Le Père Georges BOETSCH
décédé à Mulhouse, le 24 novembre 1987, à l'âge de 76 ans


Le Père Georges BOETSCH est né à Rantzwiller le 21 octobre 1911, de parents qui étaient cultivateurs à la ferme de l'Ecole Apostolique de Blotzheim.

Il est entré dans cette même école et a suivi le cours normal de formation des Spiritains de son temps : Blotzheim, Saverne, Orly où il a fait sa première profession le 8 septembre 1931.

Pendant ses études de théologie, il a été envoyé à la Martinique comme surveillant. Ordonné prêtre le 18 décembre 1938, il retourne à la Martinique pour y exercer son ministère dans différentes paroisses de l'île, et ce jusqu'en 1947.

Ses Supérieurs l'ayant affecté au Secrétariat général de la Congrégation, il revient à Paris en 1947. Il occupa cette fonction pendant un an, puis les 4 années qui ont suivi furent consacrées à l'enseignement à l’Ecole Apostolique de Saint-Ilan. Puis il est nommé à Misserghin, en Algérie; il restera dans cette communauté pendant 4 ans. Il revient en France où, pendant 4 ans, il travaille à la revue « les Annales spiritaines ». Après quoi c'est un nouveau départ vers les missions : il passera 4 ans en Centrafrique. Rappelé une fois encore, il est affecté à l'économat de WoIxheim, poste qu'il occupera pendant 3 ans.

C'est en 1966 qu'il vient à la communauté de la rue Lhomond : à la Procure des Missions, il assure le conditionnement et l'expédition du frêt (bagages et matériel acheté en France). Un service d'intendance en somme dans lequel il a été apprécié et qu'il a assuré jusqu'à sa retraite en 1984. A cela il ajoutait l’aumônerie des Sœurs de l’Adoration Réparatrice, ministère qu’il accomplissait avec une très grande assiduité.

Il a accompli son dernier parcours à Blotzheim, là où tout jeune il avait fait ses premiers pas. Il est décédé le 21 novembre 1987 après de longues souffrances physiques. Il repose désormais dans le cimetière de Notre-Dame du Chêne, à Blotzheim.

Voici donc énumérées très brièvement les étapes de la vie de notre confrère. Une vie bien remplie et au cours de laquelle le Père Boetsch s'est consacré successivement à des tâches de pastorale, d'éducation et de gestion, en des lieux aussi différents que les Antilles, l'Afrique du Nord, l'Afrique Centrale et la France.

Quand je pense à lui, comme on pense à un ami disparu, il m'arrive de m'interroger pour savoir quelle page d'Evangile il a illustrée pour nous, pour la Congrégation et pour I’Eglise. Je pense que c'est celle où il est écrit :"Allez de ville en ville, de lieu en lieu, de pays en pays ANNONCER LA BONNE NOUVELLE DE LIEVANGILE.11
Martin Groff

Page précédente