ETUDES sur LIBERMANN
(P. Martins)


  Date : 05-04-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Collin,

3125 Vous êtes un saint homme, un beau jour, quand vous ne serez plus bon à rien à Bourbon, nous allons voir à vous mettre pour éprouver les Novices. Vous serez un terrible éprouveur.


Sources : ND 8- pp. 97
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 03-08-1846
Titre : Vos pattes de mouches
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Lanurien,

3141 Je suis parvenu à lire votre lettre, excepté quelques mots qui étaient effacés. Vous feriez bien de prendre de l'encre un peu plus noire pour faire vos pattes de mouches


Sources : ND 8- pp. 200
Réf-bible :
Remarque : Cf. aussi pp. 279, 283.
 


  Date : 14-11-1844
Titre : Planter des liards et récolter des louis
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Le Vavasseur,

3142 Imaginez-vous nous dépensons 1.000 francs pour port de lettres et affranchissement. Pour nous en tirer, il faudrait trouver un trésor dans notre jardin ou y planter des liards et récolter des louis. Notez bien que notre nombre augmentera d'ici à la fin de l'année. Deux demandes ont déjà été faites. Quand nous n'aurons plus rien, vous nourrirez de vos restes, vous qui êtes riches.


Sources : ND 6- pp. 425
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 15-01-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : , Communauté de Gorée

3143 "Que M. Warlop sache bien qu'il a fait notre maison trop petite : tout est plein; s'il veut encore trois ou quatre, nous ne saurions où les nicher. Nos tables, au réfectoire, vont bientôt être trop petites aussi; mais que M. Warlop n'aille pas me dire dans sa prochaine lettre : "Je vous l'avais bien dit, vous ne vouliez pas me croire." Il ne faut pas faire confusion aux gens lorsqu'ils font leur mea culpa."


Sources : ND 8- pp. 19
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 28-01-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Le Vavasseur,

3144 Vous me faites la guerre, mais une guerre tactique (?), je vais vous la faire aussi. (Vous voyez que je reprends de la gaieté et que je quitte la tristesse du commencement de cette lettre). C'est une grande chose que d'avoir de la confiance en Dieu


Sources : ND 8- pp. 32
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 26-08-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Lanurien,

3145 Grâce à la loupe de M. Bouisse, je suis enfin parvenu à lire une bonne partie de votre lettre. Pour la lire toute entière, il eût fallu déranger un bon milord demeurant ici, qui seul dans la maison, a un microscope


Sources : ND 8- pp. 282
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 22-09-1848
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

3146 "Pour sa pénitence, il (François) fut condamné à prendre du lait avec son pain et de s'en retourner en voiture avec moi : ce ne fut pas une petite pénitence pour lui! Il la fit tout de même; mais je ne pense pas qu'il eut une bonne contrition de son péché."


Sources : ND 10- pp. 307
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 22-09-1948
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Samson Libermann,

3147 François Pour sa pénitence, il fut condamné à prendre du lait avec son pain et de s'en retourner en voiture avec moi


Sources : ND 10- pp. 307
Réf-bible :
Remarque : Voir tout le texte.
 


  Date : 01-09-1848
Titre : L'humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Lanurien,

3148 "P.S. - M. Vidal me dit : "Votre petit professeur de morale m'a enlevé mon parapluie." Ma réponse fut : "S'il avait été professeur de morale, il aurait peut-être su qu'il n'est pas permis de voler; mais il professait le dogme."


Sources : ND 10- pp. 302
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 02-01-1848
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Cahier,

3149 Mon bien cher confrère, Je réponds à votre lettre du 24 novembre dernier, il est temps de répondre. Vous êtes déjà habitué un peu à recevoir mes réponses deux mois après m'avoir écrit. Cette fois-ci, comme à l'ordinaire ce fut une infirmité du commencement de l'hiver qui m'arrêta pendant une dizaine de jours et m'a mis en retard. N'importe! J'ai toujours de bonnes raisons pour m'excuser. A la Trappe, on me mettrait en pénitence, et vous, vous direz un Memorare pour que je m'en corrige.


Sources : ND 10- pp. 3-4
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-12-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Collin,

3150 Nous vous attendions au commencement de l'automne, quoique j'eusse quelque doute que M. Le Vavasseur vous envoyât pour arriver ici en hiver. C'eût été bien dur pour vous que cette transition subite d'un printemps de Bourbon avec un hiver de Picardie! Nous aurions tâché de vous mettre dans une petite boîte de coton. Mais enfin je pense que, désormais, il ne faut plus vous attendre que pour le printemps de Picardie ou pour l'été, et alors avec un bon feu, nous vous réchaufferons.


Sources : ND 9- pp. 379
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 06-11-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Germainville,

3151 "Mon bon et cher ami, J'ai tardé à vous répondre, parce que je fus obligé d'attendre la réponse de M. Cacheleux. Il sort de ma chambre; et, aussitôt la porte fermée sur lui, je cours prendre ma plume et je vous réponds. N'est-ce pas être expéditif? Vous voyez bien que nous ne sommes pas toujours des traînards."


Sources : ND 9- pp. 313
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-08-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Tisserant,

3152 "Nous aurons encore à lui offrir une chambre propre, réservée aux honorables amis qui viennent nous rendre visite. Je ne doute pas que M. Tisserant ne profite d'une si belle occasion. Pour Mme Tisserant, je n'ose pas l'inviter, nous serions obligés de la laisser au parloir, au bas de la cour, et vraiment ce n'est pas la peine de venir de si loin pour demeurer à la porte, quoique en dedans. Je pense que vous avez des prétentions plus élevées sur le ciel : vous ne prétendez pas rester derrière la porte; il faudrait au moins parvenir à l'appartement des dames d'honneur de la Reine des Anges. Si nous avions le moyen de vous loger ici, je vous inviterais pour une circonstance qui vous serait agréable, pour le baptême d'un gros nègre que nous instruisons. La cérémonie aura lieu, je pense, vers la fin de septembre."


Sources : ND 9- pp. 260
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 15-08-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Germainville,

3153 Je ne sais ce que vous êtes devenu, ni vous, ni M. Boulanger, M. Clair et le F. Thomas. Je ne pense pas cependant que vous soyez allés par le chemin de fer dans l'autre monde. J'espère avoir bientôt de vos nouvelles. Je pense que M. Boulanger aura voulu attendre qu'il soit bien installé et qu'il ait vu Monseigneur pour me dire comment il aura été reçu. . Je ne doute pas que M. Boulanger n'ait bien prêché aujourd'hui.


