Signes et témoins



Marcel VAN, la force des petits (1928-1959)
Témoin Esprit-Saint 224 : Signes et témoins

Signes et témoins


d’Orient : l'enfant aux mains vides.

Père Marie-Michel4

« La sainteté, c’est une vie
où il faut changer la tristesse en joie »

>             En commençant à suivre ici quelques repères de l’itinéraire spirituel du petit Van, il faut avoir présent à l’esprit la joie du Christ lorsqu’il a proclamé : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits » (Lc 10, 21). En effet, marchant sur les traces de Thérèse de Lisieux, Van va vivre son chemin de baptisé en cette enfance spirituelle dont Jésus  a fait le cœur de son Evangile : « Quiconque n’accueille pas le Royaume de Dieu en petit enfant n’y entrera pas » (Mc 10, 15).
            Je conseille donc de lire d’abord la vie de ce petit vietnamien (1928–1959) pour saisir les lignes fortes de sa spiritualité. En le suivant pas à pas, on verra combien toute sa vie est un combat pour assumer et dépasser le côté désespérant de l’existence. Comme nous, il est passé par les peurs et les découragements. Mais plus que nous, il s’est laissé faire… et au cœur de son extrême fragilité, l’Esprit lui a révélé la puissance de l’enfance. Il l’a mené vers la victoire de la foi (1 Jn 5, 4).

1-  Petit et saint ?

La vie de Van est traversée par une question essentielle qui revient toujours : existe-t-il une sainteté pour les petits ? Il a tellement parcouru de vies de saints « sans en trouver un qui ait ri et se soit montré espiègle comme lui5 ». Pour eux, tout semble à la fois si rigoureux dans la pénitence et si extraordinaire dans la mystique que Van en est persuadé : « Malgré mon immense désir d’arriver à la sainteté, écrit-il, j’avais la certitude que jamais je n’y parviendrais… »
Appelé de l’intérieur et découragé de l’extérieur, il vit douloureusement ce paradoxe. Victime d’une hagiographie douteuse où la fragilité semble absente, il ne comprend toujours pas une sainteté sans cette liberté de cœur propre à l’enfance évangélique. Comme il aurait aimé « l’appel universel à la sainteté dans l’Eglise » lancé par le concile Vatican II et dont il est avec d’autres un prophète :

« En tous, Il a envoyé son Esprit pour les pousser intérieurement à aimer Dieu de tout leur cœur… (Mc 12, 30), et aussi à s’aimer mutuellement comme le Christ les a aimés (Jn 15, 12). Appelés par Dieu… les disciples du Christ sont véritablement devenus, dans le baptême de la foi, fils de Dieu, participants de la nature divine et, par conséquent, réellement saints. Cette sanctification qu’ils ont reçue, il leur faut donc, avec la grâce de Dieu, la conserver et l’achever par toute leur vie… Il est donc bien évident pour tous que l’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur état et leur rang…6 »

            Van porte l’intuition de ce souffle évangélique en son cœur. Alors, existe-t-il une voie de sainteté à la mesure de sa petitesse ? Une sainteté où la simplicité de l’enfance prédomine ? Grande est son attente : « je cherchais donc un saint tel que je me le figurais, mais où était-il donc caché pour que je ne le trouve nulle part ? De moi-même, je n’osais inventer une voie nouvelle…7 » Cependant, il a maintenant 14 ans et vient de prendre une résolution pleine de promesses : « Ne jamais mépriser les petites choses… » Thérèse n’est pas loin…

2-  Le livre qui change tout.

Eté 1942. Après six mois passés au petit séminaire de Lang-Son (Nord Vietnam), Van rejoint la cure de la paroisse sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de Quang-Uyên. Là, dans ce petit bourg en bordure de la frontière chinoise, il va continuer ses études en vue de devenir prêtre.
Un soir, durant l’adoration du Saint Sacrement, le désir de la sainteté vient à nouveau brûler son cœur. Cela est si fort qu’un trouble le saisit : « Pour avoir osé devenir un saint, écrit-il, j’avais peur d’avoir commis un péché et je cherchais des tas de raisons pour réprimer ce désir… » Van accuse ici le poids d’une approche jansénisante de la vie chrétienne où la miséricorde a peu de place. Mais, comme souvent, il a le réflexe marial et se jette aux pieds de Notre Dame des grâces avant de quitter la chapelle :

« O Mère chérie, je vous supplie de me donner un signe qui me permette de comprendre si la pensée qui torture mon cœur vient de Dieu ou du démon… »

