Le Père Andrianus OLSTHOORN,
décédé à Gennep, le 21 janvier 1979,
à l’âge de 88 ans.


Adrianus Olsthoorn est né le 4 décembre 1890 à Naaldwijk (Hollande). Il fit profession le 22 septembre 1912, à Louvain et fut ordonné prêtre le 26 août 1917, à Maastricht. Il fut affecté au vicariat apostolique de Loango en 1919 et y séjourna jusqu’en 1970. Il se retira dans sa famille de 1970 à la fin de 1978 ; puis à Gennep, maison de retraite des spiritains, jusqu’à sa mort le 21 janvier 1979.

Celui qui a connu le père Olsthoorn, se souviendra de lui toujours comme d’un homme d’une très grande foi en Dieu son Créateur, en Jésus-Christ son Rédempteur et en Marie Médiatrice. Il vivait de cette foi et il voulait la transmettre aux autres. Il était animé d’un grand zèle. Malgré que sa santé n’était pas très bonne, il a accomplit un travail important.

De 1919 à 1970 il travailla dans le vicariat apostolique de Loango (plus tard, diocèse de Pointe-Noire).

En Afrique, à cette époque, les circonstances de vie étaient plus primitives que maintenant, mais cela ne comptait guère pour lui. Des marches à pied de toute une journée, des heures de confessions et de catéchisme. Une fois arrivé dans un poste de brousse, compatissant, il soignait les malades et, pendant ces tournées, il se contentait de modestes cases pour logement.

En 1939, en congé aux Pays-Bas, du fait de la guerre il fut obligé de rester dans le pays, mais ses pensées étaient toujours avec ses gens dans sa mission. Dès qu’il le put, il repartit au Congo.

De temps en temps il rentrait en congé ; la dernière fois en 1969 : il repartit encore malgré ses 79 ans, mais après un séjour de six mois il dut rentrer définitivement.

Ses huit dernières années il les passa aux Pays-Bas. Mais il restait actif : il allait visiter des gens et leur distribuer des revues pour le maintien de la foi.

La situation de l’Église aux Pays-Bas l’inquiétait. Jusqu’à la fin son cœur restait en Afrique. Tout ce qu’il pouvait mettre de côté de l’argent de sa retraite était pour la formation et l’entretien des catéchistes de son ancienne mission. Il était aussi homme de prière : la messe, le bréviaire et la lecture spirituelle, il n’y manquait pas un jour.
(Traduit de son image mortuaire)

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