Le Père Louis ANGLADE,
1901-1973


Né le le, novembre 1901 à Salsigne dans le diocèse de Carcassonne, Louis Anglade fit ses études secondaires au petit séminaire de Conflans près de Paris ; puis, à 19 ans, il entra au noviciat d'Orly, où il fit profession le 3 octobre 1921.

A la fin de son service militaire en Allemagne, Mgr Paul Rémond, évêque des Armées, contresigna l'appréciation de l'Aumônier militaire, le 2 octobre 1923 : "M. Louis Anglade.est un excellent religieux qui a accompli son service militaire avec autant de conscience que s'il accomplissait une mission religieuse. Très aimé, très estimé, avait une influence très heureuse sur ses camarades." Tel il restera, toute sa vie.

Ordonné prêtre le 28 octobre 1926, il prononça sa consécration àl'apostolat le 10 juillet 1927, et fut affecté à Madagascar, où il passera 46 ans, dans le diocèse de Diégo-Suarez, sous la juridiction de Mgr Fortineau, de Mgr Wolff et enfin sous l'autorité de l'évêque malgache Mgr Albert Tsiahoana.

D'abord vicaire à la cathédrale de Diégo-Suarez, il sera surtout missionnaire à Antalaha. Il y fit deux séjours, le premier de 5 ans, de 1928 à 1933, le second de 30 ans, de 1939 à 1969. Entre ces deux séjours à Antalaha, il fut supérieur de Vohémar de 1933 à1936, puis de Maroantsetra de 1936 à 1939, et revint à Vohemar de 1969 à1971.

Pendant son dernier congé en France, en 1971, au cours duquel il tint àparticiper à une session d'initiation à l'Action Catholique, il fêta ses 50 ans de vie religieuse.

Le docteur l'autorisa, malgré les inquiétudes que donnait sa santé, a repartir à Madagascar : "Ses problèmes de santé, disait le spécialiste, resteraient les mêmes s'il restait en France, mais son moral serait sûrement moins bon."

Affecté à Ampanefena, il prit bien sûr les précautions qui s'imposaient ; mais son zèle apostolique restait le même, on le trouvait encore à moto sur les pistes inondées. Quelques mois après son arrivée, il dut se rendre àl'hôpital d'Antsiranana (nouveau nom de Diégo-Suarez) ; selon les dernières nouvelles qu'il envoya, il attendait d'être opéré. Mais c'est la mort qui fut la première au rendezvous, le 23 février 1973.

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