ETUDES sur LIBERMANN
(P. Martins)


  Date : 01-01-0
Titre : Libermann et M. Louis
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5004 "L'entente n'est pas parfaite, au sujet des occupations des jeunes gens du noviciat. Le Supérieur, qui a la charge d'une grande maison, requiert volontiers, pour se tirer d'embarras dans les cas difficiles, le concours des novices pour certains services, qui, à son avis, ne sauraient les distraire de leurs occupations; M. Libermann, au contraire, veut que les exercices du noviciat et l'autorité du Maître soient pleinement sauvegardés."


Sources : ND 1- pp. 549
Réf-bible :
Remarque : Cf. aussi App. au Tome 13, p. 19; ND 1, 519; ND 10, 301-302; 193-194.
 


  Date : 15-12-1839
Titre : La Congrégation n'est pas fondée sur un homme
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : , Un novice eudiste

5006 Croyez-vous que la Congrégation soit fondée sur un homme, et surtout sur un homme comme celui-ci? Ayez donc plus de confiance et d'amour pour Jésus et Marie. Reconnaissez que ce doit être leur ouvrage à eux... Tout ce que les hommes peuvent faire, c'est de nuire aux desseins de Dieu qui leur sont confiés...


Sources : LS 2- pp. 305-306
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 02-01-1842
Titre : Libermann et le P. Louis
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : P. Louis,

5009 ... Il ne me reste donc, en ce moment , que de vous remercier sincèrement de votre bonté pour moi. Le certificat que vous avez la bonté de me donner est beaucoup au-dessus de ce que je pouvais attendre. Je vous dis franchement que, si je l'avais fait, je n'aurais pas osé dire tout ce qui y est dit. Je crois bien, Monsieur le Supérieur, que votre charité pour moi vous a fait voir les choses autrement qu'elles ne sont. Je prie Notre-Seigneur et sa très sainte Mère de vous rendre au centuple tout ce que vous avez voulu faire pour moi. Je ne suis pas étonné que vous ayez jugé mon départ de Rennes comme la suite d'une illusion du démon. Tout le monde devait en juger de la sorte...


Sources : ND 3- pp. 91
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Libermann et M. Louis
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5037 Vous comprenez que M. Louis... aura cherché à effacer le plus possible le souvenir du Vénéré Père... Nous ne pouvons nous consoler du départ de celui que nous regardions comme ayant l'esprit de Dieu au plus haut degré... M. Mangot parle de soi-même et de M. Laval.


Sources : ND 1- pp. 533
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Mangot.
 


  Date : 15-03-1841
Titre : Libermann et M. Louis
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : M. de Farcy,

5041 "Je vous envoie une lettre à envoyer à M. Laval (Paul); mettez-la à la poste... et ne la donnez pas à M. Louis ni à un Monsieur de sa maison, parce que M. Louis est très négligent pour ces choses; il serait capable de l'égarer. Il n'y a rien de secret que M. Louis n'eût pu voir dans cette lettre, mais je craindrais qu'il ne la négligeât."


Sources : ND 2- pp. 453-454
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 17-09-1845
Titre : Libermann et M. Louis
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : M. Lanurien,

5045 "M. Louis n'est donc pas raisonnable, puisqu'il se mécontente d'une conduite aussi juste que nécessaire de ma part. Cela vient de ce qu'il ne réfléchit pas; il ne sent que la peine que lui fait le refus et non pas mon embarras. Du reste, je m'attendais bien un peu à quelque réponse sèche; je m'y attendais tellement que j'ai chargé deux Messieurs, entre lesquels M. Féret de Nantes, de calmer et adoucir le bon M. Louis. Ni l'un ni l'autre n'ont voulu croire que M. Louis pourrait se fâcher de cela; je les ai priés de s'occuper cependant de cela et de lui faire mes excuses. Le pauvre M. Dabbadie aurait plutôt lieu de s'en désoler. J'en ai vraiment compassion, et toutes les fois que j'y pense, j'en ai le coeur déchiré, mais il n'y a pas de remède à son mal. Tout le remède que j'y vois, c'est qu'il aille en Italie s'engager dans quelque ordre religieux, où, plus tard, on l'ordonnerait. Je lui dirai d'aller à la Trappe mais je doute fort qu'il puisse s'y résoudre."


