Père Christian AINE
Décédé à Medjugorge (Bosnie) le 9 mai 2003, âgé de 82 ans.
Né : 17/3/21, Meudon (92). Profès : 9/10/41, Piré. Prêtre : 5/4/47, Chevilly.
AFFECTATIONS :
GUADELOUPE : Sém de Blanchet (48-54) ; Gourbeyre (55-56) ; Pointe-à-Pitre :
Sacré-Cur (56) ; Massabielle (56-58) ; St Pierre et Paul (58-65) ; Supérieur du
district Guadeloupe-Martinique (65-70) et du district de Guadeloupe (70-72) ; Basse-Terre
(69-70) ; Prise d'Eau (70-73).
SUISSE : Fribourg (73-74).
GUADELOUPE : Morne à l'Eau (74-75) ; Port-Louis (75-78).
MARTINIQUE : Fort de France (78-99, Foyer de charité de Trinité) ; Le Prêcheur
(99-2001) ; Maison des Spiritains (2001-2003).
En parcourant la vie du P. AINE, on peut s'étonner du grand du grand nombre
d'affectations et de lieux de service qui ont jalonné sa vie missionnaire. Chez lui, ce
n'était pas la marque d'une instabilité à tenir à la même place, mais le signe d'une
grande disponibilité à aller là où ses supérieurs le lui demandaient, une attitude
bien conforme à la vocation de Spiritain.
À mon arrivée en Guadeloupe en 1966, j'ai eu la chance d'être accueilli par le Père
Christian qui était alors supérieur des Spiritains de Guadeloupe et de Martinique. Il a
ensuite accompagné mes premières années d'apostolat et j'ai pu apprécier son écoute
et son soutien fraternel. J'ai même eu la joie de vivre en communauté avec lui pendant
un an : une année agréable et fructueuse qui m'a préparé à prendre à sa suite le
flambeau de supérieur des confrères de Guadeloupe. Étant toujours resté en
correspondance avec lui, je pourrais donner de nombreux témoignages de sa vie, mais
d'autres que moi l'ont aussi connu et apprécié et ils sont mieux placés pour en parler.
Un premier témoignage d'un confrère spiritain de Guadeloupe : " pour des milliers
de Guadeloupéens, le P. Christian AINE était un homme "juste" comme St Joseph
était "Juste". Il n'était pas brillant, il était lumineux ! Après l'avoir
rencontré, on se sentait mieux, changé, capable de progrès."
D'autres témoignages des membres du Foyer de charité de Trinité :
"Le Père Christian a toujours été à l'écoute de ceux qui sollicitaient son
ministère et il a vécu de son mieux le souhait de Marthe ROBIN disant que "le Foyer
de charité serait l'oasis vivifiant des âmes angoissées et découragées et des
pécheurs endurcis et sceptiques
la maison du cur ouverte à tous."
"Maintenant que le Seigneur l'a rappelé alors qu'il était en pèlerinage à
Medjugorje auprès de celle qu'il a tant priée et tant fait connaître, nous sommes sûrs
de son intercession pour l'Eglise en Guadeloupe et en Martinique, et pour nous tous qui
lui devons une si grande reconnaissance."
Unis à ses frères et surs, à ses nombreux neveux et nièces, à ses confrères de
Guadeloupe, de Martinique et à tous ses amis Antillais, nous pouvons faire nôtre son
message d'adieu, ses derniers mots écrits sur une carte de Medjugorje, cri du cur
à la fin de sa course : "Magnificat Deo gratias."
Jean Pédrono