Sources : ND 9- pp. 251-252
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 30-06-1847
Titre : Vous vous êtes un peu tué à Maurice
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Collin,

3154 Qu'il y a longtemps que je n'ai pas reçu de vos nouvelles! Ecrivez-nous donc un peu vous-même. Comment allez-vous maintenant ? Vous vous êtes un peu tué à Maurice. Nous avons prié pour que le bon Dieu vous conserve encore. Nos prières, j'espère, étaient encore à temps. Vous vous souvenez qu'à La Neuville vous avez demandé vie pour faire votre noviciat et pour cinq ans. Ne vous imaginez pas que puisque ce temps est expiré, vous n'avez qu'à aller courir dans l'autre monde. C'est à Dieu à régler le jour de votre départ et à vous de l'attendre en paix. Tâchez donc de vous ménager, les pauvres Noirs réclament encore votre secours. Je prie toujours que le bon Dieu vous conserve encore et que vous soyez fidèle.


Sources : ND 9- pp. 218-219
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 04-03-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Samson Libermann,

3155 Je les embrasse ainsi que la bonne Marie dira que je suis plus généreux envers elle dans mes lettres que lorsque je la vois. Quand elle est venue ici, je ne voulais pas l'embrasser


Sources : ND 9- pp. 82-83
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 14-02-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Germainville,

3156 "Vous avez toujours été un méchant; vous l'êtes encore, mais je pense que vous ne le serez pas toujours. Vous êtes méchant parce que vous n'excusez pas un pauvre homme qui vous aime sincèrement. Je reviens de Paris et je trouve vos deux lettres; j'y réponds tout de suite : n'est-ce pas bien sage et bien aimable? Je vous avoue que j'aurais bien voulu remettre à demain, mais j'ai un peu peur de vous et je le fais tout de suite."


Sources : ND 9- pp. 51
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 02-08-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : , Ses nièces

3157 "Je suis bien coupable, mais repentant, et vous savez qu'un bon acte de contrition doit enlever tous les péchés. Ma contrition est tellement forte que j'ai le front tout couvert de sueur; aussi, je suis sûr de mon pardon. Du reste si mon coeur est brisé de douleur d'avoir commis ce gros péché, j'ai lieu de me réjouir du profit que vous en avez tiré. La Soeur Saint-Léopold a vaincu une grosse tentation de se fâcher, et la Soeur Sainte-Agnès de Jésus a fait un magnifique sacrifice. Il n'y a que notre bonne Théodora qui garde le silence, mais je suis sûr que ce n'est pas la rancune; mais l'application continuelle à l'étude ne lui laisse pas un instant, aussi son silence est plus éloquent que les plus belles lettres. Cependant, comme il pourrait rester encore un tant soit peu de ressentiment dans quelque petit coin écarté de son coeur, je vais tâcher d'effacer tout, en lui apportant un petit reliquaire renfermant les reliques de sainte Thérèse et de sainte Elisabeth. Je pense que cela parlera à son coeur. Quant à nos deux chères Soeurs, je vais tâcher de leur apporter à chacune un petit reliquaire, renfermant l'un, les reliques de saint Paul et de saint Léopold, l'autre, celles de saint Charles et de sainte Agnès."


Sources : ND 8- pp. 197-198
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 30-07-1845
Titre : Les excuses de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : S?ur Paule,

3158 ce mot vous fait sourire, vous voyez un homme qui n'a pu vaincre son envie de s'excuser, et disposez à ne pas être incrédule)


Sources : ND 7- pp. 258
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-04-1846
Titre : C'est se moquer du monde!
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Beauchef,

3159 "Vous êtes un bon saint homme, plein de patience et de charité; mais j'abuse par trop de cette charité qui vous fait ainsi supporter mes mauvais procéder à votre égard. Répondre le 26 avril à une lettre du 6 mars, c'est se moquer du monde. N'importe, je vous écrirai et je ne serai pas mal reçu."


Sources : ND 8- pp. 125
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : ? -10-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Delettraz,

3160 "Jules Bouchet a, lui aussi, beaucoup changé à son avantage comme vous le verrez par vous-même; malheureusement sa santé est ruinée; mais ce n'est pas par des imprudences commises pendant le temps qu'il a passé avec nous. J'en ai été et suis encore très content. Il vous donnera sur la maison des détails que je ne puis vous donner. En voilà assez long, j'espère, sur vos chers enfants, mais je vous prie de me permettre quelques réclamations. Vous dites que ce sont vos enfants et moi je dis ce sont les miens. Ce sera le procès des deux femmes devant Salomon. Nous ne les ferions pas, cependant, couper en deux; nous nous y prendrons autrement et nous serons satisfaits tous deux. Vous, vous serez le grand papa et moi le papa. Du reste nous les aimons également, je pense, et vous pouvez compter que j'en prendrai le plus grand soin. Il est vrai que ces jours-ci je n'ai pas pu les bien suivre, parce que je suis encore trop accablé de besogne. Je vais bientôt être un peu au-dessus de mon ouvrage, et alors, cela ira bien."


Sources : ND 8- pp. 314-315
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 25-06-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Abbé. Cahier, Nantes, Supérieur du Séminaire des Philosophes.

3161 "J'étais bien sûr que M. Bessieux vous édifierait, c'est un saint homme, d'un dévouement à Dieu et d'une humilité remarquables. Il m'a déjà annoncé votre jeune philosophe. Je suis bien reconnaissant de l'intérêt que vous nous portez. Le jeune homme dont vous me parlez n'a qu'à se présenter à la fin des vacances ou avant, s'il était besoin. Nos vacances finissent au commencement d'octobre. D'après ce que vous dites, il connaît la menuiserie, c'est très utile pour les Missions. Il paraîtrait qu'il n'aura pas de quoi payer sa pension; eh bien ! Ce sera la bonne Mère qui paiera pour lui. Elle fera multiplier d'une portion de plus les choux, les pommes de terre et les carottes de notre jardin, nos pommiers en donneront du cidre, nous ne mourrons donc pas de faim. Cependant si le jeune homme pouvait apporter avec lui un habit ecclésiastique, et quelque chose pour se couvrir, comme manteau, collet ou houppelande pour ne pas avoir trop froid au grand air de l'abbaye du Gard, ce serait chose utile et nous épargnerait les premières dépenses."


Sources : ND 9- pp. 204
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-04-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mme Arragon,

3162 "Je comprends parfaitement et je ne puis blâmer votre sollicitude pour votre cher missionnaire; cependant, il ne faut pas trop oublier qu'il est missionnaire et missionnaire des nègres, et que dès lors il faut bien s'attendre à quelques privations, mais que le bon Dieu, ainsi que notre bonne Mère, saura adoucir sans en diminuer le prix ni le mérite. Votre parent, le bon Jésuite, ainsi que ses compagnons, est peut-être arrivé à l'improviste à Dakar, et si enfin l'omelette était bonne et assez copieuse, si le poisson était d'assez bonne dimension, ils ont pu faire un dîner passable pour des missionnaires, et peut-être bien ne seront-ils pas toujours mieux traités au Maduré. Quoiqu'il en soit, des lettres plus récentes de M. Arragon lui-même et de quelques autres de ses confrères ne nous parlent point de famine; quand à la maison elle doit être achevée depuis longtemps déjà, et même avant de l'être entièrement, elle pouvait les garantir suffisamment en raison du climat. Enfin tranquillisez-vous, rien ne nous annonce que la santé d'aucun ait souffert de cet état de chose."