            L’influence de Marie ne se fait pas attendre. Le voici qui se dirige vers la salle d’étude. Il se plante devant le rayon des hagiographies et se sent poussé à en lire une dernière. Une idée le traverse et il étale toutes ces vies de saints sur une table. Puis, les yeux fermés, il supplie la Sainte Vierge et fait ensuite tournoyer son bras par trois fois au-dessus des livres. Sa main se pose sur un seul… Va-t-il enfin avoir une réponse ? Quel que soit le livre, il promet de le lire. Instant décisif :

« J’ouvrais les yeux… Ma main était posée sur un livre que je n’avais encore jamais lu. Je le saisis et en regardais le titre : ‘Histoire d’une âme‘. »

            À vrai dire, Van reste méfiant. Cette Thérèse de l’Enfant-Jésus risque d’être comme les autres : admirable, mais si peu imitable ! Mais il tient sa promesse et commence à écouter cette carmélite :

« À peine avais-je lu quelques pages que deux torrents de larmes coulèrent de mes yeux… Elles exprimaient la joie débordante de mon âme… »

            Il est bouleversé par les intuitions de la petite normande qui décrit d’emblée le jardin de Jésus : « Si Dieu ne s’abaissait que vers les fleurs les plus belles… son amour ne serait pas assez absolu, car le propre de l’Amour, c’est de s’abaisser jusqu’à l’extrême limite… » Van est ébloui et se sent traversé par un souffle libérateur : « Je compris alors que Dieu est Amour et que l’amour s’accommode de toutes les formes de l’amour. Je puis donc me sanctifier au moyen de toutes mes petites actions… Un sourire, une parole ou un regard pourvu que tout soit fait par amour. Quel bonheur ! Thérèse est la réponse à toutes mes questions sur la sainteté. Désormais, je ne crains plus de devenir un saint. J’ai enfin trouvé ma voie ! »

3-  L’irruption d’une sœur.

Le lendemain, Van se réveille avec une telle impression de légèreté que dès qu’il se rend à l’autel de Marie, sa prière coule de source :

« Sainte Vierge, ma Mère, veuille me guider dans ma nouvelle voie. Apprends-moi à aimer Dieu avec une immense confiance… Que je sois enveloppé de ton amour comme Thérèse l’a été autrefois. Qu’elle soit mon guide dans « sa petite voie… »

            À 14 ans, l’Histoire d’une âme ne le quitte plus. Il lit et relit ces pages où tout lui parle. C’est comme si son propre mystère intérieur lui était dévoilé par Thérèse à travers sa voie d’enfance : « Je sens que Dieu a imprimé en moi l’attitude de l’enfance comme un don inné ». Et un jour qu’il prie très fort la petite carmélite, un choix s’impose à lui : « J’allais m’agenouiller au pied de la statue de sainte Thérèse et je lui dis de tout mon cœur : « Thérèse, tu seras ma sœur. »
            Autour de lui, on se pose des questions sur sa joie nouvelle. Ses meilleurs camarades ont tous dans la paroisse une « sœur spirituelle » et se moquent de Van qui n’en a pas. Il leur donne ce défi : « Vous pensez que je suis entièrement privé de sœur ? Attendez, vous verrez que moi aussi j’aurai une sœur spirituelle… et tout à fait à la mode ! »

            Soudain, une force irrésistible l’attire en direction de la colline. Arrivé au pied, il se laisse tomber sur une pierre et demeure là, immobile, les yeux fixés sur le soleil levant. Mais une question monte en son cœur : « Pourquoi suis-je si joyeux comme quelqu’un qui aurait perdu la tête ? »

4-  « Je t’ai vu dans le regard de Dieu ».

Soudain, dans le silence, il sursaute ! Une voix l’appelle : « Van, Van, mon cher petit frère ! » Il pense que quelqu’un lui joue un tour. Mais la mystérieuse voie insiste : « Encore sous le coup de la stupéfaction, j’entendis de nouveau la même voix qui m’appelait, douce comme la brise8 qui passe : « Van, mon cher petit frère ! »
Il comprend alors que cette voix est spirituelle et s’écrie avec joie : « Oh, c’est ma sœur Thérèse !… » Et il nous faut être bien attentifs à la réponse de l’enfant de Lisieux. Dès sa première intervention, elle exerce sur lui une maternité de lumière et de tendresse qui laisse entrevoir la fabuleuse mission de Van dans l’Eglise du IIIe millénaire :

