ETUDES sur LIBERMANN
(P. Martins)


  Date : 01-01-0
Titre : Toujours ouvert et souriant
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3315 "Il souffrait toujours d'une grosse migraine, mais il n'avait pas pour cela l'air abattu; il paraissait toujours ouvert et souriant; plus sa douleur était intense, plus sa parole était gaie et ses rapports faciles"


Sources : Compl.- pp. 55-56
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 29-05-1838
Titre : L'habitude de dire des choses plaisantes
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : M. Cahier,

3317 Je me permettrai d'attirer votre attention sur une habitude que je crois vous être nuisible, à savoir, celle de dire des choses plaisantes Cette tournure d'esprit, qui fait que l'on ne cesse de s'amuser avec des pensées plaisantes, cause beaucoup de tort à l'esprit intérieur, nourrit la vanité et l'amour-propre, nuit très souvent à la charité, nous occupe de choses niaises, tandis que nous aurions besoin de nous remplir et de nous entretenir des plus grands désirs de notre sanctification


Sources : LS 1- pp. 520-521
Réf-bible :
Remarque : Voir la suite.
 


  Date : 29-05-1838
Titre : Un grand obstacle à la véritable prudence
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : M. Cahier,

3321 une habitude de dire des choses plaisantes Elle est aussi un grand obstacle à l'acquisition de la véritable prudence divine et même de la vraie prudence humaine. Je vous supplie par l'amour de Jésus et de Marie, de ne pas vous inquiéter de cela.. Il vous suffit que vous connaissiez vos défauts


Sources : LS 1- pp. 520-521
Réf-bible :
Remarque : Voir tout le texte.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Je demandai à voir le Supérieur
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3323 le vénéré Père Je le vis pour la première fois avec son air modeste et simple, recueilli et énergique en même temps. Le Frère à qui je demandai à voir le Supérieur, me dit que c'était lui-même qui passait : je m'en étais fait une idée grandiose. Peu après, le vénéré Père vint me conduire au parloir et eut la bonté d'aller chercher une chaise. Ce qui me frappa d'abord fut cette bonté, cette douceur, cette simplicité, cette charité, en un mot, qui le caractérisait


Sources : ND 8- pp. 486
Réf-bible :
Remarque : Témoignage du P. Lamoise. Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Son visage n'inspirait guère de confiance
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3326 dans son pèlerinage qu'il fit à pied à Notre-Dame de Lorette, souvent le soir, rebuté de tous, il errait de maison en maison, et longtemps en vain, jusqu'à ce que quelque âme plus compatissante ou plus hardie consentit à lui donner l'hospitalité dans quelque étable ou grenier. Il est vrai que, puisé de fatigue, son visage exténué et d'un type israélite très remarquable, n'inspirait guère de confiance sur ces routes isolées, et que de plus, comme il me l'a exposé lui-même, je ne sais quel mauvais plaisant avait eu l'idée de découdre les nombreuses pièces de son manteau tout usé et d'en mettre d'autres à la place de différentes nuances, de telle sorte que les enfants étaient plus portés à le railler qu'à le respecter


Sources : ND 2- pp. 161
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Dupont.
 


  Date : 02-02-1853
Titre : Un sourire qui valait un sermon
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3329 "J'étais très brusque et précipité, alors il me regardait avec un sourire et faisait très posément devant moi ce que, moi je faisais brusquement; J'allais souvent à Marie Thérèse (il s'agit d'une infirmerie) par le jardin du Luxembourg et j'allais ordinairement à perdre haleine. Ce saint, qui avait à coeur de me corriger, allait quelquefois d'avance là, et s'avançant avec gravité, faisait contraste à ma précipitation et me regardait avec un sourire qui valait un sermon"


Sources : ND 4- pp. 295
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. de Goy. Voir la suite.
 


  Date : 15-04-1846
Titre : Il y a un triple mal en cela
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : P. Lossedat,

3332 Ne cherchez donc pas de consolation dans les hommes, mais cherchez plus à les consoler et à les encourager. Soyez donc maître de votre âme et vous serez maître de tout le monde entier. C'est en cela que consiste la supériorité que nous devons avoir. Ayez du courage. Vous souffrez, vous souffrirez encore, mais ces souffrances agrandiront votre âme.