Sources : ND 9- pp. 117
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 03-03-1847
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Delettraz,

3163 "Mon bon et très cher Père, J'ai bien tardé à vous écrire, il y a cependant bien longtemps que je désire le faire. Je voulais attendre le bon P. Blanpin dans l'espérance qu'il aurait fait vos commissions. Maintenant qu'il est venu et qu'il n'a rien fait, il faut bien que j'en porte la confusion. Vous rappelez-vous (nous étions dans votre jardin) vous me donniez vos commissions. Je vous répondis : voilà ma mémoire, en vous montrant M. Blanpin, car moi j'oublie très facilement. En effet le bon abbé Blanpin marqua sur son calepin les commissions que vous me donnâtes, mais il paraît que cette mémoire n'était pas bien bonne et que ces commissions s'effacèrent même du calepin de M. Blanpin. Je vous prie de ne pas m'en vouloir, mais plutôt de recommencer, de me redonner ces commissions, je vous promets de les bien faire sur le champ. Je vais écrire à Rome; si vous avez quelque grâce à demander pour indulgences, etc.; veuillez me le faire savoir au plus tôt afin que mon homme d'affaires s'en charge. J'attendrai jusqu'au 15 de ce mois si vos commissions n'arrivent pas, pour lors j'écrirai."


Sources : ND 9- pp. 77
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 24-06-1851
Titre : Mon mauvais griffonnage
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mgr Lacarrière,

3164 Veuillez excuser l'incorrection de cette lettre, ainsi que mon mauvais griffonnage : j'ai été extrêmement pressé pour faire partir cette lettre par le packet. Veuillez agréer l'hommage du profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être, Monseigneur, de Votre Grandeur, le très humble et très obéissant serviteur.


Sources : ND 13- pp. 204
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 07-08-1846
Titre : Les plaisanteries de Libermann : jamais une parole injurieuse au prochain
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

3165 "Quand je lus le commencement de votre lettre, je ne pus m'empêcher de m'écrier : Ah le pauvre enfant, toujours des mésaventures! Soyez bien sûr que tout cela est fait pour éprouver votre âme et la purifier dans le creuset. Jamais je n'ai dit à Marseille un mot qui puisse avoir une moindre ressemblance avec tête folle; pas un mot! M. Perrée pour s'amuser, aurait dit quelque chose de semblable et vous auriez cru que c'est moi. Il serait possible qu'en riant, dans l'embarras où j'étais au jour du départ, j'aurais fait une de ces exclamations que vous m'entendrez souvent dire sans y penser, et par forme de plaisanterie, mais vous ne l'entendriez jamais dans ces circonstances dire une parole injurieuse au prochain. Du reste, il m'est inutile de m'arrêter davantage sur cette bagatelle; car en quittant Marseille, je ne pensais plus à la mésaventure des clefs, tellement que je ne me souviens plus vous en avoir parlé à Rome. Je suis surpris que la malle ne soit pas arrangée. J'ai fait venir le serrurier et lui ai dit ce qu'il avait à faire; je l'ai vidée, et il m'a promis qu'il allait la chercher incessamment. Mme Julien m'a promis que dès que la malle sera faite, elle y remettra les effets."


Sources : ND 8- pp. 216
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1845
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

3166 Ma chère Marie, Vous allez être contente de moi, parce que je vous écris le premier, avant d'avoir reçu vos lettres. Jusqu'à présent, je n'ai fait que répondre. Cette fois-ci, je vous dirai que, dans mes vieux jours, je commence enfin à devenir sage et raisonnable. - Je vois bien que vous allez être contente de moi. Mais j'ai à vous dire quelque chose qui vous fera un petit peu de chagrin, peut-être même un grand peu, mais le bon Dieu vous consolera. Je vois bien que vous devinez ce que c'est. Oh! Le méchant oncle va me dire qu'il ne peut pas venir nous visiter cette année. Vous avez bien deviné, mais ne vous mettez pas en trop grande peine, ce qui ne sera pas cette année, ne sera pas perdu pour cela. Ce sera l'an prochain. Il m'en coûte, ma chère Marie, de venir annoncer ce retard. Il m'en coûte davantage de le souffrir moi-même. Ayez du courage et ne vous attristez pas trop, soumettez-vous à la volonté de Dieu. Vous verrez qu'un beau jour, je serai à côté de vous à la cathédrale, que je dirai la sainte messe pour vous, et que j'aurai la consolation de vous donner la sainte communion. J'aime mieux vous annoncer cette méchante nouvelle moi-même que de vous la laisser apprendre sèchement par d'autres. Comprenez-vous maintenant pourquoi je suis devenu si aimable que de vous écrire tout à coup une lettre que vous n'attendiez pas? Mais, si je ne puis avoir la grande consolation de vous entretenir de sitôt de vive voix, au moins, donnez-moi la joie d'avoir souvent de vos nouvelles.


Sources : ND 7- pp. 199-200
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 25-04-1847
Titre : Humour de Libermann au sujet de François Xavier
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

