à construire une culture de paix entre les hommes sans oublier que la paix est aussi un don de Dieu. Notons d’abord l’action des papes puis celle d’évêques, religieux et religieuses et enfin celle de divers groupes chrétiens.
Les interventions du Pape sont désormais très fréquentes dans les conflits qui secouent fiévreusement le monde.
Le Concile Vatican II est considéré comme moment d’optimisme semblant oublier combien le monde est parfois dur et agressif. Et pourtant c’est juste avant le Concile que les fusées soviétiques faisaient route vers Cuba, au point de provoquer un nouveau conflit mondial. Le Pape Jean XXIII n’a pas manqué de proclamer fortement les droits de l’homme et la paix des nations. On pense même que la gravité du danger aurait été la raison qui l’a poussé à écrire son encyclique sur la Paix : " Pacem in Terris ". Toute cette lettre est une proclamation des chemins de la paix de Dieu sur la terre des hommes.
" Le droit à la paix "
Mais c’est aussi dans le contextes des droits humains que s’exprime la voix de Jean-Paul II, on peut le citer longuement pour nous laisser pénétrer de la force évangélique de cet appel : " La promotion du droit à la paix assure en quelque sorte le respect de tous les autres droits, car elle favorise la construction d'une société à l'intérieur de laquelle les rapports de force sont remplacés par les rapports de collaboration en vue du bien commun. L'actualité montre amplement la faillite du recours à la violence comme moyen de résoudre les problèmes politiques et sociaux. La guerre détruit, elle ne construit pas; elle affaiblit les fondements moraux de la société et elle crée de nouvelles divisions et des tensions durables. Pourtant, la chronique continue à enregistrer des guerres et des conflits armés faisant d'innombrables victimes. Combien de fois mes Prédécesseurs et moi-même n'avons-nous pas réclamé la fin de ces horreurs! Je continuerai à le faire tant que l'on ne comprendra pas que la guerre est la faillite de tout humanisme authentique.
Grâce à Dieu, beaucoup d'avancées ont été réalisées dans certaines régions vers un raffermissement de la paix. Il faut en attribuer le grand mérite aux hommes politiques courageux qui ont l'audace de poursuivre la négociation même quand la situation semble la rendre impossible. Mais en même temps comment ne pas dénoncer les massacres qui se poursuivent dans d'autres régions, où des peuples entiers sont déracinés de leurs terres et où les maisons et les récoltes sont détruites? Face aux victimes devenues innombrables, je m'adresse aux responsables des nations et aux hommes de bonne volonté, afin qu'ils aillent au secours de tous ceux qui sont touchés, surtout en Afrique, par des conflits atroces, inspirés parfois par des intérêts économiques extérieurs, et qu'ils les aident à y mettre fin. Une démarche concrète en ce sens consiste évidemment à abolir le trafic d'armes vers les pays en guerre et à soutenir les responsables de ces peuples dans la recherche de la voie du dialogue. Telle est la voie digne de l'homme, telle est la voie de la paix!
Ma pensée remplie de tristesse rejoint ceux qui vivent et grandissent dans un contexte de guerre, ceux qui n'ont pas connu autre chose que conflits et violences. Ceux qui survivront porteront pour le reste de leur vie les blessures de cette terrible expérience. Et que dire des enfants-soldats? Peut-on jamais accepter que l'on ruine ainsi des existences à peine commencées? Entraînés à tuer et souvent poussés à le faire, ces enfants ne pourront pas ne pas avoir de graves problèmes quand il leur faudra s'intégrer dans la société civile. On interrompt leur éducation et l'on porte atteinte à leurs capacités de travail: quelles conséquences pour leur avenir! Les enfants ont besoin de paix; ils y ont droit.
Au souvenir de ces enfants, je voudrais unir celui des petites victimes des mines antipersonnel et d'autres engins de guerre. Malgré les efforts déjà accomplis par le déminage, on assiste aujourd'hui à un paradoxe incroyable et inhumain: à l'encontre de la volonté clairement exprimée par les gouvernements et les peuples de mettre un terme définitif à l'usage d'une arme aussi perfide, on n'a cessé de semer d'autres mines même en des lieux déjà assainis.
