Le Père Jean Maton

Il est né, en 1894, dans le VIe arrondissement, mais il a été baptisé à Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle où habitait son père, ouvrier typographe. Sa mère résida ensuite au Roc-Saint-André dans le Morbihan ; c'est pourquoi il fit son service militaire à Vannes.

Après ses études primaires à Paris, Jean Maton prépara le brevet supérieur au collège de Mesnières (Seine-Maritime). Il fut ensuite admis àGentinnes (Belgique) où les spiritains préparaient alors leurs scolastiques au baccalauréat ; il avait en effet, avec l'accord de sa mère, décidé de se présenter au noviciat.

Profès en 1914, il était prêtre le 30 octobre 1921. Ayant déjà fait preuve de ses dons d'éducateur à Saint-Michel-en-Priziac près de Langonnet, il fut heureux d'être spécialisé dans l'enseignement. Licencié ès-lettres, il enseigna dans les scolasticats d'Allex, de Cellule et de Saverne jusqu'en 1939. En 194 1, l'évêque de Valence (Drôme) lui demanda de diriger les études de son petit séminaire. Il y mourut le 11 mars 1954, mais il fut inhumé à Allex.

Excellent éducateur, et professeur à l'aise dans toutes les matières des études secondaires, il avait une réputation reconnue par la publication et les commentaires des "Textes latins" et par la revue "L'enseignement chrétien" en collaboration avec l'abbé Petitmangin.