Le Père Joseph Schmitt est né le 9 0ctobre 1930 à Bergbieten, il est le dernier
d’une fratrie de 5 enfants. Il a grandi à Bergbieten. Après les études
secondaires à Saverne (St Florent) de 1945 à 1951, il entre au noviciat
spiritain à Cellule (dans le Puy de Dôme) et y fait profession de vie religieuse
le 13 novembre 1952.
Le 04 octobre 1958, il fait les voeux perpétuels à
Chevilly-Larue et il est ordonné prêtre le 2 octobre 1960, à Chevilly-Larue.
Joseph a commencé tôt une longue carrière de professeur : à Blotzheim
d’abord dès 1956 à 1958 où il est surveillant, comme on disait à l’époque, mais
aussi pro-fesseur. En 1961/62 il est à l’OEuvre d’Auteuil, professeur à Meudon,
puis à l’école aposto-lique de Bletterans dans le jura (62-76). En même temps,
il entreprend des études à l’université de Dijon pour une licence « ès-lettres »
(1966).
En septembre 1976, il est de retour à L’école-collège des Missions
de Blotzheim comme professeur, puis comme directeur à partir de Septembre 1979
jusqu’en Septembre 1990.
En 1990/91, il est curé de Wilwisheim. Mais sa
fibre missionnaire est restée pré-sente et en 1992-1993 il obtient de partir un
an en République Centrafricaine, il est professeur au petit-séminaire de Sibut.
Il revient pour une année d’études et recy-clage à Lille (I.FA.C.).
En
Septembre 1993 il est nommé supérieur à Bordeaux.
En 1995, il est de retour
dans le grand Est, il est nommé à Neufgrange et affecté au service de notre
revue « l’Echo de la Mission ».
C’est de là que, frappé par un cancer, il
est obligé de venir à Wolxheim en Juin 1997. Malgré la maladie qui le ronge, il
est actif dans la maison pendant 22 ans. Je suis sans doute le moins bien placé
pour en parler mais ce que j’ai entendu est im-pressionnant : la numérisation de
notre bibliothèque et son suivi, de longues an-nées d’animation de nos temps de
prières du matin et du soir car il était doué pour le chant ; c’est lui aussi
qui s’occupait du fleurissement de la cour et de l’arrosage des fleurs ... En
plus de cela, il restait très engagé et apprécié au service des pa-roisses comme
prêtre coopérateur jusqu’en 2009. Les derniers mois de sa vie dans notre
communauté étaient difficiles pour lui. Un voile d’ombre a traversé son esprit,
un voile qui lui faisait perdre ses repères. Mais il a été entouré par les
religieuses franciscaines indiennes et le personnel. Cela lui a permis de vivre
dans une certaine sérénité et sécurité jusqu’à la rencontre avec le Seigneur.
Henri SUTTER
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