Père BÉLEC
Décédé à Langonnet le 22 décembre 2002, à l'âge de 90 ans.


Né: 02/02/12, Guilers (29). Profès : 08/09/34 Neufgrange. Prêtre: 20/10/40, Chevilly.
AFFECTATIONS : FRANCE ; Saint-Ilan (42-44) ; Allex (44-45) ; GUADELOUPE Pointe à Pitre (45-51) ; Gourbeyre (51-57) ; Pointe à Pitre (57-61) ; Gourbeyre (62-64) ; La Désirade (64-5) ; St François (65-66) ; St Barthélemy (66-74) ; Marie-Galante (75-77). MARTINIQUE : Fort de France (77-79) ; Bellevue (80-91). FRANCE : Malepeyre (79-80); Ministères divers Sud (91-94) ; Langonnet (94-2002)

50 ans après... son souvenir est comme un feu, une flamme qui chauffe encore ! Des responsables de hauts niveaux, des prêtres en parlent encore comme d'un ami qui a illuminé leur jeunesse.

Cet homme dynamique et têtu (oh combien) a innové
- Les coeurs vaillants
- La JOC
- Les colonies de vacances
- Et surtout les camps d'adolescents, véritables écoles de responsabilités
- Le théâtre, avec les jeunes des patronages (appelés en Guadeloupe les `Sonis" en souvenir du général Guadeloupéen, grand éducateur des jeunes)
- La presse des jeunes avec le journal des coeurs vaillants SONIS qu'on se disputait.
- Dans l'Ile de St Barthélémy, il crée la première école de voile, et on parle de lui comme dans le premier `café?show' qu'il avait baptisé. Ainsi germe l'idée d'une maison de jeunes. Et aussi, il avait donné le goût de la messe à des générations de chrétiens pour qui le dimanche était jour de fête. Chapeau , Père Bélec

Quand il rentre en Métropole, ce n'est pas encore pour se reposer complètement. Il assure du ministère dans le Sud de 1a France. C'est de là qu'il écrit au Supérieur de l'Abbaye: " vous avez? reçu ma demande d'être admis à l'Abbaye, après 4 ans de vagabondage sur la Côte d'Azur ". Mais il cherche toujours à s'occuper. Il est aumônier chez les Sueurs de Cluny. Puis il demande à aller en Guyane, et à défaut de pouvoir partir là?bas, se retrouve aumônier chez les Annonciades dans le Calvados. A 83 ans, i1 sollicite auprès du P. Provincial, un poste " en pays de mission francophone, car ici ce n'est pas vraiment un ministère, ça frise le chômage " . Jusqu'à un an avant son décès, il voulait récupérer à tout prix sa voiture " pour aller en ministère " . Félix était un grand volontaire, ignorant son âge et son état de santé. Finalement, la maladie a eu raison de cette volonté. C'est en chantant à pleine voix la lumière de Noël qu'il s'est éteint dans la paix.
Pierre MICHEL & Victor BLANCHET

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