Sources : ND 7- pp. 308-309
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1887
Titre : Libermann et M. Leray
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5050 La Congrégation de Jésus et de Marie, dite des Eudistes, rétablie seulement en 1826 par le responsable P. Blanchard, demeura plusieurs années dans un état de grande faiblesse. La maison Saint-Martin, qui était son second berceau, suffisait outre mesure pour employer les quelques sujets qui s'adjoignirent au P. Blanchard et, après sa mort (14 septembre 1830), au R.P. Louis, qui lui succéda. Comme on n'avait personne pour diriger un noviciat et former un scolasticat, on envoyait à Saint-Sulpice les quelques sujets qui demandaient à entrer dans la petite Société. Le premier qui, à ma connaissance, fut ainsi envoyé au Séminaire d'Issy pour y faire sa philosophie, puis à la maison de Paris pour y suivre les cours de théologie, fut le P. Guy Leray, sujet extraordinairement distingué par sa piété et ses talents, sur lequel le P. Louis avait fondé des espérances, trop tôt détruites, pour le relèvement de la Congrégation. Pendant son séjour à Saint-Sulpice, cet excellent séminariste se lia naturellement à tout ce que la maison avait d'ordinands plus remarquables par leurs études et leurs vertus. En sorte qu'à la fin de son séminaire, à son retour à Rennes, il y attira une demi-douzaine de bons sujets, ce qui permit d'ouvrir enfin un noviciat pour la Congrégation. C'était en septembre 1837. L'abbé Leray n'avait pas encore l'âge requis pour être prêtre. Parmi ces précieuses recrues se trouvait M. François Marie Paul Libermann.


Sources : ND 1- pp. 198
Réf-bible :
Remarque : du R.P. Coyer, Eudiste. Voir la suite.
 


  Date : 29-03-1877
Titre : Libermann et M. de Farcy
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5055 "Mon Révérend Père, il est vrai que j'ai eu le bonheur de connaître très intimement au Séminaire de Saint-Sulpice le Vénérable P. Libermann, votre bien-aimé fondateur; mais je ne pourrai rien vous dire de particulier à son sujet, si ce n'est que je l'ai toujours connu comme un modèle et comme un des plus fervents séminaristes de Saint-Sulpice, se distinguant surtout par sa dévotion toute particulière envers le Très Saint Sacrement et envers la Très Sainte Vierge, et son amour pour l'obéissance, par sa charité pour le prochain et sa grande humilité. Il me témoigna toujours beaucoup d'amitié et de charité, et c'est un de ceux du Séminaire de Saint-Sulpice avec qui j'ai toujours été le plus lié de sainte affection. Du reste, je n'ai trouvé que quatre lettres de lui, je vous les envoie comme vous me les demandez; mais, comme je tiens beaucoup à les conserver, je vous prie, mon Révérend Père, lorsque l'on n'en aura plus besoin à l'Archevêché, de me les renvoyer toutes exactement, car je peux les regarder comme de précieuses reliques et je serais bien fâché de les perdre. J'y joins une consécration au Coeur immaculé de Marie, que le Vénérable P. Libermann m'a faite, un billet pour la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus et une petite image du Sacré-Coeur de Jésus qu'il m'a donnée en souvenir et signée de lui. Si, en me renvoyant tout cela, comme je vous le demande, vous pouviez y joindre un portrait du Vénérable P. Libermann, ainsi qu'une notice sur sa vie et ses vertus et un fragment de quelqu'un de ses habits, vous me feriez bien plaisir."


