ETUDES sur LIBERMANN
(P. Martins)


  Date : 31-05-1844
Titre : Des carottes pour toute la semaine
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : P. Collin,

3340 Nous nous amusons encore bien parfois quand je raconte ses belles inventions pour la cuisine. Il y en a une autre qui est célèbre : c'est quand il a fait bouillir des carottes pour toute la semaine


Sources : ND 6- pp. 209
Réf-bible :
Remarque : Voir toute la lettre.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Du petit déjeuner pour des futurs missionnaires
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : ,

3390 "Pourquoi tout cela, mon frère? Pour déjeuner - Mais ce n'est pas comme cela que nous déjeunons, nous autres, enlevez ces oeufs; et cette salade pourquoi encore? De grâce, Monsieur, gardez au moins la salade - Enlevez-la aussi; souvenez-vous bien, mon Frère, que nous ne prenons au déjeuner que du pain sec avec un peu de bière. - Ah! Que c'est triste! Reprend le bon Frère, en reprenant son déjeuner, et il s'en va, le coeur gros, manger la salade à la cuisine."


Sources : ND 3- pp. 369
Réf-bible :
Remarque : Témoignage du P. Collin. Cf. aussi 375 ss.
 


  Date : 01-01-0
Titre : La nourriture à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : ,

3402 "On vivait très pauvrement, mais on avait cependant une réputation d'austérité plus grande encore que la réalité. Cette réputation parvint jusqu'aux oreilles de Mgr Mioland, qui crut devoir donner un avertissement au P. Libermann. On avait effectivement fait courir le bruit qu'on ne mangeait pas de viande, mais uniquement des légumes. La source de ces faux bruits fut la surprise d'une bonne Soeur tourière de Louvencourt. Elle entrait quelquefois à la cuisine (c'était dans les tout premiers temps). Or, elle voyait affichée, pour chaque semaine, la liste de ce que le cuisinier avait à préparer pour les principaux repas, le dîner et le souper, et sur cette liste, le P. Le Vavasseur n'indiquait pas le bouilli, qui était le plat d'ordonnance (5 fois la semaine), mais bien des carottes pour tel jour, tel repas; des choux pour tel autre jour, des pommes de terre pour, etc., d'où elle tira cette conclusion : que l'on ne se nourrissait que de légumes, comme les anachorètes."


Sources : ND 3- pp. 372
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Collin.
 


  Date : 05-10-1841
Titre : Le premier Frère de La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : M. Halé,

3404 " le bon Dieu m'a envoyé ce brave Frère, qui demanda d'être reçu. J'apprends qu'il savait faire la cuisine et le reçus sur le champ Dans ces commencements, je me disais: "ah! Si j'avais dans le voisinage l'épicerie de marraine et de papa Halé, ça me serait bien utile" Maintenant, quoiqu'il me serait agréable de puiser dans une si bonne source, notre cuisinier sait si bien faire ses provisions qu'il me rend ce besoin moins vif."


Sources : ND 3- pp. 29-30
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1837
Titre : Dieu prépare Libermann pour Econome
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Samson Libermann,

3405 "Maintenant j'aurais un service à vous demander. Nous avons ici de grands jardins potagers, M. l'Econome désire avoir des légumes recherchés dans ce pays; il m'a demandé si je pouvais en faire venir de Strasbourg; il désire avoir de ces gros choux dont on fait la choucroute. Je vous prierai donc de m'acheter de la semence de ces sortes de choux. Prenez de la meilleure espèce"


Sources : ND 1- pp. 365-366
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 12-11-1841
Titre : Libermann cuisinier à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : M. Dupont, Clerc tonsuré au Séminaire de St-Sulpic

3408 "Dites, s'il vous plait, au bon M. Coyer que je lui écrirai un de ces jours; je ne le puis pas aujourd'hui, et nous serons, d'ici à quelque temps, très occupés de travail manuel, car nous n'avons pas de Frère en ce moment: le bon Dieu nous en enverra bientôt: je l'espère de sa bonté."


