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Missionnaires et développement

29. Le père Maurice Barbotin.(1920-

Le père Maurice Barbotin est né le 28 avril 1920 à Saint-Malo. Il fait ses études au collège de Saint-Malo, puis il termine dans un petit séminaire de la congrégation du Saint-Esprit. Il n’est pas mobilisé en 1939 à cause de son jeune âge. Mais il refuse le STO. Il est ordonné prêtre le 4 juin 1944.
Le 29 juin 1945, il s’engage comme volontaire pour la durée de la guerre contre le Japon. Il est aumônier dans la 9ème Division d’Infanterie coloniale ; et le 15 novembre 1945, il arrive en Indochine. Aux combats de Cochinchine, il reçoit la croix de guerre. Il est blessé au genou aux combats du Tonkin, le 23 janvier 1946 ; il reçoit la médaille militaire, la croix de guerre avec palme. Réformé, il est démobilisé en France.
Commence alors son parcourt missionnaire. Il est envoyé en Guadeloupe. Il publie « Proverbes créoles en Guadeloupe ». Nommé curé de Saint-Louis de Marie-Galante, en 1950, il reçoit la médaille de l’ordre du mérite nationale pour son action sociale. Il publiera un «  Dictionnaire du créole de Marie-Galante ». Membre de la société d’histoire de la Guadeloupe, chevalier de l’ordre des arts et des lettres, il devient aumônier militaire de la Guadeloupe en 1967. La même année, il est fait commandeur de l’ordre national du mérite. Il fera éditer encore « Archéologie antillaise ».
En 1987, il part pour la Guyane où il va retrouver son frère Yves. Il est curé de Maripasoula, aumônier militaire du Haut Maroni. Il publie « Counamama, camp de la mort » en 1998, livre qui raconte le calvaire des prêtres déportés en Guyane pendant la révolution de 1789 , et qui sert de base à une recherche à l’évêque de Cayenne pour une possible béatification de certains de ces martyrs de la Foi. (une dizaine sur 300 qui ont été déportés en Guyane). La même année, il devient curé d’Iracoubo. Le père publie encore en 2001 « Marie-Galante en Guadeloupe, sa vie créole, son guide historique ».
En 2003, il entre à la maison spiritaine de Cayenne, rendant encore des services dans les chapelles de Saint-Denis et Saint-Martin de Pores. Fatigué, il doit regagner la maison de retraite de Langonnet, en Bretagne. Il a du temps pour prépare un autre livre : « Le Créole de la Désirade ». Il est toujours vivant. (à ce jour 11 juin 2012)


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