FRANCE :
Saverne (1964-1966 :
Sous-directeur de l’école Saint-Florent) ;
Strasbourg
(1966-1969 :
Licence) ;
Bletterans
(1969-1970 :
Professeur) ;
Blotzheim
(1970-1979 :
Directeur des élèves, professeur) ;
Neufgrange (1979-1984 :
Directeur du collège) ;
Blotzheim
(1984-1988 :
Econome et directeur des élèves) ;
Saverne
(1988-1993 :
Supérieur) ;
Maison
Mère
(1993-1995 : Econome provincial adjoint ; 1995-2005 :
Econome provincial ;
Auteuil
(2005-2006) ;
Saverne
(2006-2013 : Supérieur, Rédacteur en chef de
l’Écho) ;
Strasbourg
(2013-2017) ;
Chevilly (2017-2019)
Né à
Baldersheim, Charles a grandi à Heiteren, village entre
Mulhouse et Colmar, où son père était
instituteur. Bien préparé, Charles entre alors en 6
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à l’école de Blotzheim et deux ans plus tard, il
est admis à l’école Saint-Florent où il
excelle dans toutes les matières. Bien noté par ses
Supérieurs, il est admis à faire profession religieuse
à l’âge de 17 ans. Après Mortain, c’est
l’étape incontournable du service militaire :
d’abord à Langres, puis durant de longs mois en Algérie.
Les appréciations des aumôniers militaires témoignent
du grand dévouement et de la fidélité du
séminariste. Démobilisé, Charles étudie
la théologie à Chevilly. L’ordination
presbytérale lui est conférée, à
Blotzheim, par Mgr Hascher, un spiritain alsacien, évêque
en Amazonie.
Alors que ses confrères
sont nommés pour les missions lointaines, Charles est envoyé
à l’université de Strasbourg pour préparer
une licence. Dans une petite feuille de liaison dont il est la
cheville ouvrière, Charles se désigne comme
« le
planqué, qui physiquement parlant se porte bien, au point que
les Pères de Saverne, qui l’ont connu maigrichon, crient
au miracle eustachien »
du nom du cuisinier, le Frère Eustache ! Une fois
diplômé, il commence la première étape de
sa vie comme enseignant et directeur des élèves dans
différents établissements.
En 1993 commence une autre
mission. Econome provincial adjoint, il seconde Jacques Morin puis
vole de ses propres ailes. Il assure ce service délicat de
l’économat provincial avec un sens inné de
l’ordre et de l’exactitude, tempéré par un
cœur compréhensif pour ses confrères. Bon
négociateur, il met en œuvre la solidarité
financière de la Province de France avec les districts et
autres Provinces de la congrégation… Charles était
aussi membre actif de l’Acat (action des chrétiens pour
l’abolition de la torture). Il écrivait souvent des
lettres pour intervenir en faveur de personnes injustement détenues
et sans avocats pour les défendre. Surtout comme prêtre,
il vivait son sacerdoce dans la prière et la célébration
des sacrements…
Après 12 ans
d’économat, Charles se lance, à la demande de ses
Supérieurs, dans une nouvelle mission. Tout en étant
Supérieur de la communauté de Saverne, il est rédacteur
de l’Echo de la mission. Puis, nommé à
Strasbourg, il participe avec un esprit constructif à la mise
en œuvre de la fusion des trois revues. En 2017, c’est la
grande épreuve. Malade, il rejoint l’infirmerie de
Chevilly où les sœurs et les confrères lui
permettent de passer de la meilleure façon possible ce temps
de soin et de retraite, avant de vivre le grand passage vers le
Seigneur qu’il a servi comme chrétien, religieux et
prêtre.
André Loos