Le Fr. HUMBERT Pérès,
décédé à Piré-sur-Seiche, le 27 novembre 1961,
à l'âge de 83 ans et après 63 années de profession.
BPF N° 120 p. 77-85


Le Fr. Humbert conservait de bien doux souvenirs de sa jeunesse à Mulhouse, où il était né le 30 août 1878. La famille était foncièrement chrétienne; de quatorze enfants, elle conservait huit filles et un garçon, Joseph. Il aimait ses soeurs, mais il y en avait tant ! Chacune avait un frère et lui donnait ses souliers à cirer. Cinq étaient plus âgées que lui; dans leurs jeux, elles disaient la messe, lui la servait. Ne leur vint-il pas en tête qu'un garçon déparait la collection et qu'il fallait lui mettre une robe! « Je me suis défendu, je me suis retranché dans la cave, mais l'armée adverse veillait aux issues... sauf au soupirail; c'est par là que je me suis échappé; j'ai failli manquer le chapelet du soir à l'église ».

Avec l'âge, mal à l'aise dans la compagnie de tant de filles, il se fit au grenier une chapelle coquette et originale. Pieux, il passait là de bons moments au milieu, de ses statues, tout comme à l'église où il servait la première messe chaque matin. Habile de ses mains, il avait fait une cloche avec deux couvercles, sonnait l'Angelus et annonçait les offices du dimanche. Serviable, il se réservait le nettoyage du carrelage de la maison, le trouvant trop pénible pour des filles. Charitable, c'est lui qui portait chaque dimanche le dîner que ses parents offraient à une famille tombée dans le dénuement.

Joseph - « Seppi » - fit ses études primaires en allemand. Il était doué, mais à douze ans, on le mit en apprentissage chez un artisan-­forgeron de la ville. Apprentissage de trois années, gratuit à condition de rester chez l'employeur; le contrat fut signé. L'apprentissage, c'est l'époque où les garçons risquent de prendre des habitudes qui contrastent avec l'éducation reçue eh famille: le papa veillait. Un soir, Joseph n'était pas rentré de l'atelier à l'heure voulue : il fut corrigé vertement! Le Seigneur veillait plus jalousement encore sur son petit Joseph, et à quinze ans, il lui parla si distinctement dans le fond de l'âme que confesseur et parents convinrent qu'il s'agissait d'une vocation certaine et sérieuse. Mais comment s'orienter ? Il n'y avait pas encore de section de vocations tardives dans les séminaires... De plus, le maître d'apprentissage réclamait 300 marks, et la famille était besogneuse : le père remboursa le forgeron, mais on sacrifia les études. Il semble qu'à cause du parler allemand on ait cherché un Institut religieux jusqu'en Hollande; finalement, la divine Providence amena Joseph à Chevilly, le 1er octobre 1893. Le petit alsacien s'était expatrié, il ne put retourner au pays qu'après 1918 !

Chevilly.

Auprès d'une vieille église, il y avait un petit château et un élevage de chevaux. C'est là que la Congrégation du Saint-Esprit établit son principal centre de formation missionnaire. Les futurs prêtres logèrent d'abord dans les greniers des écuries; puis on leur construisit un bâtiment. Les futurs Frères prirent leur place avant de trouver mieux.

Au milieu de la propriété, on éleva une chapelle funéraire, et les restes du Vénérable Père Libermann y demeurent encore comme un appel à la générosité et à l'esprit apostolique.

Le jeune Joseph Pérès trouva là plus d'une centaine d'aspirants-Frères sous la direction d'un Alsacien à la manière forte, le P. Blaise Hassler. Il y avait bien quelques ouvriers déjà hommes, mais peu nombreux, car les ouvriers se fixent de bonne heure dans la vie. L'élément était jeune, de quatorze à dix-huit ans surtout. On suivait des classes et on se préparait au brevet élémentaire; en même temps, on apprenait un métier pendant trois, quatre ou cinq années, de façon à devenir un missionnaire capable.

