ETUDES sur LIBERMANN
(P. Martins)


  Date : 01-01-1836
Titre : Ce que je viens de te dire sur l'oraison
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : Samson,

85 Médite à loisir sur ce que je viens de te dire sur l'oraison


Sources : ND 1- pp. 169
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : La véritable garantie d'une bonne oraison
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : ,

86 "Ce missionnaire ne voit que la sainte volonté de Dieu en toutes choses et ne se laisse pas dominer par les impressions sensibles, bonnes ou mauvaises; mais maître de ses passions et de ses sens, il se maintient dans la paix devant Dieu; il ne vit pas en dehors de lui-même; ses actes et ses relations avec les créatures sont animés généralement par un esprit de foi et d'amour profondément gravés dans son âme; mais toutes ces dispositions saintes qui sont la véritable garantie d'une bonne oraison, ne peuvent le mettre à l'abri contre les tiraillements provenant des sollicitudes et applications aux travaux qu'il a embrassés avec l'intérêt qu'ils méritent"


Sources : Instruct aux Mission. 13- pp. 410
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1837
Titre : Jetez-lui de temps en temps un morceau
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : , Plusieurs séminaristes

87 Il en est de cela comme de quelqu'un qui serait à table, son petit chien aboie contre lui, parce qu'il veut aussi avoir quelque chose, il le tourmente, sans relâche et le tire par les habits. Que fait alors le maître? Il lui jette un morceau, et puis mange quelque temps en repos. Faites-en de même avec votre esprit : jetez-lui de temps en temps un morceau pour le contenter et demeurez toujours renfermé en toute paix et tranquillité dans votre intérieur. Votre oraison ne consistera pas dans cette bonne pensée que vous abandonnez à votre esprit, mais dans ce repos intérieur de votre âme devant Dieu ne cherchez que Dieu seul en toutes choses


Sources : LS 1- pp. 378
Réf-bible :
Remarque : Voir tout le texte.
 


  Date : 25-09-1836
Titre : La méditation
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : Dr Samson,

88 "Il faut éviter toute attache et toute affection, surtout si elles sont vives, à quelque créature que ce soit. Plus on est pur, plus on a de facilité à faire oraison, et plus on attire de grâces sur soi; 2° dans la vigilance sur soi-même, vigilance exempte d'inquiétude et de recherche. . Eviter, par exemple la vivacité, la colère, le trouble et toutes les autres passions qui agitent l'esprit et ôtent la paix du coeur. 3° dans un désir sincère, ferme et véritable d'avancer dans la perfection de l'amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ par le renoncement à soi-même et par l'oraison. Ces dispositions préalables sont de la plus haute importance; mais notez qu'il n'est pas nécessaire de les avoir dès le commencement; il suffit qu'on y vise, et qu'on tâche tout doucement de les acquérir avec la grâce de Dieu"


Sources : LS 1- pp. 224
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : Oraison d'affection
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : ,

89 "Caractères généraux de l'oraison d'affection. L'oraison d'affection est un état où l'âme, touchée d'une impression sur naturelle et sensible, se porte avec violence vers Dieu et ce qui lui appartient, 149; l'impression peut être surnaturelle soit par son principe, soit par son objet, soit en elle-même, 150; il est facile de la distinguer de celle qui est naturelle, 150."


Sources : ES- pp. 149-150
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 16-02-1839
Titre : Sur l'oraison
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Richaud,

90 "Entrez ensuite dans quelques considérations sur le mystère, toujours sans perdre de vue le divin objet de vos désirs et interrompant ces considérations par quelque acte, protestation ou désir. Ces considérations doivent être simples et affectueuses; arrêtez-vous souvent pour savourer les choses que vous voyez en Notre-Seigneur et pour lui rendre quelque devoir; pour être plus excellentes, ces considérations doivent rouler sur les sentiments et les dispositions de Notre-Seigneur dans la circonstance dont il s'agit ou sur ce qui se passe en son âme sainte"


Sources : ND 1- pp. 457-458
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : De l'adoration
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : ,