3167 "Notre bon François nous a bien édifiés par sa résignation : elle était parfaite; il n'était pas même triste. Il dit que si Dieu ne voulait pas qu'il aille encore au Gard, il fallait bien se contenter de rester. Il n'en était plus question. Cependant je m'aperçus que François priait toujours dans cette intention. J'en riais pensant qu'il ne lui resterait de ses prières que le mérite de la foi et de la confiance en Dieu. Je me trompais. Vers la semaine sainte, je l'interrogeai sur ses études au collège et je fus bien affligé de voir combien il était négligé. Je l'ai fait examiner et je vis qu'il y perdrait son temps. Je me disposais donc à prendre mes mesures pour lui rendre la fréquentation des cours du collège un peu plus utile. J'étais bien embarrassé et assez inquiet parce que je voyais que toutes les mesures que je prendrais ne produiraient jamais grand'chose. François est faible sur les principes et aurait eu besoin qu'on lui expliquât ses leçons et qu'on le fortifiât, et au collège on ne corrigeait pas même ses devoirs. A la maison on pouvait tout au plus lui donner une répétition de trois quarts d'heure le jour. Je regrettais de ne pouvoir l'envoyer au Gard, et je ne le pouvais pas parce que le seul homme qui pouvait lui donner des leçons a deux classes de philosophie, une classe au petit frère de M. Schwindenhammer et deux à notre petit nègre. Il fallait, comme faisait le cher François, me résigner à la volonté de Dieu. Vendredi de Pâques, je vais passer la journée au Gard. François y était, toujours priant la Sainte Vierge avec une foi, une confiance et calme parfait. Tout le monde savait combien il désirait rester au Gard et avec quelle piété il priait pour cela; et cependant, à son calme on aurait cru qu'il était indifférent. Ce même vendredi de la semaine de Pâques, je vais à l'infirmerie visiter notre jeune nègre; il était malade de la poitrine, et en tel état que je désespérais presque de lui dès lors. J'ai donc décidé avec nos Messieurs que si le médecin déclarait que notre Noir était hors d'état d'étudier, on ferait donner à M. Xavier, c'est-à-dire à François, les leçons que le professeur de philosophie donnait à M. Thiékoro (le jeune nègre). J'ai donc recommandé à notre médecin d'Amiens, d'aller visiter le malade dimanche et de son avis dépendait le sort de notre brave M. Xavier. Je ne lui en ai rien dit en quittant le Gard, mais il paraît cependant que M. Kobès laissa transpirer mon secret sans lui dire de quoi dépendait la chose (au moins je crois qu'on ne lui a pas dit que tout dépendait de la maladie de M. Thiékoro). M. Xavier redoubla de prières, il jeûna le dimanche. Après midi, quand la voiture était prête pour partir pour La Neuville, M. Xavier va voir M. Kobès. Celui-ci lui dit qu'il fallait partir pour La Neuville. Mais, demanda M. Xavier, faut-il emporter mes livres pour aller en classe demain? Oui, dit M. Kobès, il faut faire votre paquet A ces mots, M. Xavier pâlit . Alors M. Kobès ajouta : Mais ce n'est pas au Gard qu'il faut faire votre paquet, c'est à La Neuville qu'il faut aller faire votre paquet pour apporter tous vos effets ici, car demain vous devez recevoir les premières leçons de M. Ratier. Alors il court chez M. Ratier (notre professeur de philosophie) lui annoncer la bonne nouvelle. Je ne sais lequel des deux eût la plus grande joie, car il est pénétré de tendresse et de vénération pour François. Ils vinrent aussitôt tous deux à La Neuville pour choisir les livres nécessaires. Xavier accourt à ma chambre, me saute au cou en disant : mon procès est gagné. Je l'embrassai de bon coeur. Je lui dis ensuite : tout cela est très bien, la Sainte Vierge vous a exaucé mais savez-vous que c'est vous qui avez rendu malade M. Thiekoro : la Sainte Vierge, pour satisfaire à votre désir, a procuré la maladie de M. Thiekoro. Cette plaisanterie lui fit une peine telle qu'il en changea de couleur et sa figure devint triste de joyeuse qu'elle avait paru. Depuis ce temps il ne cesse de prier pour obtenir la guérison du pauvre malade qui à peu près désespéré. Il fait et fait faire continuellement des neuvaines pour cela; nous verrons ce qu'il obtiendra."


Sources : ND 9- pp. 122-124
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 10-01-1850
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : S?ur Sainte-Agnès,

3168 "16 janvier - Vous voyez ma bonne volonté pour vous répondre; mais ayant été obligé d'interrompre, j'ai perdu six jours, et pour comble de malheur ce n'est pas la seule perte que j'ai faite; votre lettre étant sur mon bureau rangée parmi les papiers qui demandaient un examen ou réponse prochaine, je ne la trouve plus. Comme ma table ou mon bureau est auprès du feu, je pense qu'elle est allée s'y promener sans m'en demander la permission, et sa désobéissance lui aura coûté cher."


Sources : ND 12- pp. 6
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 04-10-1850
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Schwindenhammer,

3169 Autre affaire. M. Guénot est donc notre professeur de philosophie? Mais si nous n'avons pas de philosophes, il serait un Jean sans terre. Or, je ne m'aperçois pas qu'il nous vienne des philosophes pour le Séminaire du Saint-Esprit. Que faire? Pourrait-on lui faire professer une classe d'histoire? Mais si dans quinze jours ou dans deux mois il nous vient des philosophes? Causez encore de cela avec M. Le Vavasseur. MM. Corbet et Henri Libermann feront-ils leur rhétorique au Gard ou à Paris? Grandes difficultés des deux côtés. Tout à vous en Jésus et Marie.


Sources : ND 12- pp. 382
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 17-01-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : S?urs Saint-Léopold et Agnès de Jésus,

3170 Il faudrait avoir un autre coeur que celui que Dieu vous a donné. Du reste cette résolution, n'étant pas une résolution d'oraison, n'oblige heureusement votre conscience


Sources : ND 13- pp. 9-10
Réf-bible :
Remarque : Voir le contexte. Cf. aussi ND 13, pp. 16-17.
 


  Date : 18-03-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. François,

3171 "Bravo! À la fin de ma retraite, on me remet deux lettres du cher P. François, voilà qui est bien ! On a commencé la neuvaine pour votre voyage et tout le monde y met toute la ferveur que le bon Dieu nous donne. Moi, je prie spécialement pour l'arrivée à bon port de votre patience. J'espère qu'elle ne fera pas naufrage. Vous avez besoin d'y veiller doucement;"


Sources : ND 13- pp. 78
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 22-01-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

3172 "J'ai péché en vous soupçonnant de n'être pas habile en affaires. Je vous dois une amende honorable; mais ma faute est si grande, que mon amende honorable par lettre ne serait pas suffisante; pour ma pénitence, je dois aller à Strasbourg vous la faire de vive voix; c'est ce que je vais exécuter très prochainement"


Sources : ND 13- pp. 16-17
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 17-01-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Pauline et Caroline, Ses nièces

3173 Votre lettre m'a vraiment affligé, parce que je comprends trop la peine qu'a dû vous causer mon silence. Vos bons coeurs cherchaient à excuser ma négligence, et ne trouvant pas de raison plausible, ont essayé de prendre une résolution sévère. Mais le moyen d'exécuter cette résolution! Il faudrait avoir un autre coeur que celui que Dieu vous a donné. Du reste cette résolution n'étant pas une résolution d'oraison n'oblige heureusement votre conscience. Mais plaisanterie à part


Sources : ND 13- pp. 9-10
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 25-11-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann, Sa nièce

3174 "Ma chère nièce, Notre Econome accepte volontiers les deux billets de deux cent francs chacun que vous m'avez envoyés, et il fera honneur à la traite de votre père sur moi au 30 décembre prochain. Je me réjouis de pouvoir vous rendre ce petit service. Ne m'en voulez pas d'avoir tout sèchement mis ma signature; c'est une distraction; pour l'ordinaire, on me présente les lettres toutes terminées, et après me les avoir lues, on les présente à la signature et je ne fais que signer. On m'a présenté celle-ci et j'ai fait de même, comme s'il n'était pas question de ma bonne Marie. Pour ma union j'y ajoute huit lignes qui m'auraient suffi pour faire la lettre entière."


