Le Père Jean GODARD
décédé à Chevilly le 15 mars 1997, âge de 69 ans
inhumé à Chevilly, le 18 mars


Né . 09.10.27, Indre-sur-Loire (44). Profès : 08.09.47, Cellule. Prêtre . 05.10.52, Chevilly
AFFECTATIONS - France : Lille, études (53-56) ; Saint-Ilan, professeur (56-61). Gabon : Libre­ville, professeur au collège Bessieux, responsable des émissions religieuses Radio et TV (61-68) ; supérieur principal (69-70). France : vicaire provincial (70-76) ; recyclage (76-77). Rome-Maison générulice ~ responsable de l’ "Information" (77-82). France: Paris, directeur de "Pentecate sur le monde" (82-91) ; Chevilly, pause (91-92) ; Maison mère, secrétaire provincial (92-97).

Né à Indre, élevé à Nantes, formé à Poitiers, Jean Godard se disait Vendéen par ses origines. A l'appréciation pondérée de ses maîtres, ce fils de gendarme a le caractère bon, un peu raide. C'est un travailleur acharné, au jugement pra­tique solide, aux belles qualités humaines et surnaturelles. Après sa consécration à l'apostolat il prépare et obtient une licence ès-lettres (histoire et géographie), en suite de quoi il sera pendant cinq ans professeur à Saint-Ilan. Puis, son "désir d'Afrique" est satisfait : il part pour le Gabon, où il restera neuf ans, professeur au Collège Bessieux de Libreville et chargé des émissions audio-visuelles catho­liques. Enfin, il devient supérieur principal des spiritains du Gabon.

En 1970 le Chapitre provincial crée une "équipe provinciale". Jean Godard y sera "premier vicaire". Sans insister sur bien d'autres activités méritantes, son oeuvre marquante et durable sera l'organisation minutieuse, en faveur des confrères, d'un service de contrôle médical, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Que de démarches pour les confrères malades et que de visites fraternelles ! Dès qu'un confrère rentrait en congé, il lui demandait fermement: "A quelle date veux-tu que je te prenne un rendez-vous à la Pitié ?'l Rares étaient ceux qui parvenaient à résister à son instance. C'est Jean qui avait raison ! Bien des vies spiritaines ont été prolongées grâce à lui. Calcul fait, des milliers d’"années missionnaires" se sont ainsi ajoutées au beau travail spiritain par ce qui est devenu une institution.

Déjà, pendant ce séjour à la Rue Lhomond, Jean avait eu un apprentissage du journalisme, avec la création de "Province et Mission". Par la suite, il devint, à Rome, responsable du Service d'information. En particulier, deux publications périodiques différenciées restent à ce jour témoins de son travail créateur "Informations spiritaines » et "Information-Documentation".

Revenu en France, on lui confia la revue "Pentecôte sur le monde" pendant neuf ans il lui imprima vigoureusement son orientation personnelle.

A partir de 1992 il est un secrétaire provincial méticuleux, large et prévoyant dans les conceptions, exigeant dans le détail : il lui arrivait de ne point contenir quelque indignation. Mais c'était souvent justifié...

