Le Père Jean-François LE BELLER,
1843-1916


Le P. Le Beller naquit à Cléguérec, le ler mai 1843. Il fit ses classes primaires à Cléguérec et à Pontivy. Son frère, son aîné de trois ans, (et qui devint plus tard recteur de Noyal-Pontivy), lui donna les premières leçons de latin. Elève de Ste-Anne d'Auray, c'est du grand séminaire de Vannes qu'il vint à Chevilly pour terminer sa théologie, recevoir la prêtrise et prononcer ses vœux religieux.

Son champ d'apostolat le plus constant fut la Guyane française. Il y arriva en février 1869. Son premier séjour fut de dix années, consacrées au ministère pastoral et à l'enseignement secondaire à Cayenne, étant muni du baccalauréat.

En France de 1879 à 1882, il enseigna le secondaire à Cellule, la physique et la théologie ascétique à Chevilly.

Revenu en Guyane en 1882, il assura le ministère pastoral durant cinq ans. Il fut professeur à Merville durant son congé en France.

De retour en Guyane de 1888 à 1894, il assura son ministère à Cayenne et au Maroni.

Ayant quitté la Guyane, il fut professeur d'anglais à Merville, directeur du collège à Langonnet, assura le ministère à l'orphelinat de St-Joseph du Lac, puis au Campo-Major.

Revenu définitivement à Langonnet, il assura du ministère en français et en breton.

Le Père Hassler, supérieur de Langonnet, écrivait le 31 mai 1916:
" Le P. Le Beller vient de succomber à la pénible maladie qui le minait depuis de longues années. Muni des sacrements de la sainte Eglise, il a rendu pieusement sa belle âme sacerdotale, le mardi 30 mai à dix heures et demi du soir. Son agonie d'un quart d'heure àpeine, a été des plus douces, comme sa résignation a été exemplaire et des plus religieuses. Ce bon Père a été constamment un religieux modèle : donnant jusqu'au dernier moment l'exemple de la plus minutieuse ponctualité et de la plus parfaite abnégation. Que le bon Dieu qu'il a si bien servi dans la personne des âmes, le reçoive dans sa miséricorde ! Qu'il en soit au plus vite, sa meilleure récompense !

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