Sources : ND 3- pp. 58
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 08-04-1845
Titre : Le régime alimentaire à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : , Communauté de Bourbon

3410 " Le matin, du pain et du vin mêlé d'eau; en hiver, de la soupe (sans pain sur la table); midi, soupe, bouilli ou autre espèce de viande, légumes et dessert; le soir, pommes de terre et un autre plat de légumes ou salade, et dessert. De l'abondance, d'un tiers de vin et deux tiers d'eau, ou du cidre avec moitié eau. Le pain nous le faisons à la maison, tous les samedis pour toute la semaine"


Sources : ND 8- pp. 120-121
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Vous ne leur donnez à manger que
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : P. Collin,

3417 "L'an passé, je me trouvais chez un prêtre d'Amiens, qui me reproche amicalement que j'exténuais les novices par la mortification. Je lui demandais en quoi ? Il me dit : "Vous ne leur donnez à manger que des haricots, des choux et des carottes, sans viande et sans aucun adoucissement" Ce fut la soeur Pauline, qui"


Sources : ND 3- pp. 376
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 18-04-1838
Titre : Les semences que tu nous as envoyées
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Samson Libermann,

3429 "P.S. - J'embrasse de tout mon coeur mon très cher frère. Nous avons reçus les semences et plantes que tu nous as envoyées; je t'en fais les remerciements de la part de M. le Supérieur qui en est enchanté."


Sources : ND 1- pp. 367
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1841
Titre : Libermann cuisinier et économe
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : M. X,

3431 "A Dieu, très cher; force m'est de vous laisser, car il faut que j'aille à la cuisine, autrement nous ne souperons pas ce soir."


Sources : ND 3- pp. 133
Réf-bible :
Remarque : Cf. aussi p. 138, 134, 376-380.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Pouah! C'est de l'huile à quinquet!
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : ,

3432 "C'était à l'époque où il n'y avait pas de Frère à la cuisine. Les nouveaux cuisiniers, si souvent improvisés, ne savaient trop où trouver les choses. L'un d'eux prit la bouteille d'huile à quinquet pour la bouteille d'huile d'olive et en prépara la salade. Je fus précisément le premier à en manger. Quelle n'est pas ma surprise! M. Bouchet mange; un second se sert, puis un troisième, puis M. Libermann; quand M. de Régnier, à la première feuille qu'il goûte, pousse un cri: Pouah! C'est de l'huile à quinquet!"


Sources : ND 3- pp. 384-385
Réf-bible :
Remarque : Notes de M. Ducournau. Voir la suite.
 


  Date : 20-11-1841
Titre : Libermann cuisinier et économe
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Samson Libermann,

3433 Je voudrais aussi vous prier de me faire une commission, que votre charité et votre amitié pour moi ne me refuseront pas. C'est de vous informer combien pourrait coûter un panier de pruneaux secs


Sources : ND 3- pp. 59-60
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite. Cf. aussi ND 3, 251-252; 4, 69, 386; 6, 477; 7, 120-121, 394.
 


  Date : 06-07-1842
Titre : Si vous trouvez d'autres plantes utiles
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Samson Libermann,

3434 Un séminariste de Strasbourg il viendra me voir. Vous pouvez lui donner vos commissions Je vous prie de lui donner un petit paquet de semence de myrtilles et un autre de choux Les myrtilles pourraient être utiles au printemps, où il y a peu de fruits. Si elles ont besoin d'ombrages, nous les sèmerons dans un petit bosquet que nous avons dans notre jardin. Il faudrait me dire comment il faudrait faire pour les semer et les faire bien venir Si vous trouvez d'autres plantes utiles, vous pourrez me les faire parvenir par la même occasion, surtout en fait de plantes qui viennent au printemps.