Nous perdons un homme de communauté, toujours affable et disponible, un bourreau de travail, un homme de gouvernement aussi. Toujours "loyal", il savait appliquer une décision qui n'était pas de son goût, que peut-être il avait combattue.
Georges-Henri THIBAULT JEAN, MERCI! Ton. nom, Jean Godard, est sûrement celui qui est le plus souvent cité dans "Province et Mission". Depuis le tout premier numéro, d'octobre 1973, dans lequel, déjà, avec G.-H. Thibault et René You, tu t’inquiétais de "la montée du racisme en France". Jusqu'à ce dernier numéro de février 1997 qui porte encore la mention "Le Gérant : Jean Godard". Nous sommes si nombreux à te dire merci. Tes anciens élèves de Saint-Ilan, ceux du Collège Bessieux de Libreville, tes confrères du Gabon, tous ceux que tu as fermement envoyés consulter le service du Professeur Gentilini, ceux que tu as essayé de persuader des bienfaits de la "rotation", les lecteurs d"Informations spiritaines » et de "Pentecôte sur le monde", les apprentis-journalistes dont tu as impitoyablement corrigé les fautes de style, d'orthographe et surtout de ponctuation (ah ! l'allégresse du stylo rouge, ton bâton de gendarme !), tant de personnes écoutées, accompagnées, aidées, réconfortées. Notre commun et multiple merci ne s'adresse pas seulement à tout ce que tu as fait pour la mission et pour la congrégation, mais surtout à ce que tu as été. Ce fond de toi-même, pudiquement révélé dans tes dernières semaines de maladie quand, trop faible pour lire toi-même, tu répétais après nous les paroles de la prière : « Mon Père, je m'abandonne à toi, fais de moi ce qu'il te plaira ... » Bientôt, nous nous réunirons en chapitre provincial. Tu seras notre secrétaire d'en haut. Nous nous souviendrons qu'il est vain de proclamer des convictions et de voter des décisions si, comme toi, nous ne sommes pas prêts à, simplement et loyalement, servir. Jean, merci ! Jean-Paul HOCH Le Père Jean GODARD décédé à Chevilly le 15 mars 1997, âge de 69 ans inhumé à Chevilly, le 18 mars Né . 09.10.27, Indre-sur-Loire (44). Profès : 08.09.47, Cellule. Prêtre . 05.10.52, Chevilly AFFECTATIONS - France : Lille, études (53-56) ; Saint-Ilan, professeur (56-61). Gabon : Libre­ville, professeur au collège Bessieux, responsable des émissions religieuses Radio et TV (61-68) ; supérieur principal (69-70). France : vicaire provincial (70-76) ; recyclage (76-77). Rome-Maison générulice ~ responsable de l’ "Information" (77-82). France: Paris, directeur de "Pentecate sur le monde" (82-91) ; Chevilly, pause (91-92) ; Maison mère, secrétaire provincial (92-97). Né à Indre, élevé à Nantes, formé à Poitiers, Jean Godard se disait Vendéen par ses origines. A l'appréciation pondérée de ses maîtres, ce fils de gendarme a le caractère bon, un peu raide. C'est un travailleur acharné, au jugement pra­tique solide, aux belles qualités humaines et surnaturelles. Après sa consécration à l'apostolat il prépare et obtient une licence ès-lettres (histoire et géographie), en suite de quoi il sera pendant cinq ans professeur à Saint-Ilan. Puis, son "désir d'Afrique" est satisfait : il part pour le Gabon, où il restera neuf ans, professeur au Collège Bessieux de Libreville et chargé des émissions audio-visuelles catho­liques. Enfin, il devient supérieur principal des spiritains du Gabon. En 1970 le Chapitre provincial crée une "équipe provinciale". Jean Godard y sera "premier vicaire". Sans insister sur bien d'autres activités méritantes, son oeuvre marquante et durable sera l'organisation minutieuse, en faveur des confrères, d'un service de contrôle médical, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Que de démarches pour les confrères malades et que de visites fraternelles ! Dès qu'un confrère rentrait en congé, il lui demandait fermement: "A quelle date veux-tu que je te prenne un rendez-vous à la Pitié ?'l Rares étaient ceux qui parvenaient à résister à son instance. C'est Jean qui avait raison ! Bien des vies spiritaines ont été prolongées grâce à lui. Calcul fait, des milliers d’"années missionnaires" se sont ainsi ajoutées au beau travail spiritain par ce qui est devenu une institution. Déjà, pendant ce séjour à la Rue Lhomond, Jean avait eu un apprentissage du journalisme, avec la création de "Province et Mission". Par la suite, il devint, à Rome, responsable du Service d'information. En particulier, deux publications périodiques différenciées restent à ce jour témoins de son travail créateur "Informations spiritaines » et "Information-Documentation". Revenu en France, on lui confia la revue "Pentecôte sur le monde" pendant neuf ans il lui imprima vigoureusement son orientation personnelle. A partir de 1992 il est un secrétaire provincial méticuleux, large et prévoyant dans les conceptions, exigeant dans le détail : il lui arrivait de ne point contenir quelque indignation. Mais c'était souvent justifié... Nous perdons un homme de communauté, toujours affable et disponible, un bourreau de travail, un homme de gouvernement aussi. Toujours "loyal", il savait appliquer une décision qui n'était pas de son goût, que peut-être il avait combattue. Georges-Henri THIBAULT JEAN, MERCI! Ton. nom, Jean Godard, est sûrement celui qui est le plus souvent cité dans "Province et Mission". Depuis le tout premier numéro, d'octobre 1973, dans lequel, déjà, avec G.-H. Thibault et René You, tu t’inquiétais de "la montée du racisme en France". Jusqu'à ce dernier numéro de février 1997 qui porte encore la mention "Le Gérant : Jean Godard". Nous sommes si nombreux à te dire merci. Tes anciens élèves de Saint-Ilan, ceux du Collège Bessieux de Libreville, tes confrères du Gabon, tous ceux que tu as fermement envoyés consulter le service du Professeur Gentilini, ceux que tu as essayé de persuader des bienfaits de la "rotation", les lecteurs d"Informations spiritaines » et de "Pentecôte sur le monde", les apprentis-journalistes dont tu as impitoyablement corrigé les fautes de style, d'orthographe et surtout de ponctuation (ah ! l'allégresse du stylo rouge, ton bâton de gendarme !), tant de personnes écoutées, accompagnées, aidées, réconfortées. Notre commun et multiple merci ne s'adresse pas seulement à tout ce que tu as fait pour la mission et pour la congrégation, mais surtout à ce que tu as été. Ce fond de toi-même, pudiquement révélé dans tes dernières semaines de maladie quand, trop faible pour lire toi-même, tu répétais après nous les paroles de la prière : « Mon Père, je m'abandonne à toi, fais de moi ce qu'il te plaira ... » Bientôt, nous nous réunirons en chapitre provincial. Tu seras notre secrétaire d'en haut. Nous nous souviendrons qu'il est vain de proclamer des convictions et de voter des décisions si, comme toi, nous ne sommes pas prêts à, simplement et loyalement, servir. Jean, merci ! Jean-Paul HOCH

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