« Oui, c’est bien ta sœur Thérèse. Je suis ici pour répondre à tes paroles qui ont eu un écho jusque dans mon cœur. Petit frère ! Tu seras désormais personnellement mon petit frère, tout comme tu m’as choisie pour être spécialement ta grande sœur. À partir de ce jour, nos deux âmes ne formeront plus qu’une seule âme, dans le seul amour de Dieu. Je te communiquerai toutes mes pensées sur l’Amour, qui sont passées dans ma vie et m’ont transformée en l’Amour infini de Dieu. Sais-tu pourquoi nous nous rencontrons aujourd’hui ? C’est Dieu lui-même qui a ménagé cette rencontre. Il veut que les leçons d’amour qu’Il m’a enseignées autrefois dans le secret du cœur se perpétuent en ce monde. C’est pourquoi Il a daigné te choisir comme petit secrétaire pour réaliser son œuvre. Cette rencontre est voulue pour te faire connaître ta belle mission. Van, mon petit frère, tu es vraiment pour moi une âme selon mon cœur, tout comme je suis une sainte selon ton cœur. Dieu m’a donné de te connaître depuis très longtemps. Avant même que tu existes, ta vie est apparue dans le regard mystérieux de Dieu, et je t’ai vu dans la lumière de ce regard… Et voici que Dieu m’a confié le soin de veiller sur toi comme l’ange gardien de ta vie. Ainsi, j’étais toujours avec toi, comme une mère tout près de son enfant. Grande était ma joie quand je voyais dans ton âme une parfaite ressemblance avec la mienne !… Dans sa sagesse, l’Amour divin l’a voulu ainsi… »

            Ainsi, pendant des mois, Thérèse va enseigner son petit frère. À travers les terribles épreuves de sa vie et les duretés de certains milieux d’Eglise, il a tant souffert d’un Dieu défiguré par les hommes… Un Dieu que lui, Van, pressentait Amour infini. Mais, dominé par son milieu, il n’osait y croire avec une entière liberté. Ainsi, Thérèse va restaurer en son cœur le vrai visage de Dieu qui libère de la peur : « Petit frère chéri ! Dieu est notre Père bien-aimé ! Je voudrais te rappeler sans cesse ce nom si doux. Désormais, je veux que tu gardes le souvenir habituel de ce nom d’« Amour » et que jamais tu ne prennes un air soucieux ou une attitude craintive en présence de l’Amour infini du Père. Oui, souviens-toi toujours que Dieu est Père et qu’Il t’a souvent comblé au-delà de tes désirs… N’aie jamais peur de Dieu. Il ne sait qu’aimer et désirer être aimé… »
            Thérèse lui découvre donc « le bonheur d’être enfant de Dieu ». La confiance au jour le jour va vaincre en lui toutes les racines de la peur. Plus tard, devenu lui-même un vrai maître spirituel, il écrira à un enfant dans un raccourci saisissant de sagesse : « Se décourager, c’est faire une tâche sur le visage de Dieu… Car on considère qu’Il ne peut rien pour nous… Toutes les inquiétudes qui se présentent à notre esprit sont comme la voix de Dieu qui nous rappelle la nécessité de la prière et de la vraie confiance qui s’abandonne… voilà, j’ai tout dit !… Tout se résume dans la « confiance » et l’« amour ». Mets cela en pratique, et tu vivras toujours dans la paix. »

5-  L’enfant aux mains vides.

Van n’est certainement pas à mettre dans le clan fermé des saints exceptionnels. De la race des petits et des toujours fragiles, il n’a que sa faiblesse et rien que sa faiblesse à offrir à Jésus. Dans la préface qu’il a écrit pour mon deuxième livre, le Père Daniel-Ange signale l’actualité du message de Van :

« Van, c’est la sainteté pour aujourd’hui. Non la perfection morale des supers-cracks, des champions du « self-control », des héros du stoïcisme ou d’impassibilité… mais la sainteté des pauvres, des petits, des fragiles dont la vulnérabilité même s’ouvre à l’Amour… pour que par les blessures faites par la vie, la Vie même puisse être donnée… Van a laissé l’Esprit développer en lui, au maximum, son potentiel baptismal. Il a exercé son pouvoir : devenir enfant de Dieu.9 »

