Le Père Jean BELLOC
décédé le 20 mai 2000 à l'hôpital de Trinité (Martinique) âgé de 88 ans
Né: 05.07.11, Angoulême. Profès: 08.09.31, Orly. Prêtre: 01.08.37, Chevilly

AFFECTATIONS :
Guadeloupe : Orphelinat La Rosette, sous-directeur (38-39) ; remplacements divers [guerre] (3941) ; St-­Louis de Marie-Galante, curé (41-45) ; Orphelinat St-Jean Bosco, directeur (45-53) ; Blanchet, professeur, économe (53-56).
Martinique : Fort-de-France, Séminaire-Collège, professeur, économe.. (56-73) ; Rivière-Salée, curé (73-81) ; Saint-Pierre, curé (81-87) Lamentin, vicaire (87-79) ; Le François, vicaire (89-00 ).


Célébration impressionnante que celle des obsèques du Père BELLOC par l'importance et la qualité de l'assistance ! Beau témoignage d'unanimité en faveur du Père qui a su gagner l'estime de tous les chrétiens du François par le sérieux et la profondeur de son ministère sacerdotal, sa disponibilité jamais prise en défaut et l'attention portée à chaque personne !

Que dire de sa simplicité, de sa discrétion, j'allais dire de son effacement, tellement la recherche de soi, ou la mise en valeur de ses « états de service » lui étaient étrangères.

Je l'ai connu en Guadeloupe, dès 1948, à l'époque où j'étais nommé au Séminaire-Collège de Blanchet : il était alors Directeur de 1'OEuvre St Jean Bosco, et nos deux Établissements se trouvaient sur la même Commune de Gourbeyre, à 4 ou 5 km l'un de l'autre. J'ai pu remarquer avec quel dévouement il menait cette OEuvre délicate et complexe : mineurs en danger moral, jeunes délinquants confiés par le Tribunal de Basse-Terre, orphelins également confiés par les Services Départementaux, enfants en difficulté. Je pense qu'il a toujours donné le meilleur de lui-même, sans compter avec sa peine.

Et j'ai pu constater moi-même, ayant été son deuxième ou troisième successeur, quelle empreinte profonde il avait laissée sur les jeunes qui lui avaient été confiés. Avant moi déjà le Père Roger GARNEAU son successeur avait pu le remarquer.

Homme de vie intérieure, toujours égal à lui-même, jovial, enjoué, non exempt d'humour, on se sentait à l'aise cri sa compagnie, et il appréciait l'amitié.

Ajoutons à tout cela sa très grande dévotion envers la Vierge Marie qui inspirait toute sa vie : il s'est efforcé constamment de conduire les fidèles à une solide et vivante dévotion envers la Vierge ! Bel exemple de Spiritain faisant honneur à sa famille religieuse : Dieu en soit loué !
Christian Aine