Sources : ND 13- pp. 390
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 12-02-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Dr Samson,

3175 "Voilà bien ce qui t'intéresse davantage, mais je dois revenir un peu sur les détails de mon voyage. Arrivé à Mayence, je pris un omnibus pour me conduire à l'hôtel du Rhin. A peine y étais-je descendu, qu'on m'annonça la visite de M. et Mme Laské, et je fus bien surpris de m'apercevoir que je ne les avais pas reconnus car je les avais rencontrés en chemin. Tout aussitôt, je fus amené chez Mme Goltschmid qui fut tout enchantée de me revoir. Redire le bruyant et la gaieté de la conversation me serait chose difficile à faire. La table se trouva en un clin d'Sil chargée de gâteaux, puis de gâteaux et encore de gâteaux, biscuits et toutes sortes de desserts friands auxquels mon estomac eût de beaucoup préféré un bon morceau de rôti. Pourtant je crus devoir en faire mon souper puisque je ne voyais rien paraître qui put me tenir lieu de toutes ces petites choses, et je me mis fameusement en besogne; j'avais assez bon appétit. Voilà bientôt Mme Laské qui prévient qu'il est temps de se rendre souper chez elle, et je fus, bien malgré moi, forcé de faire pauvre mine à la fête, puisque j'avais été surpris. Je n'arrivai plus que fort tard à Cologne, obligation fut d'y passer une journée, et c'est le samedi que je me retrouvai entouré de nos bien-aimés enfants de Notre-Dame du Gard."


Sources : ND 13- pp. 28
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 12-12-1848
Titre : Comme St Paul, par la main d'un secrétaire
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mgr Luquet,

3176 "Il est temps de vous donner de mes nouvelles, et cependant j'ai à peine un instant pour vous dicter ce peu de mots. N'allez pas vous moquer de moi de ce que je vous écris, comme saint Paul, par la main d'un secrétaire; mais, si je pouvais vous procurer quelques instants de joyeusetés, je n'en serais point du tout fâché. Vous savez déjà qu'en arrivant à Civitavecchia, j'ai vu périr le Périclès, qui devait me transporter à Marseille; je me suis mis à bord du Courrier Corse, et le bon Dieu n'a pas jugé à propos de me jeter au fond de la mer; je suis arrivé à bon port, contre vents et marées. J'ai fait votre commission, aussitôt arrivé, il faisait nuit et l'adresse était mal mise, en sorte que mes recherches furent sans succès; je suis allé aux informations et, enfin, j'ai pu trouver. On m"a remis un reçu, que je ne veux pas vous envoyer à Rome, de peur qu'il ne se perde en route. Arrivé à Paris, j'ai fait remettre votre paquet à M. Voisin, n'ayant pu y aller moi-même, faute de temps."


Sources : Compl.- pp. 113-114
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 28-06-1835
Titre : L'écriture de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

3183 Pardonnez-moi ma mauvaise écriture et ma manière obscure de m'expliquer.


Sources : ND 1; LS 1- pp. 201; 86
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 21-12-1845
Titre : Pour M. le Curé "la chambre des évêques"
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mme Blanpin,

3184 "Je vous invite encore une fois à venir nous voir Votre petite chambre sera prête quand vous viendrez. Et si M. le curé veut vous faire le plaisir de venir avec vous, nous lui disposerons la chambre des évêques : peut-être les honneurs épiscopaux l'engageront-ils à nous écouter favorablement; nous lui ferions dans la chambre épiscopale un bon feu épiscopal, et après le dîner, nous n'aurons pas besoin d'aller à la cuisine pour fumer la pipe; nous nous mettrons auprès de la cheminée de sa propre chambre. J'espère qu'avec tant d'avantages il ne sera pas inexorable."


Sources : ND 7- pp. 434-435
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-10-1838
Titre : Cela nous rappelle le ciel
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Levillain,

3186 "Nous avons une petite chapelle charmante, bien ornée et bien pieuse. Les inconvénients qu'elle a sont qu'il faut monter haut et la porte en est très étroite; mais cela nous rappelle le ciel qui a les mêmes inconvénients : une fois qu'on y est, on oublie tout ce qu'il a coûté pour y être par le contentement dont on est plein. Il en est de même de notre petit ciel où nous avons aussi bien que les anges et les saints notre Dieu d'amour. Nous sommes par la bonté de Dieu bien fournis en ornements, aubes, garnitures et le tout neuf et très propre"


Sources : ND 1- pp. 426
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

3188 Il ne dédaignait pas les anecdotes pour rire. Il en raconta un, un jour, dont le héros fut M. Boyer, l'oncle du célèbre Mgr Affre, alors professeur à Saint-Sulpice. M. le professeur était l'homme aux distractions. Un jour, avant la classe, il se rendit en certain lieu, et l'histoire terminée, emporta le couvercle du siège sous le bras, gravement, laissant là ses livres et ses cahiers. Ainsi savamment équipé il entra en classe. En disant cela, les lèvres du bon M. Libermann montraient un sourire cordial, mais sans éclat. Le même M. Boyer, disait-il encore, fut une fois en voyage avec des confrères. Il voulut se charger de commander le dîner à l'hôtel et réclama la carte : le menu qu'il fixa consistait en oeufs, en sept plats différents, apprêtés en sept manières diverses : les lèvres du bon conteur s'allongeaient encore silencieusement en un bon sourire.


Sources : ND 2- pp. 418
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Lux, curé de Neuhof
 


  Date : 07-08-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Blanpin,

3195 "Quant aux PP. Jésuites, votre vigoureuse sortie contre eux m'a fait bien rire. Il est désormais clair et patent que chez le bon Père Bouisse, vous avez eu le malheur d'avaler sans mâcher un gros et grand P. Jésuite avec son chapeau et son manteau; et, je conçois, la digestion n'est pas faite encore. Du courage, cela viendra. Il paraît que déjà cela vous fait du bien, puisque partout on vous prend pour un Père Jésuite."


Sources : ND 8- pp. 217
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : Il se mit à me plaisanter
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

3196 "M. Libermann, si pieux et si édifiant, terminait son cours de théologie lorsque j'entrai au Séminaire de Saint-Sulpice pour y commencer le mien. J'eus peu de rapports avec lui. J'ai gardé de lui le souvenir, la bonne impression et la reconnaissance des faits suivants : Un jour de vacances, nus nous promenions ensemble avec quelques autres; il se mit à me plaisanter, mais avec un ménagement qui ne pouvait en rien compromettre la charité et faire tant soit peu de peine; néanmoins, sa conscience lui en fit bientôt un reproche; il me prit à part pour me faire les plus humbles excuses."


Sources : ND 1- pp. 122-123
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Jarrier, curé d'Aulnat, diocèse de Clermont.
 


  Date : 05-01-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mgr Lacarrière,

3197 "Vous savez, Monseigneur, que nous avons un séminariste et demi à vous donner; Mgr de Bourbon a droit à autant. Comme la moitié d'un séminariste n'est pas bon à grand'chose, ce serait donc à tirer à la courte paille entre vous et Mgr de Bourbon; à qui aura ce séminariste tout entier"


Sources : ND 13- pp. 7
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 24-10-1828
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Viot,

3198 "Cet argument, quoiqu'il ne soit pas bien en forme, est très fort; aussi vous l'ai-je déjà pardonné."