Des germes de guerre sont également répandus par la prolifération massive et incontrôlée d'armes petites et légères qui, semble-t-il, passent librement d'une zone de conflit à une autre, alimentant la violence sur leur parcours. Il appartient aux gouvernements de prendre des mesures appropriées pour contrôler la production, la vente, l'importation et l'exportation de ces instruments de mort. C'est seulement ainsi qu'il sera possible d'affronter efficacement dans son ensemble le problème de l'énorme trafic illicite d'armes. " (Jean Paul II, Journée de La Paix 1999, n°11)
Les évêques de divers pays, surtout comme conférences épiscopales, font désormais entendre systématiquement ces appels à la paix non seulement dans les conflits les plus ouverts mais aussi dans les situations moins visibles mais tout aussi opprimantes pour les personnes. Voici quelques extraits. (Pentecôte sur le Monde)
Face à l'aggravation de la crise en Centrafrique, passée sous silence complet des médias, les évêques prennent la parole. Mgr Paulin Pomodimo, président de la Conférence épiscopale de Centrafrique, écrit, le 19 décembre 2002:
"A Damara, (60 km de la capitale), la population a servi de bouclier humain aux rebelles lors des bombardements de l'aviation libyenne, présente en Centrafrique pour appuyer les troupes gouvernementales. Les conditions de vie des 660.000 habitants du diocèse de Kanga-Bandoro (350 km au nord-ouest de la capitale) et de plus d'un demi million de personnes dans la zone du diocèse de Bossangoa (300 km au nord de Bangui) sont particulièrement graves. L'hôpital de Batangafo est en rupture de stock de médicaments. La ville a été pillée par les rebelles de François Bozizé avant d'être bombardée par l'aviation libyenne. La population s'est réfugiée dans les champs. La ville martyre est Bossangoa, devenue depuis un peu plus d'un mois le fief des rebelles. La liste des immeubles détruits compte l'hôpital régional, le bloc opératoire, le dépôt pharmaceutique préfectoral, les locaux de la mairie, les sièges de la coopération allemande et d'une ONG italienne, le centre culturel catholique, les installations de la société centrafricaine de télécommunications. L'évêché a été démoli avec une rare violence, on ne sait pas pourquoi. Des missionnaires ont été frappés, ligotés, torturés et un prêtre centrafricain ainsi qu'un journaliste de la radio du diocèse et 2 gardiens tués.
Avant que la Centrafrique ne sombre dans un tourbillon de violence, nous appelons les grandes puissances et la communauté internationale à tout mettre en oeuvre pour faciliter la tenue du dialogue politique sans exclusive. L'Église condamne la violence sous toutes ses formes. Elle prône l'amour, la paix, la justice, le respect de la personne humaine, le pardon, la tolérance, la réconciliation".
Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville et président de la Conférence épiscopale du Congo s'adresse dans La Semaine Africaine au pays tout entier, au moment de l’enterrement du P. Jean Guth , spiritain le 1er octobre 2002:
" Pris en otage, sans raison, depuis le 30 mars 2002, le P. Jean Guth vient de mourir après avoir subi des violences de toutes sortes (sévices multiples et répétés, coupure totale du tendon, brisure de plusieurs dents, manque de soins et de nourriture). II vient allonger la liste des serviteurs et servantes de Dieu , victimes des violences politiques au Congo. Le scandale est que l'Église, qui est la première victime des hommes en armes, de quelque côté qu'ils soient, est accusée de ne rien faire pour défendre et protéger ses membres et ses biens.
Au Congo, comme partout ailleurs, l'Église a la mission d'éveiller et de former les consciences. C'est dans cette perspective qu'elle a prôné et privilégié la voie royale du dialogue dans ses contacts avec l'État à qui revient la mission d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Devant la stagnation économique de notre pays et ces guerres civiles malheureusement génératrices d'énormes revenus pour certaines personnes, l'Église rappelle que les Congolais ne doivent pas continuer à être des loups pour leurs frères et sœurs. Entretenir les guerres pour en tirer d'énormes richesses, au mépris des souffrances de ses propres compatriotes, est immoral et indigne. L'Histoire du Congo ne peut continuer à être celle des souffrances, des larmes et du sang. Nous prions pour que le sacrifice du P. Jean Guth, qui s'ajoute à celui de tous les martyrs de ce pays, nous obtienne justice, réconciliation, paix et prospérité".

Venues de toute la République Démocratique du Congo, 114 Sœurs, responsables de congrégations de religieuses, interpellent autorités et instances extérieures au nom de leur peuple. De Kinshasa, le 24 novembre 2002, elles parlent.