            Dans le sillage de Thérèse, Van a ouvert au cœur de sa vie la porte secrète de l’enfance évangélique. Et dans l’immense désert de sa fragilité, il a découvert que la faiblesse des petits n’était plus une fatalité. Dans une confiance inlassable en la Miséricorde de Dieu, cette faiblesse constamment offerte est devenue le point d’appui de sa vie intérieure… le lieu de rencontre avec Celui qui s’abaisse jusqu’à notre extrême misère pour la transfigurer. Nous passons tellement de temps à la cacher où la nier alors qu’elle peut devenir cette humilité bénie qui fascine le regard du Christ. Ne dira-t-il pas un jour à Van : « Dans le monde, il ne manque pas de grains de sable. Mais, chose étrange… c’est que beaucoup de grains de sable ne savent pas qu’ils sont des grains de sable. Si chaque grain de sable se comprenait à la manière du grain de sable de Lisieux, est-ce que le monde ne compterait pas déjà un grand nombre de saints ?… »

6-  Quand le grain de sable devient étoile…

Nous deviendrons des étoiles dans le ciel du Cœur de Dieu si nous nous découvrons et nous vivons « petits » comme un grain de sable. Alors, l’Amour nous fera entrer dans la sécurité des pauvres et nous goûterons la joie de l’enfant aux mains vides. L’Evangile nous montre que la paix de l’enfance est dans le choix éperdu et réaliste de se reposer à chaque instant sur le Cœur de Dieu. Les enfants de Dieu n’ont d’autre issue que la spiritualité du blotissement et « s’ils évitent les catastrophes, c’est justement parce qu’ils sont convaincus d’être capables du pire par eux-mêmes… Alors ils s’enfoncent dans la petitesse des enfants avec une telle profondeur que Dieu les tient à l’abri dans le creux du rocher…10 »
Cela s’actualise par un simple regard de foi où l’on risque son cœur sur l’Invisible. Attitude d’enfance où tout est sans cesse offert et à refaire. Dépendance filiale d’où l’Esprit fait jaillir une louange inédite « par la bouche des enfants, des tout-petits » (Ps. 8, 2). Science des saints où la seule certitude de la foi est de se savoir aimé11… Van en est un témoin unique : « J’ai la conviction que jamais l’Amour ne refusera d’accueillir le regard d’une pauvre petite âme faible comme la mienne, car il trouve condensé dans ce regard toute la confiance et tout l’amour dont mon cœur est capable… O Jésus, accueille ce regard de ma faiblesse… J’ai la certitude que jamais ton amour ne m’abandonnera, que jamais non plus il ne s’attristera de mes faiblesses. L’Amour me connaît… »

7-  « L’Apôtre caché de l’Amour »

Van avait tout sacrifié pour devenir prêtre, et voici qu ‘un jour Thérèse lui annonce que Jésus attend de lui autre chose… Comme sa sœur Thérèse, il va devenir amour caché et fécond au cœur de l’Eglise. Il désire tant ramener tout contre le Cœur de Dieu les enfants de l’ombre et que tous soient sauvés ! N’écrira-t-il pas un jour à son amie Sau :

« Quand le feu de l’amour de Jésus aura embrasé ton cœur, tu sentiras clairement en ton âme un immense désir de presser sur ton cœur tous les gens de la terre… »

Van révèle ici ce qui déborde de son cœur et une parole de Jésus viendra le confirmer dans sa splendide mission : « Tu seras l’apôtre caché de mon amour ! »
Finalement, après plusieurs signes, il entrera chez les rédemptoristes. Après un temps d’intimité où tour à tour, il dialoguera avec Jésus, Marie et Thérèse… il vivra une longue nuit de la foi. Le 14 septembre 1954, il s’envole de Saigon pour le Nord Vietnam. Son intention est claire : « je vais à Hanoï pour qu’il y ait quelqu’un qui aime le Bon Dieu au milieu des communistes. » Quelques mois plus tard, il est arrêté par des agents de la sûreté qui le considèrent comme « réactionnaire ». Il commence là une véritable passion à la suite de son Maître. Après des années d’emprisonnement et de mauvais traitements, il meurt d’épuisement le 10 juillet 1959.
Dans ces camps de la mort, il laissera un souvenir impérissable par sa patience et son amour. Toujours prêt à écouter et consoler, il constatait : « Tous viennent à moi… Je suis un homme inépuisable. » N’avait-il pas écrit un jour à sa si chère sœur Anne-Marie : « Tê, continue à vivre en paix. Même si la vie est dure, garde la joie, réponds à la vie par des sourires… petite sœur ! Dans notre vie, la souffrance n’existe que pour l’amour… Pour vivre, lève ton regard vers Jésus… » Et plus tard, dans les camps de la mort : « Quant à moi, je ne suis plus qu’un cadavre qui respire… Je suis très faible… Cependant, il me reste l’amour, et avec l’amour une volonté héroïque. Je suis la victime de l’Amour et l’Amour est tout mon bonheur : un bonheur indestructible… »
« Ma puissance se déploie dans la faiblesse » a dit le Seigneur à saint Paul (2 Co 12, 9). Van en est un éloquent témoin par toute sa vie. Comme Thérèse et tant d’autres, il a pris le risque de se laisser aimer par le Christ. Dieu fait des choses mystérieuses dans le cœur de ses enfants… L’enfance sauvera le monde. ¨


