Père Roland BARQ
Décédé à Chevilly-Larue le 6 août 2003, à l'âge de 80 ans.
Né: 4/3/23, Rouen. Profès: 2/10/42, Cellule. Prêtre: 2/7/50: Chevilly.

AFFECTATIONS :
MADAGASCAR: Andriamena (51-56) ; Majunga (56­63).
ITALIE : Séminaire français (63-69, Recteur).
MADAGASCAR : Tsaratanama (70-72) ; Marovoay (72-78) ; Majunga (78-88, vicaire épiscopal -88-92, supérieur du petit séminaire - 93-2001, maison Libermann).
FRANCE Chevilly (2001-2003).


Né à Rouen, Roland Barq y fit ses études primaires et entra au petit séminaire diocésain. Il continua ensuite sa formation chez les Spiritains

Si on veut définir le Père BARQ, c'est le terme de fidélité qu'il convient d'adopter : fidélité à sa vocation, à son ministère, à sa famille, à ses amis, à ses confrères. Comme la plupart des Spiritains, il était discret sur sa famille mais entretenait avec elle une correspondance abondante et suivie. Il avait gardé aussi des relations assidues avec son diocèse de Rouen, conservait une grande reconnaissance envers certains prêtres qui avaient accompagné sa vocation et suivait l'évolution de son diocèse avec grand intérêt. Il parlait volontiers de son séjour dans les chantiers de jeunesse pendant la guerre. Il aimait beaucoup Rome, que ce soit la ville des temps anciens ou celle des papes. Il estimait comme une grande grâce d'y avoir vécu le temps du Concile Vatican Il. Enfin toute sa vie missionnaire fut marquée par son attachement à sa première mission : Andriamena.

Il avait un don particulier pour l'organisation des fêtes, des kermesses et des célébrations de toutes sortes.

Dans son ministère, le Père BARQ était plutôt traditionnel mais il n'imposait pas ses idées. Il pouvait souffrir de l'opposition ou des critiques mais il n'en faisait jamais état. Il a su conserver l'amitié de ceux qui ne pensaient pas comme lui, Il fut indiscutablement un éducateur né et un formateur passionné de prêtres.

Les engagements qu'il avait au séminaire ou à la cathédrale de Mahajanga supposent une maîtrise intellectuelle et un souffle pastoral hors du commun. Ses cantines remplies d'études personnelles en sont la preuve. Durant les 8 dernières années de sa vie missionnaire, il continue les animations spirituelles diverses mais, peu à peu, il décroche, se sentant usé et se retranchant dans sa chambre : ses yeux malades ne lui permettent plus de lire et d'écrire. Malgré son grand désir de mourir et d'être enterré en terre malgache, d'autres infirmités nécessiteront son retour en France. Ce fut son dernier sacrifice.

C'est en la fête de la Transfiguration du Seigneur que Dieu l'a rappelé auprès de lui. Comme les disciples au sommet du mont Thabor, Roland a vu en ce jour le visage du Christ ressuscité.

D'après un texte de la communauté spiritaine de Mahajanga.
PM 303 01/2004