"Après un travail d'analyse, nous dénonçons la violence sous toutes ses formes, les massacres, les assassinats, les mutilations, les viols de femmes, les enlèvements et les disparitions. Le pillage des richesses du sol et sous-sol, véritable mobile, de la guerre par des puissances étrangères, en collaboration avec des nationaux au mépris de la vie humaine. Les pillages répétés des populations déjà appauvries, par la guerre et ses conséquences, obligées de fuir leurs maisons pour la forêt. Plusieurs religieuses dépouillées de tout, à l'instar du peuple, vivent des mois entiers en brousse et certaines y ont même perdu la vie. Le manque de liberté d'expression, d'information et la manipulation de celle-ci laissant croire que la guerre est finie alors qu'elle continue- ses ravages. Le manque de libre circulation des personnes et des biens. La multiplication exagérée des taxes. La prise en otage des populations par les différents groupes armés. Le primat des intérêts privés et égoïstes au détriment de ceux de la nation de la part de la majorité des politiciens et autorités administratives : course au pouvoir, à l'avoir, recherche de la promotion personnelle, ainsi que celle de sa tribu ou région. La course aux armements et l'usage des mines antipersonnelles à l'encontre des accords internationaux. Notre Foi en Jésus, mort et ressuscité nous permet de croire que la vie triomphe de la mort. À vous, gens de notre peuple, nous demandons pardon si parfois nous sommes absentes des lieux où vous luttez et souffrez. Nous nous engageons à faire notre possible pour accompagner et promouvoir la vie. À nos autorités, nous disons : Mettez l'intérêt suprême de la nation avant vos intérêts personnels et favoriser ce qui vous unit comme fils d'une même famille. Cessez d'acheter des armes qui nous détruisent. Le peuple est fatigué. Arrêtez la guerre et le bradage de nos richesses. Mettez-vous au service de la nation. "
En France, des associations chrétiennes humanitaires ou de défense des Droits de l'homme ont cosigné, le 15 janvier, un appel à dire non à la guerre que les Etats-Unis préparent contre l’Irak..
Une action militaire contre l'Irak est partout présentée comme inévitable. II faut s'y opposer. II en est encore temps.
Notre foi chrétienne nous appelle à un engagement renouvelé en faveur de la paix. Nous refusons toute violence exercée en dehors des cas délimités très précisément par l'éthique et par le droit international: il est immoral et illégal de recourir aux armes tant qu'elles ne constituent pas un " ultime recours " pour contrer une menace grave et actuelle contre la paix. La notion de " guerre préventive " , notamment, est inacceptable. Comme le rappellent les évêques de France: " pour régler les différends entre nations, la guerre ne saurait être considérée comme un moyen parmi d'autres, que l'on pourrait choisir en fonction de considérations d'intérêt ou d'opportunité ". Avec la Fédération protestante de France et de nombreuses Églises des États-Unis, nous rappelons qu'actions militaires et sanctions économiques contre l'Irak n'ont fait que renforcer le régime tyrannique de Saddam Hussein.
La guerre qui s'annonce aujourd'hui aurait des conséquences dramatiques. Elle ferait des milliers de morts. Le peuple irakien en serait la première victime. Notamment les femmes et les enfants.
Le fossé de méfiance et parfois de haine, entre les pays occidentaux et les peuples de cette région, se creuserait. Une action militaire contre l'Irak donnerait raison aux extrémistes qui perçoivent notre monde comme dominé par l'opposition entre " civilisations ", voire - cruelle souffrance pour les croyants que nous sommes - entre religions! Le sentiment que les résolutions de l'ONU sont appliquées selon " deux poids, deux mesures " dans la région en serait encore renforcé. Les discours que nous tenons sur la démocratie et les droits humains comme valeurs universelles en seraient frappés de discrédit.
Citoyens français, nous pouvons encore influer sur les décisions à venir. La France dispose d'un droit de veto au Conseil de Sécurité. Faisons connaître massivement au Président de la République notre volonté de voir notre pays s'opposer à cette "aventure sans retour " que serait la guerre.
Nous pouvons aussi faire connaître notre opposition à notre député, puisqu'un débat au Parlement est prévu avant tout engagement des forces françaises.
Aux croyants de toutes confessions, nous proposons de prendre des initiatives inter-religieuses pour manifester leur désir de paix.
Quand menacent la résignation et le découragement, que Jésus, le " Prince de la paix ", maintienne en nous l'Espérance, lui dont nous venons de célébrer la présence au cœur de notre histoire. Qu'il nous donne le courage d'être les artisans de sa paix au milieu des violences de ce monde. Paris, le 15 janvier 2003.
(ACAT, CCFD, Cimade, Communauté Mission de France, Congrégation du Saint-Esprit, Justice et Paix-France, MIR, L’Œuvre d'Orient, Pax Christi, Secours catholique, Société religieuse des Amis, VEA)
Les Evêques du Venezuela ont fait lire un communiqué dans toutes les églises, avant même la grève du 2 décembre dans ce pays. Il y apparaît clairement le lien entre la vie chrétienne et la paix.
1. C'est avec notre espérance fondée en Christ, "Prince de Paix " (Is 9, 5), que nous, évêques du Venezuela, adressons ce message à nos frères dans la foi et à tous ceux qui vivent dans ce pays. Nous voulons, par ce message urgent, toucher la conscience de tous les Vénézuéliens, notamment de ceux qui se trouvent au gouvernement, dans l'opposition et dans la société civile en général, et dont dépendent le présent et l'avenir de la nation.
