REGLES ET CONSTITUTIONS
DE LA CONGREGATION ET DU SEMINAIRE DU SAINT-ESPRIT,

Sous la protection de l'Immaculée Conception de Marie.




Le texte présenté ici est tiré de la version française imprimée en 1848 et approuvée par la Sacrée Congrégation de la Propagation de la Foi, le 11 mars 1848 : REGULAE ET CONSTITUTIONES sodalitii et Seminarii Sancti Spiritus, sub Immaculatae Virginis tutela, Paris, Imprimerie de Bailly, Place Sorbonne, 2, 1848.

Nous employons la numérotation continue. A partir du chapitre II, nous ajoutons le numéro de l'article, en second lieu, pour faciliter la référence avec la copie originale.

C'est la Règle sous laquelle tous les membres du Saint-Coeur de Marie sont entrés au moment de la "Fusion". Libermann s'empressa de demander des modifications concernant la pauvreté et en particulier l'abolition du second ordre introduit par M. Leguay (cf. N.D. X, 331-335).

SOURCES SPIRITAINES
ROME, 1991



Chapitre premier

Dédicace, fin et dépendance de cette Congrégation

1. Cette Congrégation est consacrée au Saint-Esprit et placée sous la protection de la bienheureuse Vierge Marie conçue sans péché.
Elle doit donc célébrer les fêtes de la Pentecôte et de l'Immaculée Conception avec une dévotion spéciale, afin que tous les membres qui la composent soient embrasés de l'amour divin et obtiennent une pureté de corps et d'esprit.

2. Elle a pour but de former des associés zélés pour la discipline ecclésiastique, pénétrés d'amour pour toutes les vertus et spécialement pour l'obéissance et la pauvreté, destinés à être mis à la disposition des supérieurs ecclésiastiques pour aller partout évangéliser les pauvres, les infidèles mêmes, et remplir auprès d'eux avec amour, et même de préférence, les fonctions ecclésiastiques les plus humbles et les plus pénibles, pour lesquelles on trouve plus difficilement des ministres qui consentent à se dévouer.

3. Elle est sous la dépendance du Saint-Siège, dont elle reçoit les ordres par l'organe de la sacrée Propagande; elle prépare et dirige toutes les missions qui lui sont confiées d'après les inspirations, et n'en entreprend aucune sans son approbation.
Elle ne peut aussi rien changer à ses règles sans consulter la sacrée congrégation.
Elle est du reste soumise aux ordonnances des ordinaires.

4. Ses membres forment deux ordres différents, dont les uns mettent en commun leurs biens spirituels et temporels, les autres leurs biens spirituels seulement.

5. Ceux qui mettent en commun leurs biens spirituels et leurs biens temporels prennent le titre de membres de premier ordre, et ceux qui ne mettent en commun que leurs biens spirituels celui de membres de second ordre.

6. Les premiers, c'est-à-dire les membres de premier ordre, ne mettent en commun ni les biens acquis avant leur réception, ni les biens patrimoniaux, ni les biens qui leur adviennent par héritage ou don entre-vifs, ni les revenus de ces diverses espèces de propriété, mais seulement les fonds provenant d'honoraires de messes, des fonctions de leur ministère ou de leur industrie, acquis depuis qu'ils sont entrés en communauté.

Ces membres, après le temps de leurs épreuves, apposent leur nom au contrat spirituel et civil qui les unit à la congrégation, de dont la formule suit:

Formule de contrat spirituel et civil

"L'an 1847 et le 15 septembre, s'est réuni le conseil de la congrégation du Saint-Esprit.

Etaient présents messieurs N. N. supérieur et conseillers. M. le supérieur a proposé monsieur N., qui, ayant achevé le temps de ses épreuves, demandait à être admis dans la congrégation. Le conseil a favorablement accueilli cette proposition; monsieur N. a été déclaré membre de premier ordre de la dite congrégation et a signé, avec le supérieur et les conseillers, le présent contrat spirituel et civil, avec toutes les clauses indiquées au chapitre premier des Constitutions, à Paris, les jour, mois et an que dessus".

 
7. Chaque année, après avoir pris sur les sommes qu'ils ont reçues ce qui leur a été nécessaire, ils remettent ou envoient tous au procureur de la congrégation, soit qu'ils demeurent dans la maison mère ou qu'ils soient en mission, ce qui leur reste d'excédant, sans aucun compte détaillé des dépenses qu'ils ont faites.