Sources : ND 1- pp. 132
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 13-01-1842
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

3203 la nouvelle année Seulement tu n'as pas dit tout ce que tu souhaitais obtenir de Dieu par tes bonnes prières. Un petit évêché ou un cardinalat aurait flatté ton amitié ambitieuse


Sources : ND 3- pp. 107
Réf-bible :
Remarque : Voir tout le texte.
 


  Date : 15-11-1845
Titre : Mala testa, buone gambe
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Lossedat,

3214 J'en ai assez dit pour cette fois. Je sens bien que j'oublie une foule de choses mais que voulez-vous que je fasse? Quand on a mauvaise tête, il faut revenir plus d'une fois sur les mêmes choses pour réparer les oublis. Mala testa, buone gambe


Sources : ND 7- pp. 396-397
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-11-1845
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Collin,

3215 "J'ai une dent contre vous, si longue, si longue, que si cela dure encore quelque temps, vous ne seriez pas en sûreté à Bourbon; elle ira vous mordre jusqu'à 30.000 lieues."


Sources : ND 7- pp. 401
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 13-01-1842
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

3293 Je pense que cette fois-ci, tu n'es pas mécontente de ma lettre, au moins pour la longueur : cela commence à être passable.


Sources : ND 3- pp. 110
Réf-bible :
Remarque : Voir toute la lettre.
 


  Date : 24-10-1843
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

3300 "Caroline "a versé au moins un demi-litre de larmes depuis le dimanche"


Sources : ND 4- pp. 407
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 26-05-1844
Titre : L'humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Le Vavasseur,

3311 Si vous pouviez vous décharger de l'économie sur M. Collin, ce serait une bonne chose. Il faut cependant ménager ce cher confrère : si l'économie devait lui donner un surcroît de charge, ne le faites pas. Pour M. Blanpin, il ne faut penser à en faire un économe que lorsque vous ne sauriez plus que faire de votre argent.


Sources : ND 6- pp. 207-208
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 04-08-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : , Supérieure de Castres

3316 Je m'étonne que la bonne Soeur Paule ne m'ait pas grondé, car vraiment je le méritais. Elle a pris son ton doucereux, et s'est même égayée vers la fin. Je lui suis bien reconnaissant pour sa patiente charité. Veuillez lui dire que je ne l'oublie et ne l'oublierai pas devant le bon Dieu, ni sa bonne Mère et ses chères Soeurs.


Sources : ND 6- pp. 296
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : Humour de Libermann "ayant toujours de bonnes choses
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

3325 Il était bien souvent avec les enfants, malgré ses occupations, il passait ses récréations auprès d'eux. J'avais le droit, ma besogne faite, d'aller avec eux! Quelle simplicité, quelle paix de la conscience, quelle union, quel air franc et naturel! Le bon Père était l'âme des conversations, ayant toujours de bonnes choses à dire et les disant avec un air qui attachait tout le monde à ses lèvres. Il était d'ailleurs honoré, obéi, respecté, aimé et toujours consulté par ces vénérables, qui ne parlaient de lui qu'avec estime.


Sources : ND 4- pp. 47-48
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Godefroy.
 


  Date : 17-09-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Lossedat,

3328 "P.S. - Pour votre pénitence, vous lirez les chapitres de l'obéissance, du zèle apostolique, de la charité entre nous (je n'ai plus bien présent le titre de ce chapitre), de la conduite envers les prêtres et de la conduite envers les âmes auxquelles nous sommes envoyés. Elle est rude, n'est-ce-pas ? Adieu, je vous embrasse bien tendrement. Soyez courageux et confiant en Marie; tout ira. J'écrirai prochainement au bon F. Pierre; je suis trop pressé maintenant."


Sources : ND 6- pp. 346
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-11-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Collin,

3331 "J'ai appris que vous avez été malade; mais le bon Dieu n'a pas encore voulu de vous, vous êtes encore trop méchant. Il faut que les huit ans soient accomplis; ensuite nous vous laisserons partir, mais pas auparavant. Travaillez, cher ami, à la gloire du bon Dieu; ayez l'esprit libre, ne soyez jamais inquiet ni troublé de vos misères."


Sources : ND 6- pp. 429
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-11-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Lossedat,

3339 P.S. - La prochaine fois, M. Briot vous écrira. Maintenant, c'est trop tard. M. Briot, le frileux, est au coin de la cheminée se frottant les mains et riant de joie de pouvoir vous écrire une autre fois. Sa gorge ne l'empêchera pas de bien remplir sa feuille. Du reste, elle va mieux cette année-ci.


Sources : ND 6- pp. 456-457
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 30-07-1845
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : S?ur Paule,

3344 "Priez votre bonne Mère qu'une autre fois elle ne vous fasse pas écrire toutes les quatres à la fois; elle m'épargnerait la honte d'être toujours en retard. Vous ne sauriez croire combien je suis parfois dérangé Vous allez dire : Ah! Voilà un homme qui a bonne envie de s'excuser; c'est signe qu'il se sent coupable; mais aussi c'est signe qu'il a contrition de sa faute. Priez Dieu pour moi et pour nous tous."


Sources : ND 7- pp. 260
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 21-10-1851
Titre : Les "malices de Libermann"
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Collin,

3349 "Je n'aurai pas le temps d'écrire à Maurice par ce packet, je le ferai dans le mois prochain assurément. J'écrirai aussi aux PP. Jérôme et François. Ce cher P. François m'est suspect; je crains qu'il n'ai pas fini la lettre qu'il était chargé de nous écrire, de manière que nous resterions sans détails sur la réception de Mgr de Bourbon. Cependant je dois dire la vérité, nous pensons que sa lettre eût coûté un port trop considérable par le parchet et que vous avez préféré me l'envoyer par la voie ordinaire. Mais si vous allez lui dire ces réflexions, il va les prendre pour des malices."