Joseph se mit au français et aux méthodes classiques de l'apprentissage de la mécanique, pendant quatre années, puis commença son noviciat. Le règlement était sévère, le Maître des Novices assez raide; quelques aspirants, pas assez généreux, subissaient les exercices sans y consentir. certains se plaignaient dans leurs lettres. Les parents de Joseph crurent qu'il s'était trompé de voie et qu'il n'osait le dire. La maman pria beaucoup la Sainte Vierge... Elle sortait de l'église quand une personne inconnue lui offrit un billet - non utilisé - aller et retour Paris. Elle se rendit donc près de son fils et vit que Seppi était si heureux qu'elle ne lui proposa pas de le ramener à la maison...

Peu avant la fin de l'année heureuse et méritoire du Noviciat, autorisé, par son directeur de conscience, le novice Humbert écrit au Supérieur Général -c'était Mgr Le Roy - lui expose les circonstances de sa vie. sa vocation, ses désirs, lui demande de l'admettre aux voeux et se met à sa disposition. Et enfin, le 8 septembre 1898, à la chapelle, avec trente Frères, il prend des engagements que, dans son âme, il veut définitifs.

Le jour même, les jeunes religieux reçoivent leur « obédience ». La plupart sont désignés pour l'Afrique : le travail est considérable, partout il y a des constructions à faire; le climat, les fièvres, l'exagération de la fatigue ont tué des jeunes, il faut les remplacer de suite... Ce ne fut pas pour l'Afrique que fut désigné le Fr. Humbert, mais pour Saint-Ilan, où l'on demandait un fin mécanicien.

Saint-Ilan.

On avait élevé là, sur le bord de la mer, au temps de Napoléon III, un établissement pour jeunes délinquants, et on avait fait choix, pour les surveiller et les redresser, de sous-officiers de la guerre d'Italie, qui se montrèrent durs et peu constants. La Congrégation du Saint-Esprit fut alors chargée de cette oeuvre délicate.

Quand le Fr. Humbert arriva en 1898, il y avait 40 Frères-moniteurs, chefs d'ateliers, instructeurs. Là aussi, comme en Afrique, on pensait que l'application au travail raisonnable, méthodique, persévérant, avait une vertu propre à redresser, à transformer cette jeunesse qui manquait de l'éducation première. Là aussi, comme en Mission, les Frères prêchaient à ces âmes inquiètes, par leur conduite exemplaire, et acquéraient, au surplus, une véritable maîtrise dans leur métier.

La persécution de 1903 balaya l'oeuvre - et douze autres semblables de la Congrégation - fournissant brusquement 300 Pères et Frères aux Missions. Mgr Le Roy, rencontrant le Frère à Paris, à la veille de l'embarquement pour le Sénégal, lui dit : « Puisque vous n'avez pas pu voir vos parents à Mulhouse, allez donc voir vos soeurs à Londres; elles vont partir aussi en Mission. » Et il lui, paya le voyage en Angleterre. Il passa la mer se débrouilla très bien, fit ses adieux et revint vite s'occuper des bagages.

Sénégal: Ngasobil (1904-1905).

De sa Mission, il écrivait àsa mère « Maman, quand je vous énervais combien de fois vous m'avez envoyé au pays où pousse le poivre; j'y suis arrivé. » On dit que sa maman pleura. Là, se trouvaient réunis dans divers bâtiments, des enfants confiés, des orphelins, de jeunes détenus et des séminaristes. On faisait des études mais surtout du travail manuel. On aurait pu dire « École des Arts et Métiers », c'était la seule école d'apprentissage du Sénégal. L'imprimerie faisait les travaux du Gouvernement, de l'Administration, du commerce. Dans les vastes ateliers, on apprenait un peu tous les métiers, et les premiers ouvriers et artisans du pays sont tous sortis de Saint-Joseph de Ngasobil, jusqu'au jour où le Gouvernement ouvrit à grands frais des écoles.