Sources : ND 8- pp. 114
Réf-bible :
Remarque :
 


  Date : 01-01-0
Titre : Il y avait dans sa figure quelque chose du ciel
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3333 " je puis vous assurer que sa vue seule inspirait la dévotion. Il y avait dans sa figure quelque chose du ciel qu'on ne rencontrait point ailleurs; ses conversations étaient toutes en Dieu et pour Dieu; et il le faisait si naturellement, on avait tant de plaisir à l'entendre qu'on pouvait se répéter comme les disciples d'Emmaüs: "notre coeur n'était-il pas brûlant d'amour, quand il nous parlait? "


Sources : ND 1- pp. 283
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. l'abbé Raymond. Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Son visage? une beauté surnaturelle
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3335 "Je l'ai vu quelquefois dans ses angoisses, à deux genoux, à la chapelle, surtout dans celle de Lorette (Issy); il était pâle, abîmé; il ressemblait à un mort : son visage était décomposé et cependant il avait sur cette face un rayon de paix, de soumission, d'amour; et je puis dire en toute vérité une auréole de sainteté qui le rendait vénérable à tous. Dans le commerce ordinaire de la vie, son visage revêtait souvent une beauté surnaturelle"


Sources : ND 1- pp. 175-176
Réf-bible :
Remarque : (Au procès de fama sanct.). Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Le regard de Libermann
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3337 "Dieu m'avait donné dès le principe une estime et une affection extraordinaire pour M. Libermann. On m'a reproché une fois de le regarder comme impeccable, et je méritais un peu ce reproche; mais je ne pouvais faire autrement : il me semblait que Dieu était toujours avec lui, et en effet, je n'ai jamais rien vu en lui qui ne fût saint, bon, surnaturel. Tant que je vivrai, j'aurai présent à mon souvenir cet air si doux, si calme, si serein, ce regard si indéfinissable qui semblait toujours sous l'impression d'une pensée céleste Il m'a fait tant de bien pendant que nous étions ensemble à Issy en 1837!"


Sources : ND 1- pp. 68
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Gamon.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Personnalité de Libermann : "son aspect annonçait une certaine vigueur"
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3338 Il ne paraît pas non plus que sa complexion ait été frêle et maladive avant ses épreuves et ses maladies, que l'on a toujours regardées comme accidentelles et même surnaturelles. Son aspect annonçait une certaine vigueur et une force musculaire dont je l'ai vu, même après ses maladies, donner des preuves qui nous étonnaient, comme des marches longues et forcées, des poids considérables soulevés aisément. A Rome j'avais peine à le suivre dans les pèlerinages lointains, et jamais il ne me paraissait fatigué


Sources : ND 1- pp. 307
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Perrée. Voir la suite.
 


  Date : 01-01-0
Titre : Son visage brillait
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3343 "L'homme de Dieu, je le sens maintenant, a voulu jeter le grappin sur moi. Pourquoi mes inconstances ne le lui ont-elles pas permis? Puer centum annorum, voilà comme je m'appelais souvent Un beau jour, comme je lui parlais avec intimité, il me dit : "Eh bien! Donnez-vous donc entièrement et sans réserve à Dieu!" Son visage brillait; il s'était tourné vivement vers moi, je vois encore l'invitation douce mais forte qui partait de ce visage. Je n'ai pas été de la trempe de ceux dont il est dit : Exultavit ut gigas ad currendam viam suam!"


Sources : ND 2- pp. 418
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de M. Lux, curé de ?
 


  Date : 01-01-1853
Titre : L'angélique douceur de sa physionomie
Clé : Physionomie de Libermann
Destinataire : ,

3346 "J'arrivai à Rome, à l'époque où M. Libermann y était. Quoique il y vécut solitaire et presque ignoré, mon fils, par l'entremise de l'abbé Rocher, eut le bonheur de le connaître. Le caractère et l'éminente vertu de cet excellent homme excitèrent en lui autant d'admiration que de confiance; m'ayant fait partager ses sentiments, je le priais d'engager M. Libermann à venir me voir, que dans la disposition où je me trouvais sa présence serait un bienfait pour moi. Je ne tardai pas à recevoir sa visite. Je n'oublierai jamais ce que je ressentis en le voyant pour la première fois. Sans savoir qui il était, je devinai que ce ne pouvait être que lui : un extérieur si humble, un langage si vrai et si simple, l'angélique douceur répandue sur toute sa physionomie me firent bien vite apprécier les dons du Ciel sur cette belle âme. Depuis, je l'ai vu souvent et, dans les épreuves que le Seigneur, dans sa miséricorde, jugea à propos de m'envoyer, il m'a aidée, encouragée et consolée. J'ai la conviction que par sa prière j'ai beaucoup obtenu Chaque fois que je le quittais, c'était toujours avec la pensée que je venais d'entendre la parole d'un saint. Cette persuasion n'a fait que s'accroître dans mon esprit au point que, lorsque je suis affectée d'une douleur nouvelle, je lui demande de prier le divin Maître pour moi."


Sources : ND 2- pp. 104-105
Réf-bible :
Remarque : Témoignage de Mme Fougas. Cf. aussi lettre du 31.07.1841: ND 2, 104.
 




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