Le Père Joseph POUSSOT,
décédé à Richebourg, le 3 octobre 1870,
à l’âge de 48 ans.


« Le Père Poussot [est nommé] supérieur de la communauté à établir en la nouvelle mission du Congo. » (BG, t. 4, p. 653).

« Les PP. Poussot et Espitallié sont destinés à aller commencer cette nouvelle et si intéressante mission [du Congo]. Le P. Poussot était revenu en France, sur la fin de 1864, pour cause de santé. Maintenant, grâce à Dieu, il a retrouvé ses forces, et nous espérons que la divine Providence les lui conservera pour cette nouvelle œuvre à laquelle il est appelé à se dévouer. Ce cher père compte déjà près de 15 années d’Afrique, dont la plupart passées en Guinée. Il a pu par conséquent acquérir l’expérience des peuples et du pays. » (BG, t. 4, p. 777).

« Le départ des PP. Poussot et Espitallié, pour la nouvelle mission du Congo, avait été fixé au mois de janvier [1866]. Le Gouvernement voulut bien, à la demande du T.R. Père, leur accorder le passage gratuit sur les paquebots transatlantiques de Bordeaux à Lisbonne, où ils devaient prendre le packet portugais pour Saint-Paul de Loanda. » (BG, t. 5, p. 121).

« Il restait encore à trouver un navire pour leur transfert au Congo. Or, la compagnie des paquebots de Lisbonne étant dissoute, le service était par suite irrégulier ; et même au mois de janvier il n’y en avait pas eu. Heureusement, il se trouva, pour le jour réglementaire du départ, un navire anglais, le Lincolnshire, prête à faire le service. Et nos deux missionnaires s’y embarquèrent le lundi 5 février [1866], à 3 h. de l’après-midi, à destination d’Ambriz, sur la côte du Congo. » (BG, t. 5, p. 123).

« Le 3 octobre 1870, la mort allait frapper un des plus ancien membres de la congrégation, un vétéran de nos missions d’Afrique, le P. Poussot. Ce Père était venu de Santarem en France au mois de juillet. Lors de la dispersion des pères réunis à Paris, il s’était rendu chez un de ses cousins, M. l’abbé Poussot, curé de Richebourg, dans le diocèse de Versailles. Il se trouva bientôt enfermé dans le cercle de l’invasion prussienne, ne pouvant communiquer avec aucune communauté de l’Institut. Le T.R. Père, qui ne recevait de lui aucune nouvelle, était dans une grande inquiétude ; lorsque l’armistice ayant rétabli les communications, il put apprendre la perte douloureuse que nous avions faite. Ce cher père avait éprouvé une très forte fièvre d’Afrique, vers la fin de septembre. Grâce à un énergique traitement, il en fut délivré ; mais bientôt après se déclara une fluxion de poitrine. Sa santé, si durement éprouvée par ses longues années de séjour dans les missions, ne put résister, et, après quelques jours, il expirait, le 3 octobre. »
(BG, t. 8, p. 79).

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