Le Fr. Humbert arriva dans une « ruche » débordante d'activité. On travaillait aux champs, aux constructions, au bois, au fer. La direction de l'entreprise était forte et embrassait beaucoup, trop peut-être, sous un climat chaud; les Religieux donnaient, se donnaient sans compter, avec un régime alimentaire insuffisant. Il en résulta du surmenage, et plusieurs Frères tombèrent malades; il fallut les rapatrier : le Fr. Stanislas qui s'embarqua et fit naufrage aux Canaries, et le Fr. Humbert, en 1905. Une seule année de Mission! Combien d'autres, il est vrai, qu'on n'avait pas eu le temps d'embarquer, étaient morts en moins d'une année! La rude constitution du Frère le sauva, et on lui donna une autre obédience.

Saint-Michel-en-Priziac (1905-1931).

L'État avait confié à la Congrégation, en 1858, un pénitencier d'adolescents qui reçut jusqu'à 400 colons. En 1888, l'établissement devint. orphelinat, et la bienfaitrice, Mme Lebaudy, - en fit l'« Œuvre des Petits Parisiens. »

La persécution de 1903 contraignit la Congrégation à remettre l'oeuvre aux soins du diocèse, On lit dans le journal du Fr. Cléophas, qui travaillait là depuis 1866 : « 29 novembre 1903 - On annonce, officiellement la suppression de l'école professionnelle. La presque totalité des élèves sort de la salle de réunion, les larmes aux yeux... » - . 1er janvier 1904 : Les départs continuent; nous sommes encore 19 musiciens; les souhaits de Bonne Année sont fortement empreints de tristesse." - « 18 janvier 1904 : 75 élèves, presque tous de Paris, partent aujourd'hui. Messe de départ - les élèves chantent les cantiques de circonstance avec une émotion qui arrache les larmes aux autres assistants. »

Et les Frères reçoivent leur obédience, qui pour l'Afrique, qui pour le Nouveau Monde. C'est à Dieu que le Religieux s'est attaché; le Seigneur permet les épreuves pour qu'on se donne plus totalement à Lui. Les abbés Le Drogo et Camaret tentèrent l'impossible pour sauver une oeuvre aussi importante. La Congrégation les aida de son mieux; elle fournit quelques éléments formant les cadres.

Le Fr. Humbert Pérès, relevant de maladie, se vit attribuer, sous l'habit civil et le nom de « Monsieur Pérès », la section des forgerons. Vingt-cinq ans, il fut l'homme de devoir, de précision, de règlement; dur, peut-être, cela lui venait de sa formation à Mulhouse. Que d'enfants, de grands enfants terribles parfois, parmi les orphelins, il a eu à redresser, à former, à éduquer, durant ces vingt-cinq années! Or. le voyait, au coup de clairon, emmener son bataillon au pas. Quelques enfants ont résisté, tel même a voulu le tuer, mais la plupart ont vu en lui un homme droit, juste, loyal, ponctuel, pieux, édifiant, et ont subi sa très heureuse influence. Des amitiés se sont nouées qui ont duré fort longtemps, certaines même jusqu'à la mort.

Dans son grand âge, le bon Frère se lamentait sur la conduite de tel ou tel de ses anciens apprentis, et il priait pour leur conversion. Dans leurs souvenirs, les anciens nous parlent des reposoirs que dressait, magnifiques, leur maître, de son ingéniosité dans les jeux de coulisses du théâtre, de sa façon de tirer parti de tout.

