Le Père Gabriel MICHEL
décédé à Wolxheim, le 6 octobre 1997, âgé de 80 ans
inhumé à Wolxheim, le 9 octobre


Né : 18.03.17, à Marlenheim (67). Profès : O7.09.39, à Orly. Prêtre : 08.O7.45, à Chevilly. AFFECTATIONS - Cameroun : Logbikoy (46-50) ; Makak (50-66) ; Dizangué (66-84) ; Otélé et fondation de Mbeng (84-88). France : Wolxheim, retraite (89-97).

Le Père Gabriel Michel est le frère de ma maman et quand il venait en congé " à la maison ", je l'ai vu avec mes yeux d'enfant. Il avait une belle barbe (il ne fallait Le trop la toucher). Il nous parlait avec enthousiasme de son Cameroun et du Pays Bassa où il a exercé son apostolat. Il nous a appris à chanter en bassa (" Les saints et les anges.. "). Je pense que c'est par sa vie et son activité que j'ai découvert l'appel de Dieu pour la mission. ,

J'étais fier devant mes copains d'avoir un tel oncle. Quand je suis arrivé pour la première fois à Douala, j'ai vu une belle barbe dans la foule qui attendait les voyageurs : je me suis senti chez moi ! Il avait le don de l'accueil. Dizangué était le havre de repos, de ressourcement, pour beaucoup de soeurs, abbés et confrères spiritains. Tôt le matin, il était à l'église : il priait beaucoup ; le bréviaire était sacré. Ses monitions étaient fréquentes. Il impressionnait par sa voix puissante, mais les enfants n'avaient pas peur. Ils étaient nombreux, avant d'entrer à l'école, à venir boire leur lait chez le Père Michel : ils connaissaient son bon coeur.

J'étais fier de mon oncle missionnaire. En 1983, j'ai dû l'accompagner à Douala jusqu'à l'avion. Il était temps qu'il rentre : il était fatigué. Durant sa longue maladie à Wolxheim, on m'a confirmé qu'il a toujours gardé le sourire.

Je suis fier de mon oncle serein. Qu'il repose maintenant en paix
(Le témoignage du neveu aux funérailles de son oncle) Gabriel BORNER

Oui, le P. Michel savait accueillir. Il savait s'intéresser à vous et en même temps rester discret, simplement disponible pour les confidences qui pouvaient venir. Homme ses journées commençaient toujours par un long temps de prière. Il aimait faire mui-même 'la doctrine' et il passait de longs moments avec ses ouailles dans les villages. Ses séjours prolongés à Malak (16 ans) et à Dizangué (18 ans) nous disent combien les chrétiens savaient apprécier sa présence et son travail auprès d'eux. Merci au P. Michel qui en ouvrier infatigable a passé ses dernières années à préparer, depuis Otélé, la fondation de la paroisse de Mbeng
(Le souvenir d'un témoin, supérieur principal) Daniel HENRY

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