Sources : ND 13- pp. 330-331
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 04-08-1845
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : S?ur Aloysia,

3358 "Eh bien! Me serais-je rendu coupable moi-même d'avoir enfreint cette belle sentence? Il est vrai que je suis en faute, et le cri de vos bonnes et charitables âmes à vous toutes me le fait sentir vivement. Ce qui me montre combien je suis en défaut, c'est que votre charité extrême ayant mis à contribution toutes les ressources de vos intelligence, l'interprétation la plus douce et la plus miséricordieuse que votre pieuse industrie ait pu trouver me laisse encore bien coupable. Cependant, j'ai donné quelques explications à Mme la Supérieure, aux chères Soeurs Rose et Aurélie. Pour ne pas répéter, je vous prierais de vous adresser à elles pour apprendre les véritables motifs de ma cruelle conduite; et après cela, vous aurez encore besoin de votre coeur tout rempli de charité pou ne pas m'en vouloir. Du reste, quand je ferai mon voyage dans le midi, je réparerai, autant qu'il est en moi, les chagrins que j'ai pu vous causer à vous toutes. C'est alors que je serai grondé! Alors, je prierai votre bonne et sainte Mère de me couvrir d'une solide cuirasse d'humilité pour bien soutenir le choc, car je n'aurai pas d'arme pour me défendre : les moyens de défendre une si mauvaise cause! Toutes les armes défensives, c'est vous qui les fournirez, car c'est votre seule charité qui pourra me défendre. J'espère beaucoup que mon voyage du midi s'effectuera cette année. Priez afin que cela se fasse ainsi."


Sources : ND 7- pp. 264
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 21-10-1851
Titre : Les "malices" de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Collin,

5651 "Je n'aurai pas le temps d'écrire à Maurice par ce packet, je le ferai dans le mois prochain assurément. J'écrirai aussi aux PP. Jérôme et François. Ce cher P. François m'est suspect; je crains qu'il n'ait pas fini la lettre qu'il était chargé de nous écrire, de manière que nous resterions sans détails sur la réception de Mgr de Bourbon. Cependant je dois dire la vérité, nous pensons que sa lettre eût coûté un port trop considérable par le packet et que vous avez préféré me l'envoyer par la voie ordinaire. Mais si vous allez lui dire ces réflexions il va les prendre pour des malices."


Sources : ND 13- pp. 330-331
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 30-07-1845
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : S?ur Paule,

5671 "Priez votre bonne Mère qu'une autre fois elle ne vous fasse pas écrire toutes les quatres à la fois; elle m'épargnerait la honte d'être toujours en retard. Vous ne sauriez croire combien je suis parfois dérangé... Vous allez dire : Ah! Voilà un homme qui a bonne envie de s'excuser; c'est signe qu'il se sent coupable; mais aussi c'est signe qu'il a contrition de sa faute. Priez Dieu pour moi et pour nous tous."


Sources : ND 7- pp. 260
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-11-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Lossedat,

5673 P.S. - La prochaine fois, M. Briot vous écrira. Maintenant, c'est trop tard. M. Briot, le frileux, est au coin de la cheminée se frottant les mains et riant de joie de pouvoir vous écrire une autre fois. Sa gorge ne l'empêchera pas de bien remplir sa feuille. Du reste, elle va mieux cette année-ci.


Sources : ND 6- pp. 456-457
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-11-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Collin,

5674 "J'ai appris que vous avez été malade; mais le bon Dieu n'a pas encore voulu de vous, vous êtes encore trop méchant. Il faut que les huit ans soient accomplis; ensuite nous vous laisserons partir, mais pas auparavant. Travaillez, cher ami, à la gloire du bon Die; ayez l'esprit libre, ne soyez jamais inquiet ni troublé de vos misères."


Sources : ND 6- pp. 429
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01- -0
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

5675


Sources : - pp.
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 17-09-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Lossedat,

5690 "P.S. - Pour votre pénitence, vous lirez les chapitres de l'obéissance, du zèle apostolique, de la charité entre nous (je n'ai plus bien présent le titre de ce chapitre), de la conduite envers les prêtres et de la conduite envers les âmes auxquelles nous sommes envoyés. Elle est rude, n'est-ce pas? Adieu, je vous embrasse bien tendrement. Soyez courageux et confiant en Marie; tout ira. J'écrirai prochainement au bon F. Pierre; je suis trop pressé maintenant."


Sources : ND 6- pp. 346
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 04-08-1844
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : , Supérieure de Castres

5692 Je m'étonne que la bonne SSur Paule ne m'ait pas grondé, car vraiment je le méritais. Elle a pris son ton doucereux, et s'est même égayée vers la fin. Je lui suis bien reconnaissant pour sa patiente charité. Veuillez lui dire que je ne l'oublie et ne l'oublierai pas devant le bon Dieu, ni sa bonne Mère et ses chères SSurs.


Sources : ND 6- pp. 296
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 24-06-1851
Titre : Mon mauvais griffonage
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mgr Lacarrière,

5695 Veuillez excuser l'incorrection de cette lettre, ainsi que mon mauvais griffonnage : j'ai été extrêmement pressé pour faire partir cette lettre par le packet. Veuillez agréer l'hommage du profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être, Monseigneur, de Votre Grandeur, le très humble et très obéissant serviteur.


Sources : ND 13- pp. 204
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 14-11-1844
Titre : Planter des liards et récolter des louis
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Le Vavasseur,

5697 Imaginez-vous... nous dépensons 1,000 francs pour port de lettres et affranchissement. Pour nous en tirer, il faudrait trouver un trésor dans notre jardin ou y planter des liards et récolter des louis. Notez bien que notre nombre augmentera d'ici à la fin de l'année. Deux demandes ont déjà été faites. Quand nous n'aurons plus rien, vous nous nourrirez de vos restes, vous qui êtes riches.


Sources : ND 6- pp. 425
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 28-06-1835
Titre : L'écriture de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Leray,

5700 Pardonnez-moi ma mauvaise écriture et ma manière obscure de m'expliquer.


Sources : ND 1; LS 1- pp. 201; 86
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 26-05-1844
Titre : L'humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Le Vavasseur,

5705 Si vous pouviez vous décharger de l'économie sur M. Collin, ce serait une bonne chose. Il faut cependant ménager ce cher confrères : si l'économie devait lui donner un surcroît de charge, ne le faites pas. Pour M. Blanpin, il ne faut penser à en faire un économe que lorsque vous ne sauriez plus que faire de votre argent.


Sources : ND 6- pp. 207-208
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 24-10-1843
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

5707 Caroline a versé au moins un demi-litre de larmes depuis le dimanche...


Sources : ND 4- pp. 407
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 13-01-1842
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

5709 Je pense que cette fois-ci, tu n'es pas mécontent de ma lettre, au moins pour la longueur : cela commence à être passable.


Sources : ND 3- pp. 110
Réf-bible :
Remarque : Voir toute la lettre.
 


  Date : 13-01-1842
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Marie Libermann,

5715 ... la nouvelle année... Seulement tu n'as pas dit tout ce que tu souhaitais obtenir de Dieu par tes bonnes prières. Un petit évêché ou un cardinalat aurait flatté ton amitié ambitieuse...


Sources : ND 3- pp. 107
Réf-bible :
Remarque : Voir tout le texte.
 


  Date : 24-10-1828
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Viot,

5719 "Cet argument, quoiqu'il ne soit pas bien en forme, est très fort; aussi vous l'ai-je déjà pardonné."