2. Dans notre document du mois de juillet 2002, " Au service de la réconciliation ", nous regrettions que notre appel du mois de janvier de la même année, publié sous le titre " Le dialogue, chemin de la paix ", n'ait " malheureusement pas eu l'écho escompté, et que le conflit ait débouché sur les terribles événements du mois d'avril " (Coup d’état contre le Président Chavez).
3. Aujourd'hui, la situation s'est encore fortement aggravée. Notre pays n'a jamais été aussi divisé ni meurtri par les affrontements. De plus, il souffre d'une détérioration évidente de ses institutions. La population angoissée est victime de la pauvreté et du chômage. Enfin, la vie en société est menacée par le conflit armé. Pour toutes ces raisons, notre message est un appel intense à la survie et à la recherche d'une solution pacifique au problème. C'est le courage de l'immense majorité de notre peuple qui nous stimule. Car ce peuple, bien que marqué de différences, aspire à l'entente, à la démocratie et à la paix.
4. II est urgent de nous unir. Ceux d'entre nous qui aiment cette terre, pour y être nés ou pour y avoir fait leur vie, doivent faire du Venezuela une " maison commune " . Un lieu où chacun de nous puisse trouver sa place et respecter l'autre. Un pays ou chacun puisse se comprendre et s'entraider, sans exclure, sans effrayer ni persécuter, et sans être un motif de crainte pour qui que ce soit. Une maison où nous ne nous imposerions pas par les armes et où il n'y aurait ni vainqueurs ni vaincus dans cette lutte où personne ne triomphe. Une maison où les relations sociales ne seraient pas dictées par la haine, et où le succès ne serait pas le fruit de la violence.

Les Evêques du Ruanda le 13 juin 2002 ont envoyé à tous les Rwandais le message intitulé " pour une justice qui réconcilie " pour rétablir un climat de paix basé sur la justice dans ce pays si éprouvé depuis 10 ans :
" Nous vivons des temps qui demandent du courage; reconnaissez qu'il n'y a pas de paix possible qui ne soit basée sur la justice, mais aussi qu'une justice qui reconstruit et réconcilie les familles va de pair avec le pardon et l'acceptation mutuelle…
Nous vous exhortons à rechercher ce qui contribue à la réconciliation de la famille rwandaise. Si nous voulons la paix, que le coupable reconnaisse sa faute et en demande pardon; que celui qui a subi le mal n'en reste pas prisonnier et ne continue pas de considérer l'autre comme un ennemi; de même que tu aspires à l'indulgence et à une confiance renouvelée après l'erreur et la faute, accepte aussi que d'autres commencent une vie nouvelle après leurs fautes, et accorde-leur ton pardon.
Tous ensemble, engageons-nous à construire un pays paisible que nous allons léguer à nos enfants sans leur laisser des déchirements et des haines réciproques qui n'en finissent pas.
21. Frères et sœurs dans le Christ, notre pays est passé par des épreuves indicibles. Torturer et déshonorer les enfants de Dieu, s'adonner aux tueries et aux pillages, et à toutes sortes d'infractions, tout cela a mis à rude épreuve les relations fraternelles qui nous caractérisaient. Le génocide a été conçu et exécuté au Rwanda. Par ceux qui étaient des frères. La foi que nous avons toujours célébrée a été comme voilée par un brouillard, au point que des chrétiens se sont adonnés à des actes honteux. Nous avons dénoncé cet opprobre, mais il a quand même eu lieu. Tout de même, grâce à leur foi, certains ont eu un comportement héroïque, se portant au secours de ceux qui étaient dans la détresse, jusqu'à perdre leur propre vie.
22. Les huit années qui viennent de s'écouler, nous les avons consacrées à ranimer la vie, et à donner une solution aux problèmes divers qui étaient des conséquences de cette catastrophe. Parmi ces problèmes, le plus important semble être celui d'une justice équitable, visant à punir le coupable et à libérer l'innocent, et enfin à réconcilier les Rwandais entre eux. "

Ainsi justice, paix et joie dans l’Esprit Saint sont tout à fait liées comme le dit Saint Paul. Depuis le Concile cette grande idée a été répétée de diverses façons. Le développement a été déclaré par Paul VI comme nouveau nom de la paix. Il est apparu aussi que la solidarité était indispensable à la construction de la paix. Plus spirituellement encore, c’est la communion entre groupes et personnes qui exprime au plus profond cet état de paix dans l’Esprit Saint.

Notre prière chrétienne pour la paix et pour notre progrès spirituel dans l’Esprit Saint est particulièrement bien exprimée dans la prière de Jean Paul II dans les pages qui suivent.