Sources : ND 3- pp. 222
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 21-10-1842
Titre : Témoignages sur Libermann
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : M. Germainville,

3436 Je crois vous avoir parlé d'une société de prêtres pleins de zèle et de ferveur qui veulent aller à la conversion des nègres. Le Supérieur de cette maison, qui est un saint


Sources : ND 3- pp. 385
Réf-bible :
Remarque : De la part de M. Ducournau, Séminaire de St. Sulpice
 


  Date : 08-02-1842
Titre : La Neuville: "le Frère est parti et nous a laissé tout en désordre dans la cuisine"
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : M. Lanurien,

3438 Je vous prie de me tenir quitte cette fois et de me pardonner si je ne vous dis rien de la vertu de la religion, sur laquelle vous me demandez quelques mots. Je suis si pressé d'ouvrage en ce moment que j'ai à peine le temps de terminer cette lettre, que j'ai commencée il y a trois jours déjà. Notre Frère est parti et nous a laissé tout dans le désordre.


Sources : ND 3- pp. 130
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 24-10-1843
Titre : Libermann économe à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Samson Libermann,

3439 "Madame la Supérieure de Louvencourt a accepté l'offre que je lui ai faite de lui faire venir des pruneaux de Strasbourg. Si vous pouvez en trouver de très bonne qualité, qui ne viennent pas au delà de 5 ou 6 sous la livre, tout rendus, vous pouvez en acheter 400 livres pour Louvencourt Outre cela je vous prie de m'envoyer à moi 80 livres de pruneaux; de plus 10 de cerises sèches etc. etc."


Sources : ND 4- pp. 402-403
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Quelle cuisine! Je la faisais pour des saints
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : ,

3440 Je me souviendrai toute ma vie de ces trois mois passés dans la société de ces bons Pères. Tous m'aimaient, le Vénérable Père surtout, qui était tout : supérieur, portier et même cuisinier, quand je remplaçais la femme qui venait d'Amiens. Quelle cuisine! Mais je la faisais pour des saints, le Vénérable Père surtout me paraissait ne pas avoir de goût


Sources : ND 4- pp. 46-47
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite. Voir tout le texte. Cf. aussi ND 3,
 


  Date : 04-08-1842
Titre : Car nous n'entendons pas ces choses
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Samson Libermann,

3442 A cette occasion, je vous prierai de me dire s'il était avantageux de faire revenir certains comestibles de Strasbourg par la diligence Voici les choses dont nous aurons besoin à la fin de l'automne pour l'hiver prochain: de l'orge mondé, du gros blé mondé (Tinkal), du millet, de la farine ou semoule de maïs, du gruau, des pruneaux, des pommes et poires tapées, du beurre, du fromage Ce serait vraiment une bonne oeuvre, car nous n'entendons pas ces choses, et cela nous a fait de très grandes dépenses l'an passé. Je voudrais cependant épargner un peu, nous en avons grand besoin


Sources : ND 3- pp. 252-253
Réf-bible :
Remarque : Voir toute la lettre.
 


  Date : 26-02-1844
Titre : Une famille pour avoir soin de notre jardin
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : M. Germainville,

3443 Nous avons pris, il y a quatre ou cinq mois, une famille pour avoir soin de notre jardin et du reste. J'en suis si content que je ne puis me résoudre à la renvoyer, d'autant qu'elle ne me coûte que 500 francs de gages, sans nourriture, ce qui est très avantageux.


Sources : ND 6- pp. 83
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 24-10-1843
Titre : Libermann économe à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Dr Samson,

3444 " des pruneaux de Strasbourg. Si vous pouvez en trouver de très bonne qualité, qui ne viennent pas au delà de 5 ou 6 sous la livre, tout rendus, vous pouvez en acheter 400 livres pour Louvencourt Outre cela je vous prie de m'envoyer à moi 80 livres de pruneaux; de plus 10 de cerises sèches Si la choucroute n'est pas bien chère vous pouvez m'expédier un tonneau"


Sources : ND 4- pp. 402-403
Réf-bible :
Remarque : Voir tout le texte.
 