8. La congrégation ne peut être dissoute que par un arrêt de la sacrée Propagande.

9. La congrégation fournit à ses membres sains et malades ce qui leur est nécessaire; elle pourvoit même aux besoins de ceux d'entre eux qui voyagent par nécessité ou pour une grande utilité. Elle reçoit dans la maison mère ceux qui sont fatigués, infirmes ou affaiblis par le nombre des années, et les environne de soins assidus. S'ils préfèrent se retirer dans leurs failles, sa charité use de toutes les ressources dont elle peut disposer pour subvenir à leurs besoins.

10. Les membres de second ordre, après le temps de leurs épreuves, apposent à un contrat purement spirituel, dont la formule est ci-dessous: par ce contrat ils entrent en participation des biens spirituels, c'est-à-dire des prières, des bonnes oeuvres et des privilèges de la congrégation, mais ils ne participent point à ses bien et à ses privilèges temporels.

11. Les membres du second ordre, n'étant pas astreints à tous les points des Constitutions, par exemple à celui qui prescrit la communauté de biens temporels, ne peuvent être élus pour remplir les charges de supérieur, d'assistants, ou de conseillers.

 
Formule du contrat spirituel.

"L'an 1847 et le 13 septembre, s'est réuni le conseil de la congrégation du Saint-Esprit.
Etaient présents messieurs N.N. supérieur et conseillers. M. le supérieur a proposé monsieur N., qui, ayant exactement achevé le temps de ses épreuves, demandait à être admis dans la congrégation. Le conseil a favorablement accueilli cette proposition; monsieur N. a été déclaré membre du second ordre de la dite congrégation, et a signé, avec le supérieur et les conseillers, le présent contrat spirituel, avec toutes les clauses indiquées au chapitre premier des Constitutions, à Paris, les jour, mois et an que dessus"

 
Chapitre II

Règles communes que les membres de premier et de second
ordre doivent observer autant que possible,
et que la raison et la piété le leur
suggèrent, même hors de la maison mère.

12. 1. Ils doivent chercher, avant tout, le règne de Dieu et sa justice, mettre leur confiance en lui sans aucune réserve, trouver plus de bonheur à donner qu'à recevoir, et mettre autant de zèle à procurer le bien-être du prochain que le leur.

13. 2. Ils doivent tous avoir pour le souverain Pontife une vénération profonde et une obéissance filiale.

14. 3. Ils doivent s'aimer mutuellement en Jésus-Christ comme des frères, s'aider dans leurs travaux, s'encourager dans leurs tentations, se consoler dans leurs peines. Les jeunes doivent honorer les anciens comme leurs pères, et ceux-ci considérer les jeunes comme leurs frères; et il ne doit exister entre eux d'émulation que pour avancer dans la perfection de l'humilité et de l'obéissance: mais leur charité doit se dilater encore pour leur supérieur, qui leur représente plus spécialement la personne de Jésus-Christ.

15. 4. Tout associé doit se garder avec soin de commander à ses frères, à moins qu'il n'en eût été établi le supérieur, d'avoir des altercations avec eux, de leur adresser des reproches, ou de les tourner en ridicule.

16. 5. Il doivent tous examiner leur conscience deux fois par jour, s'appliquer à l'oraison pendant trois quarts d'heure, et ne jamais omettre , pas même un seul jour, la lecture de l'Ecriture Sainte, ainsi que la lecture spirituelle, qui doit être faite en commun.

17. 6. Ceux des associés qui ne sont point prêtres doivent s'approcher du tribunal de la Pénitence et de la sainte Eucharistie au moins tous les huit jours; quant à ceux qui sont honorés du caractère sacerdotal, ils ne doivent s'abstenir de célébrer chaque jour que pour des motifs graves. Ils doivent tous, ainsi que le dit saint Augustin, mener une vie si sainte qu'ils soient dignes de participer chaque jour aux saints mystères.

18. 7. Chaque année ils doivent consacrer huit jours aux exercices de la retraite, un jour chaque trimestre, deux jours avant la Pentecôte, ou pendant l'octave de cette fête, et un avant la fête de l'Immaculée Conception.

19. 8. Ils doivent pratiquer avec courage la vertu de pauvreté dans leur nourriture, le vêtement, le coucher, le logement, et se contenter volontiers sur ces divers points des choses qui sont le partage des indigents, étant toujours satisfaits dès qu'ils ont le vêtement et la nourriture.

20. 9. La nourriture doit être la même pour tous, hors le cas de nécessité; le vêtement doit être simple.

21. 10. Les biens de la congrégation doivent être soigneusement conservés. Aucun de ses membres ne doit en détourner, donner ou prêter aucune parcelle, ni même inviter les étrangers à manger sans en avoir obtenu la permission.

