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50. Le Père Alphonse Lanselaert (1923- )
Le père Alphonse est né le 30 octobre 1923, à Nosseghem, Brabant, (Belgique) de
Arthur et Antonia Maes. Il fait ses vœux perpétuels le 16 septembre 1946 et est
ordonné prêtre à Louvain le 12 mars 1949.
Il part alors au Congo belge où il va rester jusqu’en 1979. Il est
d’abord nommé à Kibombo où il est directeur d’école primaire d’octobre
1949 à septembre 1950. Il est ensuite professeur au petit séminaire de
septembre 1950 à octobre 1952. Il dirige l’école de Katako d’octobre
1952 à mars 1954. Il revient ensuite à Kibombo de juin 1955 à avril
1958. D’octobre 1958 à novembre 1960, il est à Kindu. En novembre 1962
il arrive à Lokamin où il restera jusqu’en avril 1963. Puis, il revient
à Kindu où il est surtout procureur. D’octobre 1971 à mars 1974, il
missionne à Tokolote.
Le père Lanselaert a bien appris la langue Swahili parlée au Kenya,
Tanzanie, Ouganda, Rwanda, Burundi,Malawi, Zambie, nord du Moçambique,
l’est du Congo démocratique, le sud de la Somalie, soient près de 80
millions de personnes. Le 10 octobre 1983, il fait éditer un
dictionnaire Swahili-Français, ouvrage de 664 pages, aux éditions
Karthala. C’est le fruit de longues années de recherches, d’études, de
travail. C’est le premier ouvrage en cette langue swahili qui est écrit
suivant la graphie internationale… Il publiera en 1988 un livre
d’ethnologie : « Code de savoir-vivre selon la tradition
orale ».
Le père Alphonse est maintenant (2015) en retraite en Belgique. Le père Louis Coste est né à Villemagne (34) dans une famille de
viticulteurs…Il fait ses études secondaires au collège Barral de Castres
jusqu’à la Terminale. Il obtient le baccalauréat philosophie, latin,
grec et entre au noviciat spiritain d’Orly. Le 28 octobre 1927, il était
ordonné prêtre.
L’année suivante, il reçut son affectation. Il était nommé professeur de
mathématiques et de sciences physiques à Cellule (Puy de Dôme). Le
Provincial lui demanda en même temps de préparer une licence à
Clermont-Ferrand. Ses études supérieures, menées de front avec
l’enseignement s’échelonnèrent de 1928 à 1938. En 1939, il est mobilisé
comme lieutenant à Moulins… Démobilisé, il est chargé aussi de
l’économat. Ce n’est pas évident, en temps de guerre et de rationnement
de nourrir 150 jeunes. Avec son side-car muni d’un moteur à gazogène,
puis un camion, il parcourt les fermes des environs afin de ravitailler
la communauté…Après l’économat de Cellule, il fut nommé à celui de
Chevilly. A côté du troupeau de bovins, des champs de céréales, du grand
jardin, il lança un élevage de cochon qui fut connu dans toute la région
et value des prix aux frères éleveurs…Il était en même temps aumônier du
sanatorium de Chevilly de 1959 à 1964.
Tout au travers de ses activités multiples, des recherches d’arithmétique
pure le passionnent. Il était en contact avec les mathématiciens du
Centre Poincaré. Il dépose successivement cinq brevets d’inventions
agréés, à La Haye, concernant les calculatrices électroniques. Il met au
point en particulier,une machine à voter qui sert pour les chapitres de
la congrégation à Chevilly.
Nommé économe à la Rue Lhomond, la maison du Supérieur général à Paris,
il est en même temps aumônier de l’hôpital Curie. En 1972, il prend un
temps de repos à Saint-Ilan, en Bretagne. En 1974, il reprend du service
comme aumônier des Sœurs de Cluny à Anthony. Mais ses forces déclinent
et il décède le 16 août 1980 à Chevilly.
Père Roger Tabard, archiviste général
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