91 "Elle consiste à se mettre en la présence de Dieu pour lui rendre ses devoirs, 124. - Il faut éviter dans la manière de la faire la légèreté, le vague, la nonchalance, le raisonnement et la froideur, 124. Elle comprend deux choses : 1° Se mettre en la divine présence, aux fins suivantes : éloigner l'esprit des objets créés, le disposer à recevoir la grâce, l'y rendre fidèle, l'empêcher d'examiner les vérités par curiosité, l'appliquer plus fortement à Dieu, 125. - Elle se fait de trois manières : par le raisonnement, par des actes simples de l'esprit et de la volonté, par l'imagination, 126; cette dernière manière est la meilleure, parce qu'elle pénètre davantage l'âme, et lui procure la tranquillité en contentant l'imagination, 127. 2° Commencer à envisager son sujet : Cette considération se fait en Dieu, en Notre-Seigneur ou en ses saints, dans le but de lui rendre nos devoirs, 128. - Application de ce qui vient d'être dit à une oraison sur la charité, 128."


Sources : ES- pp. 124-128
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : De la considération
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : ,

92 Elle a pour but de nous convaincre et de nous porter à aimer la vérité sur laquelle nous méditons, 130. - Défauts à éviter : les raisonnements originaux ou recherchés, les pensées élevées ou sublimes, les raisons trop banales, les raisonnements trop vagues ou spéculatifs, la subtilité, trop de raisonnement, la sécheresse, trop d'ordre et d'enchaînement, 130. - Comme il faut en outre émouvoir la volonté et la porter à aimer les vérités qui font l'objet de la considération, il est indispensable de l'entremêler d'affections, 132.


Sources : ES- pp. 130-132
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1839
Titre : La méditation sur les vertus de Notre-Seigneur
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : , Un séminariste

93 Lorsqu'il vous viendra du goût pour l'application à une vertu, vous pourrez suivre cet attrait, mais toujours sans perdre de vue la mort entière à toute vie propre et naturelle. Il faut considérer cette vertu en Notre-Seigneur, vous unir à lui et participer à son intérieur divin. Oubliez-vous vous-même, renoncez-vous en toutes choses et perdez-vous en notre tout adorable Seigneur Jésus. Ne le perdez pas de vue et vivez en lui.


Sources : LS 2- pp. 335-336
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1839
Titre : L'oraison des commençants
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Poupart, directeur à St Sulpice

94 Il m'a semblé qu'il ne serait pas à propos qu'il se mit déjà à faire son oraison sans considérations, par une vue simple et pure, et se tenant uni à Dieu dans un esprit de foi dégagé intérieurement des sens. Je crois que cet état ne peut jamais être pour les commençants, parce qu'ils sont habitués à agir en tout par l'imagination. Ils ne sont pas encore assez dégagés des sens et n'agissent même que par voie de sensations. Cela fait qu'ils ont des obstacles insurmontables pour aller à Dieu purement et sans le secours de l'imagination et des sens. Je crois que, dans les commencements, Dieu se conforme à notre faiblesse et se communique à nos âmes d'une manière sensible, c'est-à-dire qu'il se communique à notre imagination et aux autres sens intérieurs, et qu'il nous attire à lui par le moyen des considérations


Sources : LS 2- pp. 386-387
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 23-01-1838
Titre : Dans votre oraison, ? donner le moins possible à votre esprit
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Grillard,

95 "Tâchez de donner le moins possible à votre esprit, surtout, simplifiez le plus que vous pourrez son action dans votre oraison et votre recueillement. S'il se taisait tout à fait, cela n'en vaudrait que mieux; mais, du moins, s'il se mêle à votre oraison, qu'il n'y soit pas le principal agent, et qu'au contraire il y soit oublié, parce que c'est lui qui gâte tout, et qui est votre plus grand obstacle au recueillement. Toutes les fautes dont vous me parlez viennent de ce défaut, qui est radical chez vous. Votre esprit se mêle de tout, examine tout, tourne et retourne les choses à sa façon"


Sources : LS 1- pp. 405-406
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 04-12-1842
Titre : Dans l'oraison, unissez votre coeur à Dieu
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Guédant,

96 "Suivez votre attrait pour l'oraison. Ouvrez votre esprit devant Notre-Seigneur pour le fixer doucement en lui, unissez votre coeur à Dieu; tantôt, tenez-le dans le repos, en sa sainte présence, en le regardant ainsi d'un Sil d'amour, sans effort, sans cette espèce de fixité violente, mais avec douceur et suavité; tantôt; laissez couler doucement votre âme dans le sein de Jésus Notre-Seigneur. Lorsque vous ne recevrez pas de consolation sensible dans votre oraison, tenez votre âme en repos, désirant être tout à Dieu et dévoué à son unique bon plaisir. Restez devant lui, et souffrez avec douceur, patience et amour tout l'ennui, toute la peine que vous causerait cet état."