22. 11. Les membres de la congrégation, soit du premier, soit du second ordre, doivent s'appliquer à une grande abnégation d'eux-mêmes, spécialement par une obéissance parfaite dans l'action, l'intelligence et la volonté.

23. 12. Qu'ils obéissent donc à leur supérieur comme à Dieu même, car il veille comme devant rendre compte à Dieu du salut de ceux auxquels il est chargé de commander.

24. 13. Lorsque quelqu'un se trouve malade, il doit en prévenir le préfet de santé, et lui obéir comme à son supérieur pendant la durée de la maladie.

25. 14. Ils doivent recevoir avec humilité, patience, et même avec action de grâces, les réprimandes qui leur sont faites: c'est manquer d'humilité que d'accuser celui par lequel on est repris, ou de signaler ses défauts.

26. 15. Chacun doit, une fois le mois, rendre compte au supérieur de l'office qui lui est confié et de ses études; il est bon même qu'il lui fasse part du succès qu'il obtient dans ses exercices spirituels, et du progrès qu'il fait dans la pratique des vertus.

27. 16. Chacun doit remplir avec zèle l'office qui lui est confié, et ne jamais s'immicer dans celui des autres, à moins qu'il n'y ait été invité; si quelque empêchement légitime s'opposait à ce qu'il pût momentanément remplir son office, il en avertirait le supérieur afin qu'il le fit remplacer.

28. 17. Le silence doit être observé avec une telle exactitude, hors le temps des récréations, qu'on ne parle jamais que pour les choses nécessaires, et à voix basse.

29. 18. On doit s'abstenir de faire de fréquentes visites, rendre celles que l'on reçoit aussi courtes que les convenances le permettent, et s'y comporter de manière à édifier le prochain par ses paroles et par ses exemples.

30. 19. Ils doivent tous s'appliquer à ce qu'il n'y ait dans leur attitude, leurs gestes, leur démarche, leurs discours et tout leur extérieur, rien que de mesuré et de religieux; ils doivent conséquemment éviter toute familiarité avec les personnes du dehors et même entre eux, et être encore plus réservés avec les personnes du sexe, s'ils sont obligés d'avoir quelque entretien avec elles.

31. 20. Ils ne doivent jamais, sans autorisation, entreprendre ou promettre de faire aucune oeuvre, même pieuse, qui pourrait les détourner de leur devoir.

32. 21. Ils ne doivent jamais sortir sans en avoir obtenu la permission.

33. 22. Ils ne doivent jamais retarder, sans permission, leur coucher après dix heures, ni leur lever après celui de la communauté; leur sommeil doit être d'environ sept heures, et ils ne doivent pas facilement s'abstenir des récréations qui se prennent en commun.

34. 23. De pieux entretiens doivent être adressés aux élèves deux fois par semaine, autant qu'il est possible.

35. 24. Celui qui est préposé à la direction des domestiques doit leur adresser chaque semaine une instruction ou leur faire le catéchisme, veiller sur leur conduite, avoir soin qu'ils récitent leur prière matin et soir, qu'ils assistent exactement à la messe chaque jour, et s'approchent du saint tribunal une fois par mois.

36. 25. Ils ne doivent jamais manquer de recommander à Dieu, pendant le saint sacrifice de la messe et dans leurs diverses prières, le souverain Pontife, le supérieur ecclésiastique sous la direction duquel ils travaillent, le clergé en général, et tous ceux qui sont constitués en dignité.

37. 26. Ils doivent également prier chaque jour pour les bienfaiteurs vivants et défunts de la congrégation, à l'intention desquels, une fois par mois, la messe de communauté doit être célébrée.

38. 27. Chacun doit célébrer une messe pour le repos de l'âme des associés qui viennent à mourir, et les recommander spécialement à Dieu pendant le cours d'une année au très-saint-sacrifice.
Ceux qui ne seraient point prêtres doivent réciter trois fois à leur intention un nocturne et les laudes de l'office des morts et les recommander à Dieu pendant une année dans leurs prières.

39. 28. Chaque associé doit lire une fois chaque mois ces règles communes, ainsi que celles qui sont spéciales pour son emploi, et les accomplir avec fidélité.

 
Chapitre III

Règles générales pour ceux des membres de la congrégation
qui vivent hors de la maison mère.

40. 1. Les membres de la congrégation qui sont envoyés pour travailler au salut des peuples doivent avoir toujours présent à l'esprit cet oracle de Jésus-Christ: Vous êtes le sel de la terre, afin de se rendre, par leurs vertus, les modèles des peuples confiés à leur sollicitude, et d'avoir ainsi plus d'autorité pour les conduire dans la voie étroite qui mène au ciel.