  Date : 01-01-0
Titre : La cuisine de La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : ,

3445 "Adolphe Godefroy était un jeune orphelin, recueilli dès les premiers temps de La Neuville: on s'en servait pour la lecture de table; il aidait aussi à la cuisine (la cuisine était faite alors par la femme du jardinier pour le grand jardin). Il épluchait les légumes, portait les plats au réfectoire, où le Vénérable Père ne voulait pas que la femme allât."


Sources : ND 4- pp. 48
Réf-bible :
Remarque : Note sur M. l'abbé Godefroy.
 


  Date : 06-10-1844
Titre : Libermann économe à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Dr Samson,

3447 "Maintenant les grosses commissions pour les provisions de bouche, dont j'ose encore t'importuner: 200 livres de pruneaux, 150 livres de schnitz, 1 tonne de choucroute pareille à celle de l'an passé.. Je ne veux pas de millet cette année; les Français ne l'aiment pas."


Sources : ND 6- pp. 370
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : Adolphe Godefroy à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : ,

3448 " Plus tard, le Vénérable Père pensa à le faire étudier et lui donna pour professeur l'un des novices Il était un peu mou au travail et engourdi, flasque; le Vénérable Père cherchait les moyens de le stimuler, de lui donner plus de nerf, plus de vie Une fois, comme il n'avait pas étudié sa leçon, le Vénérable Père alla arracher lui-même les fleurs du petit jardin qui lui avait été laissé pour qu'il le cultivât: le Vénérable Père voulut par là le punir, et en même temps lui causer une impression vive pour l'exciter et le stimuler : M. Eugène (dd 15 ans) admira le calme avec lequel le Vénérable Père fit cela"


Sources : ND 4- pp. 48-49
Réf-bible :
Remarque : Voir tout le texte. Note sur M. l'abbé Godefroy.
 


  Date : 06-10-1844
Titre : Libermann économe à La Neuville
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : Samson Libermann,

3450 "Maintenant les grosses commissions pour les provisions de bouche, dont j'ose encore t'importuner: 200 livres de pruneaux, 150 livres de schnitz, 1 tonne de choucroute pareille à celle de l'an passé, 80 livres de farine de blé de Turquie, 50 ou 60 livres de raisiné, s'il s'en trouve de bon et qui n'est pas trop cher. Tu peux en prendre même davantage, si ce n'est pas échauffant. Si les myrtilles sèches sont mangeables sans sucre, tu pourrais m'en envoyer aussi, mais j'en doute. Je ne veux pas de millet cette année; les Français ne l'aiment pas. Si le gruau n'est pas cher et bon à manger, tu pourras nous en envoyer aussi une certaine quantité. Peut-être un peu d'orge perlé et un peu de gros blé (dinket), cependant pas beaucoup, les Français n'y sont pas habitués. Tout cela expédié par le roulage ordinaire, adressé à M. Cacheleux, rue des Augustins, n° 8, Amiens, pur M. l'abbé Libermann."


Sources : ND 6- pp. 370
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 31-05-1844
Titre : ? Que M. Le Vavasseur mange bien
Clé : Libermann économe et cuisinier
Destinataire : M. Collin,

3458 "Vous me dites que M. Le Vavasseur mange ben et dort peu. Dans le premier point, il n'a pas oublié les bons exemples qu'il nous donna, pendant notre noviciat. Vous rappelez-vous quand le Frère triste était encore avec nous? M. Le Vavasseur prit envie de se passer de déjeuner et de souper; mais il se corrigea si bien de cette mauvaise habitude, qu'une fois il vous empêcha de souper à force de rire de le voir couper du pain. Nous nous amusons encore bien parfois, quand je raconte ses belles inventions pour la cuisine. Il y en a une qui est célèbre; c'est quand il a fait bouillir des carottes pour toute la semaine."


Sources : ND 3- pp. 375-376
Réf-bible :
Remarque : Voir aussi ND 6, 209.
 




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