Lui-même racontait ses prouesses en camion, aux temps héroïques des premiers moteurs, alors qu'il avait une forte barbe noire et une casquette de chauffeur : les pannes... les roues qui se dévissent... les pneus bourrés de foin... Par contre, il était moins fier de ses exploits sur deux roues. Réparer un moteur, c'était son affaire, mais descendre la côte de Saint-Michel là-dessus! «Le frein a lâché, alors, j'ai visé le premier arbre, - raté! - le deuxième, celui-là, je l'ai eu ! »

En 1931, nouveau changement pour M. Pérès. L'oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil prend en charge Saint-Michel, et lui fournit les ingénieurs, les chefs et les moniteurs. Quatre Pères du Saint-Esprit assurent la, direction spirituelle de 500 enfants. M. Pérès est libre; il est heureux que cesse le mélange de Religieux en civil et de laïques; il peut reprendre la vie de communauté et son nom de religion: Frère Humbert. Il a 53 ans; la barbe n'est plus noire, mais lui, il est encore solide. On le considère comme le meilleur mécanicien de la Congrégation en France. Les Supérieurs l'envoient à Neufgrange.

Neufgrange.

Il y a là une grosse communauté de formation missionnaire : école secondaire, noviciat des clercs, postulat et noviciat des Frères. Oh! que les jeunes aspirants religieux lui paraissent délicats, souples, malléables, après tout ce qu'il a vu en France et en Afrique! Là aussi on exerce tous les métiers : grosse culture, horticulture, imprimerie, bois, fer... On lui demande des travaux de ferronnerie, et on admire ses oeuvres d'art. En 1933, il est appelé au Scolasticat de Philosophie, à Mortain, pour certains travaux. Il y restera jusqu'en 1935, et reviendra ensuite à Neufgrange... jusqu'à la ruine, la dévastation, le pillage de la guerre... Que d'événements dans la longue vie du Frère, même l'exode! Et il vient à Piré.

Piré-sur-Seiche.

La Congrégation utilise là une bien vieille propriété boisée, place forte au temps de la Guerre de Cent Ans, agréable demeure seigneuriale l'été, actuellement école où depuis 1928, se forment des aspirants missionnaires. A cause de la guerre, le Noviciat des Clercs vint remplacer cette école. Le Frère se plia à tous les services : installations diverses, réparations, et cela aux moindres frais. Et la guerre continuait; elle était aux portes. L'ordre de réquisition de la propriété vint en 1943. On devait en faire un hôpital militaire allemand. Il fallut tout déménager!

La bibliothèque est mise en caisses et transportée dans les presbytères du voisinage; les novices vont s'installer dans l'école du bourg de Piré; les exercices de communauté se font à la chapelle du cimetière communal; les Frères prennent logement où ils peuvent.

Déménagement inutile, puisque l'avance de l'armée Leclerc n'a pas permis aux Allemands d'occuper la maison. Après les hostilités, c'est le Noviciat des Frères qui fut transféré de Chevilly à Piré, et l'oeuvre se spécialisa dans la formation professionnelle et spirituelle des Missionnaires-Coadjuteurs.

Il fallut monter une école technique de toutes pièces. Pour ces différents travaux, le Fr. Humbert avait, dès son arrivée, installé un petit atelier de mécanique; on lui demanda de le développer. Aujourd'hui, on achète les machines-outils dont on a besoin; lui, il les inventait et les réalisait, et elles servent encore. Combien il était pratique et économe ! On avait mis à la ferraille, dans une communauté, une vieille horloge; le Frère l'a sauvée, restaurée, perfectionnée, dotée d'un carillon de son invention, et elle préside encore à nos exercices religieux.

Pendant dix années, le Fr. Humbert a formé des aspirants-missionnaires qui l'ont admiré et aimé. Les ans s'ajoutant aux ans, ce fut une grosse peine pour lui quand il lui fallut donner les clés de l'atelier au nouveau chef, le Fr. Jean-Bosco, si bien qu'on préféra faire un second trousseau pour laisser au bon vieux Frère la possibilité d'y revenir à ses heures.

Les visites à l'atelier se firent plus rares, moins longues; par contre, les stations devant le Seigneur se prolongèrent, et le Frère devint le « prieur » ou le grand priant de la maison. Il faisait trois heures d'adoration devant le Saint-­Sacrement chaque jour, dans une chapelle ou dans l'autre, allant même de l'une à l'autre. Chemin de croix quotidien, visite chaque jour au cimetière, multiples chapelets et de jour et de nuit. Quand on avait des peines, des préoccupations, on pouvait lui demander ses suffrages, et, sans doute, on peut s'adresser à lui aujourd'hui, car il aimait vraiment sa communauté de Piré.

