AFFECTATIONS : FRANCE : Lille (73-77, études) ; Allex (77-82, enseignement). GUADELOUPE : Abymes (82-87, vicaire à St Luc) ; Pointe-à-Pitre (87-93, supérieur principal) ; Abymes (91-2000, curé). FRANCE : Paris (2000-2001, recyclage). GUADELOUPE : Pointe-à-Pitre (2001-2008, curé de Massabielle). FRANCE : Allex (2008-2011, santé).

Charles Henri est l’aîné d’une famille de 5 enfants. Les premières années de sa vie se passent en Algérie, années qui le marqueront dans la découverte de cultures différentes, puis à Valence. Ses parents connaissent la maison Saint Joseph d’Allex, reçoivent la Revue et viennent régulièrement au pèlerinage. Charles Henri est dirigé vers l’école des " petits clercs ", dans la logique de son désir de devenir prêtre. C’est ensuite le parcours classique des Spiritains : Cellule, Mortain, Chevilly. Après son ordination, dans le sanctuaire Saint Joseph à Allex, Charles Henri part à Lille pour 3 ans, en vue d’une licence en histoire-géographie. Il revient à Allex en 1977 comme professeur.
De 1982 à 2008, c’est en Guadeloupe qu’il exerce ses activités pastorales. Il va occuper plusieurs postes : les Abymes, dans la paroisse Saint Luc durant 5 ans ; puis, supérieur des Spiritains de la Guadeloupe pendant 6 ans, de nouveau aux Abymes, à la paroisse Saint Michel où il est curé. Après une année de recyclage, il devient curé de Massabielle. " Il fut un prêtre organisé dans son travail : s’investissant dans la formation permanente des diacres et des laïcs assurant une fonction dans les communautés chrétiennes, dans la formation biblique en particulier… Il prêchait des retraites pour les communautés religieuses, les Équipes Notre-Dame, le Foyer de Charité…Malgré son tempérament et ses airs de grincheux en apparence, Charles-Henri était un pasteur à l’écoute, homme de dialogue, de consensus, de paix et de travail, très proche des paroissiens... Sa devise était : être disponible à l’Esprit de Dieu dans la prière pour la mission du Père ".
En novembre 2008 la maladie se déclare. Il préfère envisager le traitement à l’hôpital de Valence, à cause de sa famille qui est restée dans la région. C’est le commencement d’un lourd traitement et d’un combat qui va durer 3 ans. Il se montre courageux, véritable battant. Se réjouissant lorsqu’une nette amélioration apparaît. Malheureusement, la maladie progresse. Il faut continuer à se battre, jusqu’à ces derniers mois où il ne pouvait quitter sa chambre, nous remerciant de lui permettre de vivre ces moments difficiles dans la maison Saint Joseph qui était devenue sa maison, entouré de ses confrères, de sa famille, du personnel de la maison, vrai soutien dans son épreuve.
C’est à travers sa vie donnée que le Seigneur a su lui construire patiemment une demeure éternelle, dans sa bienveillance et sa miséricorde.