Le Père Jean-Marie LAVOLé,
1888-1953


Jean-Marie Lavolé naquit le 13 février 1888 à Kerbouriec en Meslan, de son père Mathurin et de sa mère Marie-Jeanne Picarda. Il entra au collège de Langonnet quand son oncle le P. Louis Picarda en était directeur. Terminant ses études secondaires à Gentinnes en 1907 (après deux ans de maladie), il sollicita la faveur de revêtir le saint habit religieux : "Je veux être missionnaire, écrivait-il, je veux suivre la voie que m'ont tracée mes oncles, Mgr Mathurin Picarda et les Pères Jean-Marie, Louis et Cado. Ce sont pour moi de puissants protecteurs." A la fin de sa préparation au sacerdoce, le P. Berthet l'appréciait ainsi ; "Très sérieux, scolastique exemplaire, donnant tout son possible à tous points de vue, piété virile et des plus sérieuses."

Diacre le 12 juillet 1914, aussitôt mobilisé, et participant aux premiers combats, il mérita le 27 août 1914, la citation suivante : "Excellent soldat, plein d'allant, et animé du meilleur esprit ; blessé très grièvement à l'épaule droite et à la tête, perte de la vision de l'œil droit." Hospitalisé à Tournan-en-Brie puis à Orléans, il rejoignit ensuite Langonnet pour sa convalescence. Il y fut ordonné prêtre par Mgr Adam le 19 décembre 1915.

Excellent éducateur, il fut professeur à Rostrenen de 1915 à 1917, puis à Cellule de 1917 à 1919. Ensuite économe de Langonnet de 1919 à 1924, de St-Michel de Priziac de 24 à 32, de Chevilly de 32 à43, conseiller à la communauté principale d'Auteuil de 43 à 47 ; supérieur de l'Abbaye de Langonnet de 1947 à 1952, et conseiller de la Province de France.

Malgré le délabrement de sa santé, il accepta encore le poste d'aumônier de l'œuvre des Violettes, en Seine et Marne. Il s'y donna de tout son cœur de Père, durant les premiers mois, mais bientôt la grippe et la congestion du foie l'obligèrent à se retirer à Chevilly, où il est décédé pieusement le 30 mai 1953. Il avait 65 ans.

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