ETUDES sur LIBERMANN
(P. Martins)


  Date : 28-04-1839
Titre : L'action de l'imagination en nous
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : M. Cahier,

3273 "(Dans les croix et peines). L'âme, dans son fond, tend sans cesse vers Dieu Aimé par ses intentions plus simples, plus pures et moins raisonnées ou même aucunement raisonnées. L'imagination ne domine plus tant dans nos oeuvres, nos affections et pensées pieuses. Elle n'est pas morte, mais beaucoup plus calme; elle n'est plus maîtresse, et s'il arrive qu'elle reprend parfois son essor, cela n'est pas aussi violent et ne dure pas aussi longtemps qu'autrefois."


Sources : LS 2- pp. 246-247
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-12-1839
Titre : Veillez sur votre imagination
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : M. Mangot,

3274 "Veillez sur votre imagination et rendez-la moins active et le plus calme que vous pourrez : elle vous cause de grands maux. Il faut vous attendre à avoir vos peines au noviciat aussi bien qu'ailleurs; il faut les supporter avec amour. Vous y serez mieux pour la vie intérieure et pour vous perfectionner dans la science qui vous est nécessaire."


Sources : ND 1; ND 2- pp. 534-535;
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-12-1839
Titre : Veillez sur votre imagination
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : M. Mangot,

3276 Que l'humilité extérieure réponde cependant à l'intérieure, mais l'intérieure doit toujours être la source de toute l'extérieure et la surpasser de beaucoup. Veillez sur votre imagination et rendez-la moins active et le plus calme que vous pouvez: elle vous cause de grands maux.


Sources : ND 2- pp. 132
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 02-03-1840
Titre : Pour ce qui est de ces imaginations
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : M. Bureau,

3279 "Pour ce qui est de ces imaginations, ne vous en faites pas une affaire; traitez-les de bagatelles et n'y faites pas attention; au moins ne vous en troublez point. Mettez votre âme humblement et amoureusement entre les mains de Notre-Seigneur et de la Très Sainte Vierge. Veillez seulement pour que ces imaginations n'influent point sur vous dans vos actions. Marchez toujours humblement, bassement et petitement devant Dieu. Joignez à cela la plus tendre et la plus grande confiance, et un abandon très amoureux de vous-même entre les mains de Notre-Seigneur et de la Très Sainte Vierge, et tout ira selon le bon plaisir de Dieu. Votre tout pauvre frère."


Sources : ND 2- pp. 114
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 07-03-1848
Titre : Comment combattre les violences de l'imagination
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : Mme Rémond,

3283 C'est ainsi que vous devez combattre les violences que votre imagination vous fait souffrir et dont vous me parlez dans votre seconde lettre. Dans le moment, vous aurez de la peine à les dompter, il faut faire alors des actes de soumission à Dieu pour en supporter la peine et peu à peu votre âme venant à s'établir dans ce calme intérieur, ces violences diminueront en fréquence et en intensité. Ces choses, ainsi que les troubles et les désespoirs passagers, ne se coupent pas d'un seul coup, mais peu à peu, ils disparaissent si vous vous y prenez de cette manière.


Sources : ND 10- pp. 121-122
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 04-12-1843
Titre : Les humiliations imaginaires
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : M. Dupont,

3284 "Les humiliations imaginaires vous troubleront plus que les humiliations réelles; la raison en est que tout cet amour-propre, qui vous effraye tant, existe dans vos sens et dans l'imagination; la volonté en a horreur"


Sources : ND 4- pp. 449
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 02-01-1845
Titre : Comment vaincre l'imagination
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : M. Beauchef,

3286 "Mais laissons là mes misères et venons-en aux vôtres. Etes-vous sous-diacre? Je l'espère, malgré vos inquiétudes et malgré ma paresse à vous répondre. Ne vous inquiétez pas des préoccupations des études théologiques : cela vous fait plus de bien que de mal. Si vous n'aviez pas eu de fortes études à faire, vous auriez bien eu de la peine à vous remettre. Votre mal principal est en grande partie dans la violence de votre imagination; il vous est moralement impossible de contenir cette fougue; vous ne devez pas même chercher à la comprimer. C'est un ennemi qu'il ne faut jamais attaquer de front : vous auriez toujours le dessous; son choc augmente de violence, et ses emportements sont terribles par là même qu'ils éprouvent une résistance directe. Il faut la combattre par la ruse et par voie de diversion."


