Le Père Jean Troupeau

Il est né le 29 novembre 1924, à Argenteuil, diocèse de Pontoise. Son père était représentant de commerce et sa mère secrétaire à l'hôpital. Il ont eu deux fils, Jean l'aîné et Gérard. Après les classes primaires à Argenteuil, Jean fut élève du lycée Condorcet (Paris IXe de 1936 à 1943. Il faisait partie de l'équipe de J.E.C. et dirigeait un groupe de Cœurs Vaillants. Après le baccalauréat (philo et sciences), il obtint l'autorisation de ses parents de se présenter au noviciat, qui était, durant la guerre, ouvert à Piré-sur-Seiche, dans le diocèse de Rennes.

Profès en 1944, il était prêtre à Chevilly le 26 février 1950. Pendant son séminaire, durant les mois d'été, il était un membre zélé des équipes itinérantes pour visiter les "colonies de vacances" : huit dans le diocèse de Nancy en 1948, douze en HauteLoire l'année suivante. Il cultivait aussi l'étude des langues : anglais, arabe et un peu le russe. La culture orientale l'attirait . il eut aimé être affecté en Russie.

A la fin de sa formation, ses directeurs voyaient en lui "un religieux exemplaire, sérieux et surnaturel, consciencieux et zélé, qui fera un excellent apôtre."

En Centrafrique, dans le diocèse de Bangui, le Père Troupeau remplit, avec aisance et le charme de son sourire, les fonctions de vicaire du Père Burget dans la grande mission de Bambari, puis de supérieur principal du district spiritain, avec résidence à Bangui, dans la paroisse de Notre-Dame de Fatima.

Appelé à Rome, en 1968, pour la préparation du chapitre général, il écrivait à ses confrères d'Afrique : "Seul le Seigneur connaît les épreuves qui nous attendent àla fin de notre vie, le principal reste que nous sachions nous préparer et accepter tout ce qui nous adviendra, en union avec la passion et la déréliction du Sauveur." Pour lui, c'est de nuit, à Rome, que le Seigneur vint l'appeler. Le 29 mars, il fut trouvé mort dans son lit. Il n'avait que 43 ans.

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