Le Père Jean-Marie DEBLOCK,
décédé à Chevilly, le 16 mai 1991,
à l'âge de 81 ans.


Né le 17 février 1910, à Mouvaux (diocèse de Lille). Profession le 8 septembre 1933, à Orly; Prêtrise le 4 octobre 1936, à Chevilly. Affectations : Congo, à Mourindi (vicariat apostolique de Loango, puis diocèse de Pointe-Noire) de 1937 à 1969 ; France, à Bordeaux de 1969 à 1971 ; Cameroun (diocèse de Bafia, à Nyamanga, Lablé, Balamba) de 1971 à 1986. Retraite à Vence (1986 à 1989), puis à Chevilly (1989 à 1991).

Quatrième enfant d’une famille profondément chrétienne dont le père dirigeait une entreprise de corderie à Mouvaux, importante paroisse du diocèse de Lille, Jean-Marie Deblock, après ses études secondaires dans le collège diocésain de Marcq-en-Barœul, entre, en 1929, au Séminaire français de Rome. Trois ans plus tard, se sentant appelé à la vie missionnaire, il se présente au noviciat spiritain d’Orly, après une année de probation imposée par le cardinal Liénart dans un collège du diocèse.

En 1937 il part pour le vicariat apostolique de Loango confié à Mgr Friteau. Il travaille quatorze ans à Mourindi, non sans revenir en France pour raison de santé après 1945, au risque finalement conjuré d’être retenu comme économe à Ruitz.

Son zèle et ses compétences attirent en 1951 l’attention de son nouvel évêque, Mgr Fauret, qui l’appelle à Pointe-Noire où il est chargé de la paroisse Saint-Pierre, avant d’être nommé, deux ans plus tard, vicaire général, charge qu’il assumera pendant douze ans, en même temps que la direction de paroisses comme Saint-Christophe ou Sainte-Bernadette.

Souvent gêné dans son travail par des furoncles persistants qui le couvrent de bandages, il doit pendant deux ans se faire soigner à Bordeaux. En 1971, il reprend la vie missionnaire, mais ce sera au Cameroun, sous les ordres de Mgr Loucheur, évêque de Bafia. Pendant quinze ans, dans trois missions successives, il se dévouera avec le même zèle et la même compétence, auprès de ses paroissiens africains.

De nouveau, comme à Pointe-Noire, la faiblesse de ses yeux et des rhumatismes lui paralysant les jambes imposent son retour en France. Un mieux passager nourrit alors chez lui le projet peu réaliste de retourner à Bafia. La désillusion fut grande. Mais, à 76 ans, c’était de toute nécessité la retraite : à Vence, puis à Chevilly, où bientôt il est condamné à se déplacer à bord d’une voiturette. Le 16 mai 1991, il rendait son âme à Dieu. -
Jean Delcourt - PM, n° 172

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