Le Père Louis RITZ
décédé à Mulhouse, le 15 décembre 1984, à l'âge de 74 ans


Le 15 décembre 1984, une trentaine de Spiritains, de nombreux parents et amis ont accompagné le Père Louis RITZ àsa dernière demeure, au pied de Notre-Dame du Chêne de Blotzheim. Il repose au milieu de nombreux Spiritains qui ont consacré leur vie à la Mission et à la Maison de Blotzheim.

Depuis le 6 janvier 1984, le Père Ritz était hospitalisé à Mulhouse dans un état semi-comateux : depuis plus de neuf mois, il attendait de rencontrer le Seigneur qui est enfin venu le chercher, quelques jours avant Noël. Les confrères de la communauté de Blotzheim, et plus particulièrement les Père Paul Schoeffel et Jean-Baptiste André lui rendaient visite presque tous les jours.

Louis Ritz est né, le 30 juillet 1910 ; il entre très jeune à l'École des Missions de Blotzheim que les Spiritains venaient d'ouvrir dans le Sundgau, afin de fou.-nir des jeunes à la Maison St Florent de Saverne. C'est là qu'il termine ses études secondaires.

En 1929, il entre au noviciat d'Orly et y fait profession l'année suivante. Ordonné prêtre en 1936, il est affecté à Ziguinchor, au Sénégal, où il restera 16 ans. Pendant cette période, il sera successivement Supérieur à Oussouye, procureur à Zinguinchor et enfin Supérieur à Kolda. Ce fut un missionnaire vaillant et zélé. Sa santé, en revanche, n'était pas très solide et en octobre 1953, il est obligé de quitter définitivement l'Afrique. Il rendra service pendant plusieurs années à l'École des missions de Blotzheim et dans le ministère paroissial. En 1960, après une année comme aumônier de la Providence, à Hilsenheim, il accepte l'aumônerie de la Maison de repos de Luppach, près de Ferrette, dans le Haut-Rhin.

Durant 24 ans, le Père Ritz a fait un travail considérable dans cette maison. Des centaines de personnes ont trouvé en lui un prêtre accueillant, attentif et lucide. " L'aumônier est presque plus important que moi dans cette maison ", nous a dit un jour le médecin de service.

Il savait accueillir à tout moment, il savait écouter sans se lasser. Puisse le Seigneur dont il a été le fidèle serviteur, l'accueillir à son tour dans la joie éternelle.
Jean-Paul KARRER

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