Levé une heure avant le réveil, l'hiver, il allumait le feu à la chapelle. On le consultait encore pour sortir d'embarras : la pompe était-elle en panne, on le transportait en voiture jusqu'aux sources, et, de suite, en connaisseur, il indiquait ce qu'il fallait faire.

Jusqu'au bout, le Frère est demeuré fin, lucide, perspicace, causeur agréable, pas du tout prophète: « Peuh ! disait-il devant les appréhensions, on en a vu d'autres!» Aussi la Communauté a-t-elle voulu le conserver et l'a entouré de son respect et de son affection; on l'appelait « Grand-père. » Un curé des environs, venu faire sa retraite, rencontra le Frère avec sa grande barbe blanche, et, le prenant pour Mgr Pichot, voulut lui baiser la main : « Eh là ! eh là ! s'exclama le Frère de sa grosse voix, pas encore ! »

Pour ses 50 ans de vie religieuse, il reçut de Rome une bénédiction du Souverain Pontife - il y tenait - et du Canada, un joli bouquet spirituel sur parchemin magnifiquement décoré, cadeau de sa soeur religieuse, Supérieure Provinciale de sa Congrégation. Pour ses 60 ans, des petits neveux venus d'Alsace lui récitèrent un compliment et lui souhaitèrent encore de longs jours.

Il atteignit en effet sa 84e année; mais on avait l'impression que la machine s'usait : la respiration était pénible, le coeur très irrégulier, l'appétit nul. Puis un jour, le Frère ne descendit plus au réfectoire; par contre, il demeurait régulier à tous les exercices de communauté à la chapelle, plié en deux. Nous n'avons su qu'après sa mort qu'une hernie était devenue éventration.

Un matin, il demanda à communier dans sa chambre, ne tenant plus debout. Le P. Supérieur lui offrit de préparer sa correspondance, pour le cas où le Bon Dieu l'appellerait. Le Frère voulut se lever pour chercher des adresses, et tomba sur le coin de sa table.

Le soir même, dimanche 26 novembre 1961, la Communauté se réunit dans sa chambre, à l'heure de la prière, pour la cérémonie de l'Extrême-­Onction; chacun suivait dans son paroissien. Le Frère renouvela ses voeux, remercia vivement le Seigneur de l'avoir appelé à la vocation religieuse, et communia. Les saintes onctions ne semblèrent pas trop l'émouvoir : il avait assisté à pareille cérémonie deux mois plus tôt, pour le P. Lamendour. Après, il donna la main à chaque confrère présent.

Le, lundi soir, même réunion de, communauté dans sa chambre, pour la prière des agonisants, car il avait des moments de délire et des retours. Dans son délire, il parlait sans cesse, à haute voix, en allemand; on distinguait des appels à la sainte Vierge, à saint Joseph; on saisissait ses préoccupations: nos constructions, la ferme, l'agrandissement de la menuiserie, la forge; tout ce à quoi il s'intéressait vivement lui revenait en mémoire... Puis le coeur s'arrêta.

La Révérende Mère Saint-Germain, sa dernière soeur, écrit de Régina (Canada) : « C'est une grande consolation de savoir que le Frère Humbert a fait une si bonne mort, après une vie religieuse longue et édifiante. Qu'il prie pour nous auprès du Bon Dieu, afin que nous puissions le rejoindre un jour. En attendant ce beau jour, qu'il nous aide à faire en tout la sainte Volonté de Dieu. »

Le bon Frère repose dans notre cimetière, et nous avons confiance, s'il est déjà dans la gloire, qu'il intercède pour nous et qu'il va continuer à aider notre oeuvre de formation de Frères-missionnaires qu'il aima et à laquelle il se dévoua jusqu'à la fin.
P. Le Bihan

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