Le père Georges OZOUF

Né : 21 octobre 1932 à Cherbourg (50)
Profès : 8 septembre 1951 à Cellule
Prêtre : 4 octobre 1959 à Chevilly-Larue
Décès : 31 mai 2021 à Montréal (Canada)

AFFECTATIONS :
CONGO :
Brazzaville (1960-1961 : stage pastoral). GABON : Bitam (1961-1966 : vicaire) ; Mitzic (1966-1970 : ministère - constructions) ; Bitam (1970-1980 : curé). CAMEROUN : Bogo (1980-1988 : curé) ; Maroua - Founangué (1988-93 : vicaire). FRANCE : Maison Mère (1993-94 : services divers). SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON : Saint-Pierre (1994-1997 : vicaire). CANADA : Bertrand (N.B.) (1997-2015 : retraite) ; Montréal - Maison Le Roy (2015-2021 : retraite)

Natif de Cherbourg, Georges se passionne très tôt pour la mécanique et l’électricité aux côtés de son frère aîné qui est employé à l’Arsenal, le chantier de fabrication et d’entretien des sous-marins. Il apprend à travailler dans plusieurs corps de métiers avec beaucoup de rigueur et de précision ; un savoir-faire qu’il cultivera toute sa vie. Devenu capable d’entretenir et de réparer appareils et machines en tout genre, il rendra de multiples services au sein des communautés et des œuvres où il sera amené à travailler, notamment en Afrique.
Au cours des vingt années qu’il passe au nord du Gabon, à Bitam et à Mitzic, il s’investit avec non moins d’énergie dans la langue locale et le ministère rural. À son école, lors de mes premières années de ministère, j’ai bien sûr l’occasion d’apprendre beaucoup sur le plan technique et matériel, pour entretenir les voitures et faire tourner l’atelier de menuiserie, notre principale source de revenus. Mais j’apprécie aussi son grand souci de former le peuple chrétien : lors de sessions de trois jours, dans les nombreux villages de la paroisse, je me glisse dans cet effort méthodique pour aider les gens à porter un regard évangélique sur les réalités auxquelles ils doivent faire face.
Puis c’est le départ pour le diocèse de Maroua, au Nord Cameroun, dans un monde bien différent de celui de la forêt gabonaise. Là aussi, Georges se montre précis, voire méticuleux à l’extrême dans tout ce qu’il entreprend, jusqu’à fatiguer parfois les personnes qui travaillent à ses côtés et n’ont pas la même rigueur. Mais plusieurs confrères disent de lui qu’ils l’aiment bien : un homme très serviable et vraiment fraternel. Jean-Pol Moal témoigne : « Georges était super compétent dans beaucoup de domaines, sauf peut-être en cuisine ! Un confrère charmant, agréable à vivre, d’une grande simplicité et fraternité ; d’une profondeur spirituelle qui nous aidait, que ce soit dans les rencontres interpersonnelles, en communauté ou dans les échanges que nous pouvions avoir lors des réunions entre confrères. »
Georges va ensuite assurer quelques années un ministère paroissial à Saint-Pierre-et-Miquelon. Puis c’est une semi-retraite au Canada, dans le New-Brunswick, intégré à la Province spiritaine du Québec et avec un ministère à temps partiel. En 2015, pour des raisons de santé, on l’accueille à la maison de retraite spiritaine ‘Le Roy’, à Montréal. Sur la photo reçue lors de son décès, nous avons du mal à reconnaître, avec ses joues maintenant bien remplies, l’homme aux traits burinés et à la taille de guêpe dont nous avions gardé l’image ; un signe sans doute qu’il a été bien entouré par le personnel et les confrères de la ‘Maison Le Roy’.
Tant de personnes ont bénéficié des services compétents de Georges… celles qui sont parties se feront une joie de l’accueillir maintenant dans la maison du Père.
Jean-Michel JOLIBOIS
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