Sources : ND 1- pp. 140-141
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M.de Farcy. Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Libermann et le clergé séculier
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5064 "L'année suivante où je faisais ma rhétorique je continuai à le voir de temps en temps avec grand plaisir et avec profit. Vers la fin de l'année surtout, la question de ma vocation fut traitée d'une façon plus directe. Je fus frappé de sa réserve et de sa discrétion; je sentais qu'il désirait que je n'entrasse pas dans le clergé séculier, vers lequel un professeur du Séminaire de Rennes m'attirait fortement. Le P. Libermann évitait de me dire formellement de prendre tel ou tel parti, se contentant de m'exhorter à tendre à la perfection, si j'entrais dans l'état ecclésiastique. Je fus sur le point de prendre une détermination mitoyenne et d'entrer au Séminaire diocésain pour étudier plus à loisir ma vocation. Le P. Libermann qui ne cherchait en tout, pour lui et pour les autres, que la plus haute perfection, et qui, faute d'expérience et de connaissance du clergé paroissial, s'exagérait peut-être un peu les défauts des prêtres séculiers, aurait désiré que je fusse entré dans une Congrégation religieuse, comme je le reconnus, lorsque doucement conduit par lui, je lui fis connaître que mon parti était enfin pris d'entrer dans la Congrégation des Eudistes. Il me dit alors plus clairement la crainte qu'il avait eue de me voir suivre l'autre parti, qui probablement m'eût engagé définitivement dans le clergé séculier, jusque là il avait craint, en me manifestant trop clairement sa pensée, de peser trop sur ma détermination, tant il redoutait de gêner l'action du Saint-Esprit dans les âmes."


Sources : ND 1- pp. 352-353
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Coyer.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Les lettres de M. Leray
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5071 "M. Leray fut absent de Saint-Sulpice en 1834-1835; les deux lettres qui lui sont écrites par le Vénérable dans le cours de cette année scolaire sont adressées aux Capucins, rue d'Antrain... M. Guy Leray mourut en 1843; M. Louis le regardait comme le plus saint et le plus capable de ses enfants."


Sources : ND 1- pp. 198
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Coyer.
 


  Date : 02-01-1842
Titre : Libermann et le noviciat de Rennes
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5076 "J'ai appris avec bien du chagrin la mort du bon M. Leray, très peu de temps après que ce malheur arriva, mais je fus bien consolé quand on me raconta, dans la suite, les circonstances de sa sainte mort. Il est à espérer que cette sainte âme vous servira encore davantage qu'il n'aurait pu faire en vivant au milieu de ses frères. Veuillez bien, Monsieur le Supérieur, présenter mes amitiés très respectueuses à tous ces Messieurs. Je ne les oublierai pas devant le bon Dieu; mes respects très humble surtout au bon M. Cottineau. Veuillez recevoir, Monsieur le Supérieur, avec mes souhaits très sincères pour la nouvelle années, le respect et l'affection filiale avec lesquels j'ai l'honneur d'être, dans les Saints Coeurs de Jésus et de Marie, votre tout pauvre et tout dévoué serviteur. P.S. Je ne vous donne pas de nouvelles de ce qui s'est passé depuis pour mon affaire, parce que je pense que vous êtes instruit de tout, et d'ailleurs il eût fallu être trop long. Veuillez bien m'excuser sur ce point."


Sources : ND 3- pp. 92
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : M. Leray, successeur de Libermann à Rennes
Clé : Libermann M. Louis et d'autres Eudistes
Destinataire : ,

5081 M. Libermann, que Dieu n'avait envoyé que pour un temps parmi les enfants du P. Eudes, afin qu'il pût étudier à fond les règles et l'esprit de notre saint Fondateur, ne tarda pas à entendre la voix du ciel qui l'appelait et instituer lui-même une autre société d'apôtres. Il quitta notre Congrégation le 3 décembre 1839, et fut remplacé par un jeune prêtre qui n'était pas moins intelligent ni moins rempli de l'esprit de Dieu, l'aimable et pieux M. Leray, de douce et sainte mémoire.


Sources : Compl.- pp. 6-7
Réf-bible :
Remarque : Témoignage Du P. Lucas.
 




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