41. 2. Ils doivent se renoncer eux-mêmes, porter leur croix, suivre Jésus-Christ, et se montrer de fidèles dispensateurs de ses mystères, afin de pouvoir dire, pleins de confiance, avec lui: Qui d'entre vous me convaincra de péché? et, avec l'Apôtre: Soyez mes imitateurs, comme je le suis de Jésus-Christ.

42. 3. Ils doivent conserver avec une grande vigilance, nourrir et fortifier en eux-mêmes la piété qui est utile à tout, ainsi que leur primitive ferveur.

43. 4. Ils doivent s'aimer, s'aider, se consoler mutuellement, et n'avoir en quelque sorte qu'un coeur et qu'une âme. A ces traits les fidèles reconnaîtront en eux de véritables disciples de Jésus-Christ.

44. 5. Il ne doit exister d'émulation entre eux que pour obtenir des emplois humbles, abjects et difficiles; ainsi ils se montreront dociles à la voix de Jésus-Christ, qui leur dit du haut de la croix d'apprendre de lui à être doux et humbles de coeur, et ils se souviendront avec fruit de cette sentence: "Ceux qui occupent un poste élevé sont menacés d'une chute profonde".

45. 6. Ils doivent, par leurs exemples, s'efforcer d'étouffer dans le coeur des peuples la faim et la soif des biens temporels, qui précipitent tant d'âmes dans l'abîme: ils doivent conséquemment être pénétrés d'un mépris sincère pour les choses terrestres, afin de pouvoir, sans rougir, répéter avec le Sage: Vanité des vanités, tout n'est que vanité; et avec Jésus-Christ: Heureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des cieux est à eux.

46. 7. Qu'ils aient toujours présents à l'esprit ces oracles si utiles: Malheur au monde, à cause de ses scandale! "Sortez du milieu des hommes, séparez-vous en... Chaque fois que je me suis produit au milieu des hommes, j'en suis revenu moins homme". Qu'ils acceptent donc très rarement les invitations qui peuvent leur être adressées pour prendre part aux festins qui se donnent dans le monde; qu'ils ne paraissent jamais dans les jeux, les réunions des séculiers, spécialement la nuit; mais qu'ils se montrent toujours au milieu des fidèles comme les ministres du Sauveur et les dispensateurs de ses mystères; alors ils seront considérés comme d'autres Jésus-Christ, et ils éviteront la perte du temps, qui est irréparable.

47. 8. Ils doivent éviter les visites trop assidues, surtout le soir, dans les mêmes maisons, et spécialement lorsqu'elles sont habitées ou fréquentées par des personnes de sexe différent; qu'ils méditent souvent cet oracle des saint Pères: Que leurs conversations avec les femmes soient rares, brèves, austères, et en quelque sorte fugitives; car, comme le dit le pieux auteur de l'Imitation, ils ne sont pas plus sages que Salomon, plus saints que David ni plus forts que Samson; s'ils aiment le péril, ils tomberont comme eux.

48. 9. Ils doivent éviter toute espèce de familiarité avec les personnes du sexe, et régler, autant que possible, avec elles ce qui peut les concerner, soit dans le saint tribunal, soit dans un autre lieu d'où ils puissent être aperçus de tout le monde: les peuples, les voyant éviter ainsi jusqu'à l'apparence du mal, s'écrieront avec le prophète, en rendant gloire à Dieu: Qu'elles sont belles sur les montagnes les démarches de ceux qui prêchent le salut!

49. 10. Afin de se consacrer ainsi irréprochables et de persévérer dans une sainte ferveur, les associés demeureront fidèles, autant qu'il leur sera possible, aux exercices spirituels indiqués dans le chapitre précédent, aux numéros 5, 6, 7.

50. 11. Chaque jour donc, et dès le matin, ils élèveront leurs pensées vers les vérités éternelles par une méditation d'une demi-heure au moins; pendant le jour ils feront de fréquentes oraisons jaculatoires, réciteront avec piété le chapelet en l'honneur de Marie, qui est la Reine du clergé, nourriront et fortifieront leur âme par la lecture de l'Ecriture sainte, des libres pieux et des ouvrages théologiques. Le soir enfin ils examineront soigneusement leur conscience, parce que, dit l'éternelle Vérité, s'ils se jugent exactement eux-mêmes, ils ne seront point jugés.

51. 12. Ils ne doivent, lorsqu'ils ont célébré les saint mystères, ni sortir de suite, ni entretenir des conversations profanes, mais rendre fidèlement grâces à l'auteur de tout bien, édifier les fidèles par un pieux recueillement, et n'omettre cette pratique que pour des graves raisons.