4-  Le P. Marie-Michel est cofondateur de l’école « Jeunesse-Lumière » en 1984 ; il avait fondé en 1997, avec Père Marie-Van, le Carmel de la Vierge Missionnaire. Contemplative et missionnaire, cette communauté nouvelle s’enracine dans la spiritualité de Marcel Van et de Thérèse de Lisieux. (Val Saint Joseph, Le Pradier - Teyssières, 26220 DIEULEFIT Tel : 04 75 46 37 49)
5-  Toutes les citations en italiques sont tirées des écrits de Van ; voir la bibliographie à la fin de cet article.
6-  Vatican II, Lumen Gentium, n° 40.
7-  C’est Thérèse qui viendra la lui révéler : « Je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes… » Œuvres complètes, Derniers entretiens, p. 1050.
8- Comment ne pas faire ici le parallèle avec l’expérience d’Elie : « Et après le feu, le murmure d’une brise légère. Dès qu’Elie l’entendit, il se couvrit le visage avec son manteau… » (1 R 19, 13).
9-  L’Amour me connaît, écrits spirituels de Marcel Van, p. 7.
10-  M.D. Molinié, Qui comprendra le Cœur de Dieu, Saint Paul 1994, p. 89.
11-  « Comprendrons-nous jamais combien nous sommes aimés ? Il me semble que c’est bien là la science des saints. » Bse Elisabeth de la Trinité, Lettre 191.


Petite bibliographie sur Marcel Van
- Marie-Michel, L’amour ne peut mourir, vie de Marcel Van, Sarment, Editions du Jubilé, 1990-1998-2001-2006.
- Marie-Michel, L’amour me connaît, écrits spirituels de Marcel Van, Sarment, Editions du Jubilé, 1990-1998-2005.
- Marie-Michel, L’enfant de l’aurore, correspondance de Marcel Van, Sarment, Editions du Jubilé, 1990-1998.

Œuvres complètes de Marcel Van : Tome I : Autobiographie, Editions Saint-Paul/Les amis de Van, 2000. Tome II : Colloques, Editions Saint-Paul/Les amis de Van, 2001. Tome III : Correspondances, Editions Saint-Paul/Les amis de Van, 2006.
- Van l’enfant aux mains vides, collectif sous la direction de Père Marie-Michel, Sarment, Editions du Jubilé, 1999-2004.
- Quel est ton secret, petit Van, collectif sous la direction de Anne de Blaÿ, Editions Saint-Paul/Les amis de Van, 2000.

Repères biographiques de Marcel Van (1928 - 1959).
L'enfance (1928 - 1935)
À la cure de Huu-Bang (1935 - 1941)
Chez les dominicains (1942 - 1943)
Chez les rédemptoristes (1944 - 1956)
Prison et mort (1955-1959) En juillet 1954, après les accords de Genève, le Viêt Nam est coupé en deux. Marcel Van décidera de demeurer dans le Nord, maintenant devenu communiste pour "qu’il y ait au moins une âme pour aimer le Bon Dieu.". Il sera arrêté, le 7 mai 1955 et mis au cachot durant 5 mois. Il mourra le 10 juillet 1959, rongé par la tuberculose et le béri-béri, dans un état lamentable mais consumé par l’Amour. Cet Amour plus fort que la mort (Ct 8, 6).
 Béatification : Le procès de béatification de Marcel Van a été ouvert le 26 mars 1997 au diocèse de Belley-Ars. La béatification de Marcel Van est demandée par l'association "Les Amis de Van" 15, rue de l’Orangerie 78000 Versailles FRANCE Tél : 33 (0)1 39 51 30 90 Mail : amis@amisdevan.org 
Site internet :  http://www.amisdevan.org/ ¨