Le Père Léon NICOLAS

Décédé à Pontivy le 12 décembre 2008, âgé de 88 ans
Né : 21/04/20, Pluméliau (56). Profès : 08/09/46, Cellule. Prêtre : 05/10/47, Chevilly
AFFECTATIONS : GABON : Ndjolé (49-50, directeur d'école) ; Lambaréné (51-52) ; Oyem (52-57, directeur d'école) ; Minvoul (57-60, supérieur) ; Bitam (60-69) ; Oyem (69-72) ; Minvoul (72-81) ; Oyem (81-85, aumônier) ; Bitam (85-91) ; Oyem (92-94). FRANCE : Piré (94- 2001, ministères divers Ouest ; 2001-2007, retraite) ; Langonnet (2007-2008, retraite).

Le Père Léon Nicolas est né à Pluméliau, paroisse où les vocations sacerdotales et religieuses furent très nombreuses. Six Spiritains étaient originaires de cette paroisse. Après ses études primaires, Léon rentrera au petit séminaire de Sainte Anne d’Auray (56). C’est au cours de ses études au grand séminaire de Vannes que sa vocation missionnaire se précisera. Il ira donc au noviciat de la Congrégation du Saint Esprit à Cellule et c’est à Chevilly qu’il sera ordonné prêtre le 5 octobre 1947. Il restera très proche de ses anciens amis du grand séminaire de Vannes.
En 1949, il reçoit son obédience pour le Gabon où il restera 45 ans. Cette vie missionnaire se passera en grande partie dans le nord du pays : Oyem - Minvoul - Bitam, où il sera souvent le supérieur. Il aimait les tournées apostoliques dans les villages, et c'était à pied pendant 15 jours à 3 semaines. Une vie missionnaire très proche des populations. Le Père Nicolas était extrêmement sensible, il avait le cœur sur la main. C’était un homme droit et libre : libre face aux autorités civiles pour mieux défendre les pauvres. Le jardin était pour lui une nécessité et une passion. Dans les différentes missions où il passera, il trouvera un terrain pour cultiver des haricots verts, des salades, des radis et autres légumes. En 1994, il rentrera en France et sera affecté à Piré sur Seiche. Là il fera également un jardin tout en rendant divers services à ses confrères et en assurant le dimanche un ministère pastoral dans les paroisses environnantes. Quand il sera question de fermer la maison de Piré, Léon est tout de suite prêt à rejoindre l’abbaye de Langonnet où il ne fera malheureusement qu’un an.
Il nous laisse le témoignage d’une vie fraternelle ; discrètement il savait être sensible à la souffrance des autres. Il visitait régulièrement ses confrères malades et cherchait à leur fournir ce dont ils avaient besoin ou ce qui leur ferait plaisir. Le vendredi 21 novembre lors du repas du soir, il eut un malaise grave. Conduit d’urgence à l’hôpital de Pontivy, il restera pendant 3 semaines dans un semi-coma.
Nous le remettons entre les mains du Père miséricordieux, avec l’action de grâce pour tout le bien qu’il a fait et dont nous avons été témoins.
Michel Thomas
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