Père Joseph LE PALUD, 1921-2004
Né: 9/10/21, Pluvigner (56). Profès: 29/9/40, Piré. Prêtre: 5/10/47, Chevilly.


AFFECTATIONS : HAÏTI : Collège St Martial (48-62). FRANCE : Saint-Ilan (62-71, professeur) ; Paris (71-72, recyclage). GUADELOUPE : Gosier (72-82, curé). FRANCE : Paris (82-87, Pentecôte sur le Monde. GUADELOUPE : 87-89. FRANCE : Cholet (89-91). ALGÉRIE : 91-93. ÎLE MAURICE : 93-94. FRANCE : Nice (95-96, aumônier) ; Vence (96-99) ; Piré (99-2003) ; Langonnet (2003-2004).

Vrai breton, Joseph Le Palud est né le 9 octobre 1921 à Pluvigner dans le Morbihan, à l'ombre de Sainte Anne d'Auray. Après des études théologiques à Fribourg, il est ordonné prêtre en 1947 et reçoit comme affectation Haïti, où il est professeur au Petit Séminaire Collège Saint-Martial, à Port-au-Prince. Il y reste 15 ans. Portant bien, brillant, ses capacités multiples faisaient de lui l'enseignant accompli. " Ce genre de travail lui plaisait beaucoup. Il était fait pour cela ", confiait une de ses sueurs. Il était aussi l'aumônier très apprécié du collège Sainte-Rose de Lima, dirigé par les soeurs de Saint Joseph de Cluny. A son regret, il se voit obligé de quitter Haïti pour se consacrer à la formation des jeunes de Saint Ilan. Puis en 1973, il part pour la Guadeloupe où, pendant dix ans, il est curé de la paroisse du Gosier. C'est là qu'il donne toute sa mesure ; il s'épanouit au service d'une population qui apprécie son tact et sa gentillesse.

Puis, après une année de recyclage, il est demandé par Jean Godard pour le seconder à la revue " Pentecôte sur le monde ". Il y travaille cinq années, fait de nombreux reportages sur les missions spiritaines, d'où il revint la tête pleine d'images et d'impressions que sa mémoire défaillante télescopait un peu vers la fin de sa vie.

Ses 11 dernières années furent quelque peu dispersées : 2 ans en Guadeloupe, 2 ans comme aumônier à Cholet, 2 ans en Algérie, 1 an à l'Île Maurice, 1 an aumônier à Nice et 3 ans en ministère divers à Vence.

Après 49 années au service de l'Église et de ses frères, en juillet 1996, il vint prendre sa retraite à la communauté de Piré. Sa fatigue et sa maladie se faisaient chaque jour plus contraignantes, mais il savait toujours remercier avec sa distinction naturelle ceux qui lui rendaient service. Puis devenu trop dépendant, il se voit dans l'obligation de rejoindre Langonnet où il passera les 20 derniers mois de sa vie. II s'éteignait le 29 novembre 2004 dans son cher Morbihan, dans le calme et la sérénité, s'étant préparé depuis longtemps dans sa solitude apparente à rencontrer son Seigneur.
Emile Jacquot PM février 2005

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