Sources : ND 3- pp. 351
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-1839
Titre : ? Oraison? plus d'affections que de raisonnements
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : , Un séminariste

97 "Que votre oraison soit plus remplie d'affections que de raisonnements; mais en cela ne forcez rien. Si vous voyez que cela ne va pas, contentez-vous de vous tenir en paix devant Dieu, en toute simplicité et humiliation Contentez-vous aussi de vous tenir simplement devant Dieu, dans la disposition de ne vivre que pour lui et en lui seul. Je vous conseille cependant beaucoup les oraisons jaculatoires, sans contention toutefois, ni efforts de tête ou de coeur."


Sources : LS 2- pp. 377-378
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 11-02-1843
Titre : Les considérations dans l'oraison
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Lanurien,

98 "C'est une bonne chose que les considérations ne jouent pas un grand rôle dans votre oraison. Elle en est beaucoup meilleure. Si les résolutions vous dérangent, il vaudrait mieux n'en pas prendre; vous verrez que votre oraison en sera tout aussi bonne, si vous voulez prendre toujours la résolution de vous tenir en paix, de chercher à plaire à Dieu dans vos actions, et de ne pas examiner le comment."


Sources : ND 4- pp. 105
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 12-12-1841
Titre : Ne faites que peu d'actes d'esprit? mais actes de volonté
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Lanurien,

99 "Quand l'heure sonne, reposez-vous un petit moment dans le sein de Jésus, et ne faites que peu ou point d'actes de l'esprit, mais des actes de la volonté. Votre invocation "Jésus, Marie, Joseph", pourrait bien rester un acte de l'esprit, si vous ne faites que cela. J'approuve votre manière d'agir en allant d'un exercice à un autre; toutefois, il ne faut pas que vous prononciez les paroles que vous me dites par l'esprit, mais par le coeur; du moins mettez votre esprit dans le calme et faites ces invocations par un mouvement de votre coeur. Vos troubles viennent de ce que, dans vos actes de piété, l'esprit parle trop, tandis qu'il devrait rester en repos, et le coeur parler, et cela seulement selon que la grâce le pousse."


Sources : ND 3- pp. 74
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : Méditer la parole de Dieu dans l'Esprit-Saint
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : ,

100 Combien ne devrions-nous pas approfondir toutes ces paroles, qui sont sorties de la bouche du Verbe de Dieu! Combien ne devrions-nous pas les méditer dans l'Esprit-Saint. Nous ne devons pas nous contenter d'y voir un sens superficiel, comme on fait pour les paroles des hommes, mais entrer jusqu'au plus intime du sens de chaque parole, et nous en rendre compte en la présence de Dieu et par la lumière de l'Esprit-Saint, pour en extraire les grâces divines dont ces paroles sacrées sont pleines


Sources : CSJ- pp. 410-411
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 28-03-1843
Titre : Les considérations dans l'oraison
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Lanurien,

