Il était aussi notre gardien. Il veillait sur le jardin : personne ne touchait aux fleurs ni aux plantes. Il surveillait les enfants qui venaient jouer dans notre jardin. Il les avertissait de ne pas déranger le Supérieur Général. Il veillait aussi à toutes nos célébrations liturgiques et nous appelait quand venait l’heure des prières, étant le premier lui-même à entrer dans la chapelle.
Sa simple présence nous rappelait que tant d’autres, avant nous, ont travaillé et se sont sacrifiés, nous incitant ainsi à l’humilité. Devant les difficultés quotidiennes, il nous rappelait que lui aussi avait eu les siennes, nous donnant une leçon d’espérance. Et enfin parce que, à cet âge respectable, il était obligé de limiter ses activités physiques, il nous rappelait que l’essentiel de la vie religieuse n’est pas de brasser beaucoup de choses, mais c'est de prier et de vivre fraternellement.
Ensemble, rendons grâce au Seigneur pour ce confrère qu’il nous a donné.