Le Père Marcel MECKLER décédé le 27 décembre 1995, à Villenave de Rions (33), à 78 ans inhumé à Bordeaux le 29 décembre

Né : 25.08.17, Basse-Yutz (57). Profès : 08.09.37, Orly. Prêtre : 29.0t.43, Chevilly.
AFFECTATIONS - Sénégal : Ngasobil, professeur (45). vicaire, St-Louis (45-48), Kaolack(48-53), directeur: Dambey (53-56), Diourbel (56-65) ; Ngasobil, supérieur et économe (65-67). France : Saint-Ilan, économe (67-70) ; Paris, adjoint au Procureur des Missions (70-83) ; Grasse, économe

Basse-Yutz, où naquit Marcel Meckler, est un gros faubourg de Thionville. Son père était employé aux chemins de fer. Il eut sept enfants. Une des filles est entrée à Saint-Joseph de Cluny et a travaille au Congo. Pendant son parcours le scolastique ne semble pas avoir rencontre d'entraves : il n'a reçu que des témoignages favorables. Une ombre légère : pour le caractère, il est susceptible et vif ; pour la santé : le coeur est hypertrophié.

Il part pour le Sénégal, à l'issue de la guerre. La Mission devait alors répondre aux besoins de l'époque. Il fallait, pensait-on, avancer au plus vite dans la "brousse", pour limiter la pression musulmane ; il fallait aussi renouveler les méthodes d'apostolat auprès des gens des villes. Après quelques mois à Ngasobil, Marcel Meckler est vicaire à Saint-Louis. La nécessité s'impose de réunir les jeunes gens dans des patronages, des troupes scoutes, des sections de JOC, des associations sportives. Il va ensuite à Kaolack, ville presque entièrement islamisée. Le travail en ville est réduit, mais il est important d'être présent dans l'immense région environnante.

En 1951, avait été fondée la mission de Sainte-Croix à Bambey. Deux ans plus tard, le Père Meckler en prend la direction. Mais il fera surtout un long séjour à Diourbel, près de Kaolack.

En congé en Lorraine (1965), il se posait la question de son retour. Fervent de Notre-Dame, il lui demandait un "signe". Arrive inopinément une lettre de Dakar, l'affectant à Ngazobil. Devant le séminaire réuni pour l'accueillir, il a exprime sa joie : "Ce sourire de la Vierge Marie sur sa vie missionnaire" avait dissipé ses doutes.

Il dut revenir en France. En mission, il avait toujours été doue pour le matériel et les constructions. Il savait trouver l'argent nécessaire aux oeuvres. Il put exercer ses qualités comme économe à Saint-Ilan et, adjoint au Procureur, les déployer à la maison mère.

Un court mandat l'envoya à Grasse, qui allait fermer ses portes. Accueilli alors à Villenave -de -Rions, dans lEntre - Deux- Mers, il a fini sa vie dans un foyer ami et dévoué.
R.P.

Page précédente