102 "Votre embarras dans l'oraison. Si vous y employez le raisonnement, cela ne devient qu'un amusement de l'esprit et un travail. Si vous ne raisonnez pas, votre esprit habitué à agir s'ennuie et reste dans le vague. C'est ce vague qui vous pèse et qui est cause du trouble. Prenez, pour sujet de votre oraison, les mystères de Notre-Seigneur ou de la Très Sainte Vierge. Voyez le divin Sauveur dans ses mystères ou états de vie. Considérez-le dans ses différentes actions accomplies dans ces mystères; considérez en lui pratiquement ces actions et la perfection qui y est; considérez enfin les principes intérieurs de ces actions, les mouvements de la sainte âme de Jésus dans l'exécution de ces actions. Prenez, pour chaque oraison, deux ou trois de ces considérations pratiques qui, ordinairement, se subdivisent en différentes parties. Arrêtez-vous, de temps à autre, pour produire des affections, si vous en avez; sinon, pour adhérer de volonté et d'esprit à ce que vous voyez en Jésus, non qu'il faille dire et redire à plusieurs reprises que vous adhérez; mais en y adhérant réellement du fond de votre intérieur; et si le sentiment ne coule pas comme de soi-même, restez dans le silence et adhérez par une certaine disposition de foi et de bon désir. Vous prendrez pour sujet, par exemple, la douceur ou la paix de Jésus au milieu de ses tourments et des humiliations de sa passion. Comment s'est-il comporté dans ces circonstances? C'est une première considération. Vous pourriez considérer ses différentes actions et les différentes choses qu'on lui faisait souffrir; et comment il prenait ses souffrances et ses traitement; comme il se laisse coucher sur la croix, comme il étend les bras, comme il se laisse tirer sans dire mot, sans même jeter un cri, ses yeux élevés vers son Père, etc., ses regards doux et paisibles vers ses bourreaux; et ce qui se passait dans son intérieur : soumission entière à la volonté de son Père, indifférence pour lui-même; générosité d'amour dans son sacrifice, et compassion envers ces malheureux qui le faisaient souffrir, à la vue de leur aveuglement, de leur perte et souffrances éternelles, désir de les sauver. Vous prendrez pour sujet, par exemple, la douceur ou la paix de Jésus au milieu de ses tourments et des humiliations de sa passion. Comment s'est-il comporté dans ces circonstances? C'est une première considération. Pourquoi a-t-il souffert ainsi et avec ces dispositions? Voir encore ses sentiments intérieurs et d'une manière pratique : sa compassion pour notre état malheureux, son désir de se sacrifier pour la gloire de son Père, son horreur du péché, sa vue du péché pour lequel il expiait, de la volonté de son Père qui voulait qu'il souffrit ainsi, etc., etc. Après chaque observation particulière, il faut vous arrêter pour produire quelque affection, ou pour entrer dans une adhésion de foi, comme je vous l'ai dit plus haut. De cette manière, votre esprit a de quoi s'occuper, et cependant n'aurait pas de quoi exercer son activité. Voyez, mon très cher, si vous pouvez faire au moins à peu près comme je vous dis."


Sources : ND 4- pp. 166-167
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 20-11-1851
Titre : Ce que j'ai écrit sur l'oraison de méditation
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : M. Schwindenhammer,

103 "M. Le Vavasseur ferait bien de m'apporter ce que j'ai écrit sur l'oraison de méditation; qu'il n'oublie donc pas de le demander à M. Leman; j'en ai besoin pour l'explication sur l'oraison que j'ai à faire aux élèves du Séminaire"


Sources : ND 13- pp. 380-381
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 13-12-1845
Titre : Si tu médites sur les grandes vérités
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : François-Xavier, son neveu

104 "Tu peux encore te servir de semblables représentations si tu médites sur les grandes vérités, comme l'enfer, le jugement, la mort; te représenter, par exemple que tu es au moment de la mort; les personnes qui pourront être autour de toi : un prêtre, tes parents; les sentiments que tu auras alors, et produire les affections envers Dieu, les sentiments de crainte, de confiance, etc., que tu aurais alors. Après que tu te seras arrêté dans ces affections et ces sentiments, autant de temps que tu y trouveras de goût et de quoi s'occuper utilement, tu passeras au second point qui est la considération."


Sources : ND 7- pp. 416-417
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 13-12-1845
Titre : Si tu médites sur un mystère de Notre-Seigneur
Clé : Oraison d'affection
Destinataire : François-Xavier, son neveu

105 "Si tu médites sur un mystère de Notre-Seigneur, par exemple, sur le mystère de Noël, tu peux te représenter par l'imagination le lieu où le mystère s'est passé, et les personnes qui s'y trouvaient; tu pourras par exemple te figurer la crèche où est né le Sauveur, te représenter le divin Enfant Jésus dans les bras de Marie, saint Joseph, à côté; les bergers et les mages qui viennent lui rendre leurs hommages, et alors tu t'uniras à eux, pour l'adorer, le louer, le prier."


Sources : ND 7- pp. 416
Réf-bible :
Remarque :
 




Retour