Sources : ND 1- pp. 132
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 05-01-1851
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mgr Lacarrière,

5729 "Vous savez, Monseigneur, que nous avons un séminariste et demi à vous donner; Mgr de Bourbon a droit à autant. Comme la moitié d'un séminariste n'est pas bon à grand'chose, ce serait donc à tirer à la courte-paille entre vous et Mgr de Bourbon; à qui aura ce séminariste tout entier... "


Sources : ND 13- pp. 7
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : Il se mit à me plaisanter
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

5734 "M. Libermann, si pieux et si édifiant, terminait son cours de théologie lorsque j'entrai au Séminaire de Saint-Sulpice pour y commencer le mien. J'eus peu de rapports avec lui. J'ai gardé de lui le souvenir, la bonne impression et la reconnaissance des faits suivants : Un jour de vacances, nous nous promenions ensemble avec quelques autres; il se mit à me plaisanter, mais avec un ménagement qui ne pouvait en rien compromettre la charité et faire tant soit peu de peine; néanmoins, sa conscience lui en fit bientôt un reproche; il me prit à part pour me faire les plus humbles excuses."


Sources : ND 1- pp. 122-123
Réf-bible :
Remarque : Témoigange de M. Jarrier, curé d'Aulnat, diocèse de Clermont.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Humour de Libermann "ayant toujours de bonnes choses à dire?"
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

5740 Il était bien souvent avec les enfants, malgré ses occupations : il passait ses récréations auprès d'eux. J'avais le droit, ma besogne faite, d'aller avec eux. Que de douces heures j'ai passées avec eux! Quelle simplicité, quelle paix de la conscience, quelle union, quel air franc et naturel. Le bon Père était l'âme des conversations, ayant toujours de bonnes choses à dire et les disant avec un air qui attachait tout le monde à ses lèvres. Il était d'ailleurs honoré, obéi, respecté, aimé et toujours consulté par ces vénérables, qui ne parlaient de lui qu'avec estime.


Sources : ND 4- pp. 47-48
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-10-1838
Titre : Cela nous rappelle le ciel
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Levillain,

5746 "Nous avons une petite chapelle charmante, bien ornée et bien pieuse. Les inconvénients qu'elle a sont qu'il faut monter haut et la porte en est très étroite; mais cela nous rappelle le ciel qui a les mêmes inconvénients : une fois qu'on y est on oublie tout ce qu'il a coûté pour y être par le contentement dont on est plein. Il en est de même de notre petit ciel où nous avons aussi bien que les anges et les saints notre Dieu d'amour. Nous sommes par la bonté de Dieu bien fournis en ornements, aubes, garnitures et le tout neuf et très propre... "


Sources : ND 1- pp. 426
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : ,

5748 Il ne dédaignait pas les anecdotes pour rire. Il en raconta une, un jour, dont le héros fut M. Boyer, l'oncle du célèbre Mgr Affre, alors professeur à Saint-Sulpice. M. le professeur était l'homme aux distractions. Un jour, avant la classe, il se rendit en certain lieu, et l'histoire terminée, emporta le couvercle du siège sous le bras, gravement, laissant là ses livres et ses cahiers. Ainsi savamment équipé il entra en classe. En disant cela, les lèvres du bon M. Libermann montraient un sourire cordial, mais sans éclat. Le même M. Boyer, disait-il encore, fut une fois en voyage avec des confrères. Il voulut se charger de commander le dîner à l'hôtel et réclama la carte : le menu qu'il fixa consistait en Sufs en sept plats différents, apprêtés en sept manières diverses : les lèvres du bon conteur s'allongeaient encore silencieusement en un bon sourire.


Sources : ND 2- pp. 418
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Lux, curé de Neuhof.
 


  Date : 07-08-1846
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : P. Blanpin,

5750 "Quant aux PP. Jésuites, votre vigoureuse sortie contre eux m'a fait bien rire. Il est désormais clair et patent que chez le bon Père Bouisse, vous avez eu le malheur d'avaler sans mâcher un gros et grand P. Jésuite avec son chapeau et son manteau; et, je conçois, la digestion n'est pas faite encore. Du courage, cela viendra. Il paraît que déjà cela vous fait du bien, puisque partout on vous prend pour un Père Jésuite."


Sources : ND 8- pp. 217
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 21-12-1845
Titre : Pour M. le curé "la chambre des évêques"
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : Mme Blanpin,

5752 "Je vous invite encore une fois à venir nous voir... Votre petite chambre sera prête quand vous viendrez. Et si M. le curé veut vous faire le plaisir de venir avec vous, nous lui dispenserons la chambre des évêques : peut-être les honneurs épiscopaux l'engageront-ils à nous écouter favorablement; nous lui ferions dans la chambre épiscopale un bon feu épiscopal, et après le dîner, nous n'aurons pas besoin d'aller à la cuisine pour fumer la pipe; nous nous mettrons auprès de la cheminée de sa propre chambre. J'espère qu'avec tant d'avantages il ne sera pas inexorable."


Sources : ND 7- pp. 434-435
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 04-08-1845
Titre : Humour de Libermann
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : S?ur Aloysia,

5754 "Eh bien! Me serais-je rendu coupable moi-même d'avoir enfreint cette belle sentence? Il est vrai que je suis en faute, et le cri de vos bonnes et charitables âmes à vous toutes me le fait sentir vivement. Ce qui me montre combien je suis en défaut, c'est que votre charité extrême ayant mis à contribution toutes les ressources de vos intelligences, l'interprétation la plus douce et la plus miséricordieuse que votre pieuse industrie ait pu trouver me laisse encore bien coupable. Cependant, j'ai donné quelques explications à Mme la Supérieure, aux chères SSurs Rose et Aurélie. Pour ne pas répéter, je vous prierais de vous adresser à elles pour apprendre les véritables motifs de ma cruelle conduite; et après cela, vous aurez encore besoin de votre coeur tout rempli de charité pour ne pas m'en vouloir. Du reste, quand je ferai mon voyage dans le midi, je réparerai, autant qu'il est en moi, les chagrins que j'ai pu vous causer à vous toues. C'est alors que je serai grondé! Alors, je prierai votre bonne et sainte Mère de me couvrir d'une solide cuirasse d'humilité pour bien soutenir le choc, car je n'aurai pas d'arme pour me défendre : les moyens de défendre une si mauvaise cause! Toutes les armes défensives, c'est vous qui les fournirez, car c'est votre seule charité qui pourra me défendre. J'espère beaucoup que mon voyage du midi s'effectuera cette année. Priez afin que cela se fasse ainsi."


Sources : ND 7- pp. 264
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 03-08-1846
Titre : Vos pattes de mouches
Clé : Humour de Libermann
Destinataire : M. Lanurien,

5755 Je suis parvenu à lire votre lettre, excepté quelques mots qui étaient effacés. Vous feriez bien de prendre de l'encre un peu plus noire pour faire vos pattes de mouche...


Sources : ND 8- pp. 200
Réf-bible :
Remarque : Cf. aussi pp. 279, 283.
 




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