Le Père Léon FUHRMANN
décédé à Wolxheim, le 12 décembre 1978, à l'âge de 84 ans


Le Père Léon FUHRMANN est né le 7 mai 1894 à Ingershelm (68). Il fait ses études secondaires à Saverne et Knechtsteden, pour entrer au noviciat à Neufgrange en 1919. Le 20 septembre 1920, il est admis aux premiers voeux. Il fait sa théologie et est ordonné prêtre à Chevilly, le 28 octobre 1923. L'année suivante, il reçoit son obédience pour le Kilimandjaro. Il passe d'abord deux ans à Kiléma, puis de 1926 à 1936, il est affecté successivement à Kibosho et à Kiloméni.

En 1936, il rentre en congé et est nommé professeur à Blotzheim pendant une année scolaire. En 1938, il repart en Mission* au Kilimandjaro à Kibosho. De 1939 a 1946, nous le trouvons à Paramiho, où il est affecté à la mission de Ting! De 1946 à 1957, il est directeur d'une jeune Congrégation de Frères Africains à Mana et de 1967 à 1972, il se voit chargé de la formation de Religieuses Africaines à Huruma. De 1962 à 1967, il refait sa santé en Alsace, en se dévouant au service de Religieuses à Colmar, puis - comme aumônier - de l'établissement Saint-André à Cernay. En 1967, il regagne son cher Huruma où ses Religieuses sont devenues plus nombreuses. De 1970 à 1972, il est à Wolxheim à la retraite, mais bien décidé à repartir, dès que ses Supérieurs lui donneront de nouveau le feu vert. En mars 1972, il part pour la Tanzanie au diocèse de Moshi, où il est affecté à la paroisse de Rombo. Après un court séjour à Kibosho, il rentrera définitivement en Europe où il se retire à Wolxheim, en automne 1975.

Le Père FUHRMANN était un homme effacé, un homme de prière et de dévouement. Son âge avancé l'avait fortement marqué par une surdité quasi totale. Il a dû subir plusieurs opérations assez sérieuses : jamais aucune plainte n'est sortie de sa bouche. Il a passé pour ainsi dire inaperçu à la maison de, retraite de Wolxheim où il s'est éteint sans bruit dans le Seigneur, le 12 décembre 1978, âgé de 84 ans. Il repose, à la demande de sa famille, auprès des siens au cimetière de son village natal.
P. Jean-Baptiste SCHOEFFEL

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