Le Père Aloyse HUTH


Décédé à Wolxheim le 9 février 2011, âgé de 95 ans.
Né : 24/08/15, Rohrbach les Bitche (57). Profès : 8/09/36, à Cellule. Prêtre : 4/0543, Blotzheim.
AFFECTATIONS : FRANCE : Merlebach (43-45, vicaire). SUISSE : Le Bouveret (45-49, professeur d’allemand). FRANCE : Neufgrange (professeur de 49 à 57, directeur de l’imprimerie de 57 à 88, porterie de 88 à 97). Wolxheim (1997-2001).


Le Père Aloyse HUTH est né à Rohrbach les Bitche (57) dans une famille de sept enfants (3 garçons et quatre filles parmi lesquelles l'une deviendra religieuse de St Jean de Bassel). Aloyse connut peu son papa qui était facteur à la Poste et qui mourut quand il avait à peine trois ans.
Tout jeune, il désirait ardemment partir en mission en Afrique. Hélas, sa santé (qui lui donnera des soucis toute sa longue vie) ne le lui permit pas. Au terme de sa formation spiritaine et après son ordination, en pleine guerre,  en 1943 à Blotzheim, il sera vicaire pendant deux ans à Merlebach dans le diocèse de Metz. Puis il enseigne la langue allemande au Bouveret, en Suisse.
A partir de 1949, il commence un long séjour (près de cinquante ans) à l'Institut St Joseph de Neufgrange où il enseigne d’abord puis devient responsable de l'imprimerie avec toute une équipe de frères, jusqu'en 1988. Ils imprimaient, en ce temps là, la revue "L'Echo de la Mission". Est-ce à cause de sa santé ? Aloyse était un solitaire, communiquant peu, mais cependant toujours prêt à rendre le service qu’on lui demandait. A la fermeture de l’imprimerie, il se dévoue volontiers au service de la porterie.
En 1997, ses supérieurs le nomment à la Maison Saint Léon où il jouit d’une retraite paisible, vécue dans une grande discrétion. Une vie entièrement donnée à Dieu dans le silence. Une vie d’homme, de religieux, de priant avec ses joies mais aussi ses ombres, ses parts de souffrance indicible. Aloyse se livrait peu.
Sur son cercueil fut posée une photo où il se trouve visiblement heureux entre deux enfants, ses petits-petits neveux. Les membres de sa famille présents aux obsèques reconnurent qu'effectivement leur grand oncle a toujours beaucoup aimé les enfants.
" Laissez-venir à moi les petits enfants"( Mat.19,14).
Francis Kihm
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