Le Père Bernard ROBYR,
décédé aux Évouettes, le 19 novembre 2000,
à l’âge de 75 ans.


Bernard Robyr est né, le 8 août 1925, à Chermignon, village suisse situé près de Montana et d’où sont originaires plusieurs autres spiritains. Il prit conscience de sa vocation misionnaire à l’occasion de la première messe, à Chermignon, du P. Antoine Clivaz, le 11 juillet 1937. L’année suivante il entra à l’école apostolique du Bouveret où il fit ses études secondaires.

À Cellule, à la fin de son année de noviciat, il fit profession dans la congrégation du Saint-Esprit, le 8 septembre 1947. Ce furent ensuite les années d’études philosophiques et théologiques, à Mortain, Montana et Chevilly, jusqu’en 1954.

Le 19 septembre 1953, il reçut l’ordination sacerdotale dans l’église paroissiale du Bouveret, des mains de Mgr Nestor Adam, évêque de Sion. À la consécration à l’apostolat du 4 juillet 1954, il fut désigné pour le vicariat apostolique de Brazzaville. Il y exerça son ministère, du 28 octobre 1954 au 1er avril 1965, à la paroisse de Mongali.

Au début de 1965, son séjour y sera brutalement interrompu, arrêté arbitrairement, sous de fausses accusations, en même temps que l’abbé Émile Biayenda (le futur cardinal de Brazzaville), de la paroisse voisine de Mouleke. Tous deux seront torturés et tenus au secret pendant quelque temps, avant d’être relâchés sans jugement. Après cette épreuve, ce sera, pour le P. Robyr, le départ définitif du Congo.

De retour en Suisse, il occupera successivement les fonctions suivantes : animation missionnaire (1965-1968) ; professeur et, pendant quelque temps, directeur de l’internat, au Bouveret (1968-1987) ; en 1968-1970, il assure l’aumônerie de “Frères sans frontière” (organisation des laïcs missionnaires suisses) ; ministères divers et remplacements à l’île de la Réunion (1987-1991) ; curé du Bouveret (1991-1995).

Il est décédé le 19 novembre 2000, aux Évouettes, près du Bouveret, écrasé par une voiture alors qu’il traversait la route. Son enterrement a eu lieu le mercredi 22 novembre à l’église du Bouveret, trop petite pour la foule qui s’y pressait. Il est inhumé au caveau de l’École des Missions du Bouveret.

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