Sources : ND 7- pp. 7
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 28-02-1849
Titre : Caractères Sensibilité et imagination
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : ,

3302 "Il est d'autres caractères qui donnent aux uns une action qui est toute de coeur, comme à St François de Sales et qui font agir les autres presque toujours sous l'influence de l'imagination. La sensibilité et l'imagination sont deux instruments fort utiles, quand ils sont au service de la grâce dans une âme fidèle; mais si ces caractères sont unis à l'amour de soi-même, la sensibilité portera à s'attacher les âmes, et par là on portera un grand préjudice même aux âmes que Dieu appelle à une haute perfection; et l'imagination s'emparant de l'âme toute entière la remplira souvent d'images creuses, de plans et de projets irréalisables, l'enflera d'orgueil et de présomption, l'entraînera dans les illusions les plus funestes, fera naître en elle, par une foule d'images agréables ou désagréables, les tentations les plus dangereuses."


Sources : ND 11- pp. 540
Réf-bible :
Remarque : Réunions de St Jean
 


  Date : 04-11-1851
Titre : Ces velléités de l'imagination
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : S?ur Agnès,

3374 "Je ne suis pas étonné des quelques efforts faits par l'imagination pour amener des troubles et des inquiétudes; le Bon Dieu vous donnera la grâce de surmonter ces velléités de l'imagination et de vous maintenir dans cette soumission paisible, dans cet abandon humble et plein d'amour à tout ce qu'il lui plaira de faire. Evitez de supputer les éventualités, qui pourraient arriver : évitez de penser à ce que vous ferez, à ce que vous deviendrez dans ces différentes éventualités. Vivez au moment où vous êtes et tenez-vous dans l'humilité de coeur devant lui."


Sources : ND 13- pp. 358
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 10-01-1850
Titre : L'imagination?, une servante de la maison
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : S?ur Ste Agnès,

3377 "Allez avec courage, avec confiance, avec simplicité, ne faites pas cas, ne faites pas même attention, s'il se peut, aux tracas de votre imagination; regardez cette vilaine comme une étrangère à vous-même, comme une servante de la maison, servante bavarde, indiscrète, indocile, ingouvernable, qui en rendant quelques services à sa maîtresse, les lui fait payer cher par ses sottises; le mal est que l'on ne peut pas renvoyer cette vilaine servante Il faut la supporter, patienter, modérer si l'on peut son entraînement, adoucir sa violence, et ses agacements, calmer ses tempêtes et en attendant qu'on parvienne à cette heureuse issue, supporter, s'humilier devant Dieu, et être assuré que c'est une étrangère, et que la maîtresse de la maison n'entre pas dans ses complots."


Sources : ND 12- pp. 7-8
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 27-04-1850
Titre : Tout votre mal est dans l'imagination
Clé : Maux de l'imagination
Destinataire : S?ur Ste Agnès,

3379 "Ne vous inquiétez pas plus de ce que vous appelez haine contre Mme Saint-Alexandre que vous ne deviez vous inquiéter de l'affection dont vous étiez animée pour elle. Oubliez-vous le plus que vous pouvez. Il ne faut qu'une chose pour vous tirer parfaitement de tous vos embarras qui sont toujours uniquement un effet de l'imagination, et cette chose est de calmer l'imagination, de modérer et adoucir son mouvement, de détourner votre esprit de l'objet qui vous préoccupe. Une fois calme vous sentez tout de suite que vous êtes ou au moins que vous voulez être toute à Dieu. Tout votre mal est dans l'imagination qui vous tourmente, mais votre âme est à Dieu; je vous l'assure de toute la sincérité et de toute la force de mon âme. Vous n'êtes pas plus tiède que moi et qu'un tout autre; mais dans toute l'agitation résultant du mouvement et de la préoccupation de votre imagination, vous n'êtes pas capable d'un sentiment de piété; mais tout le monde en est là! Attendez que votre imagination soit calmée et vous verrez que vous serez comme auparavant. Quand les nuages vous cachent le soleil, notre jour est obscurci; si les nuages sont bien noirs et épais, l'obscurité est plus grande; mais aussitôt que les nuages ont disparu la lumière du soleil est la même qu'auparavant. Que voulez-vous faire à cela?"


Sources : ND 12- pp. 172-173
Réf-bible :
Remarque :
 




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