52. 13. Les associés doivent s'avertir mutuellement et en toute charité lorsqu'ils aperçoivent dans leurs frères quelque relâchement, soit dans la pratique du bien, soit dans la fuite du mal, et chacun doit recevoir, non seulement avec humilité, mais même avec reconnaissance les avertissements qui lui sont donnés.

53. 14. Ils ne doivent jamais oublier ni perdre de vue l'obéissance qu'ils ont promise le jour de leur ordination, et avoir une soumission filiale pour le chef ecclésiastique du lieu où ils exercent leur ministère, bien convaincus, suivant l'oracle de l'Apôtre, que résister à l'autorité, c'est résister à l'ordre établi par Dieu même.

54. 15. Si le supérieur ecclésiastique local n'était point membre de la congrégation, un autre supérieur serait choisi parmi les associés, et tous devraient lui obéir en ce qui touche les intérêts de la société.

55. 16. Ils doivent, autant que possible, se rendre chaque mois près du supérieur local de la congrégation, aux fins de s'entretenir avec lui sur leurs intérêts spirituels, sur ceux des âmes confiées à leur sollicitude, ainsi que sur ceux de la société.

56. 17. Ils doivent écrire de temps en temps au supérieur général, et spécialement les supérieurs locaux, pour en recevoir les consolations et les conseils dont ils peuvent avoir besoin.

 
Chapitre IV

Règles pour l'admission et le renvoi
des membres de la congrégation

57. 1. On ne doit admettre dans la congrégation aucun sujet qui ait une santé faible, un jugement faux, qui soit inconstant, dont les affaires temporelles ne soient point en ordre, ou qui ait contracté des dettes.

58. 2. Les sujets qui se présentent pour être admis doivent être éprouvés pendant deux ans. Pendant ce temps, le supérieur et les associés doivent les examiner avec soin, et chacun doit en dire ce qu'il pense, enfin le supérieur et ses conseillers doivent les admettre ou les repousser, à la pluralité des suffrages.

 
59. 3. Hors de la maison mère, les associés qui sont envoyés en missions avant d'avoir terminé le temps de leurs épreuves (temps qui peut être abrégé par le supérieur général et pour des motifs légitimes) pourront, du consentement du supérieur général, signer entre les mains du supérieur local l'un des contrats indiqués au chapitre premier, numéros 6 et 12, et être reçus par lui.

60. 4. Les membres de premier ordre sont admis par un contrat civil et spirituel, et les membres du second ordre par un contrat spirituel seulement. Une fois admis, ils ne peuvent être renvoyés pour cause de santé: s'ils se retirent d'eux-mêmes, la société doit recourir à tous les moyens que lui suggère la charité pour leur être utile.

61. 5. Si quelqu'un des membres de la congrégation tombait (ce qu'à Dieu ne plaise) dans des fautes graves, scandaleuses, ou très nuisibles à la société, le supérieur, ses assistants et ses conseillers prononceraient son expulsion, et cependant la congrégation lui serait encore utile par tous les moyens que la charité pourrait lui suggérer.

62. 6. Si le supérieur général est lui-même coupable, ses six conseillers s'étant adjoint un ou deux des membres qui ont droit de suffrage examineront l'affaire sans cependant prononcer, ils en instruiront ensuite la sacrée propagande dont ils attendront la décision.

 
Chapitre V

Règles pour l'élection

63. 1. La congrégation doit choisir son supérieur dans son propre sein et parmi les associés de premier ordre; elle ne pourrait le prendre ailleurs sans une dispense du Saint-Siège.

64. 2. Il ne doit point être élu pour un temps déterminé, pour trois ou six ans, par exemple; une fois légitimement élu et son élection confirmée par la sacrée propagande, ce qui est nécessaire, il ne doit point être changé, à moins que le bien de la congrégation ne l'exige; hors ce cas, son changement est généralement considéré comme funeste à la société.

65. 3. Tous les associés de premier ordre présents dans la maison mère ou résidants ailleurs et eux seuls, ont droit de suffrage dans cette élection.

66. 4. Plusieurs des associés pouvant être employés dans les missions lointaines, lorsque le supérieur vient à manquer, quelle qu'en puisse être la cause, tous les membres présents dans la maison mère ou dans les lieux voisins, doivent élire, pour un an, un vicaire général, qui ait tous les pouvoirs du supérieur pour gouverner la congrégation et expédier les affaires courantes, mais qui ne pourra rien changer ni innover.

67. 5. Aussitôt que le supérieur vient à manquer, tous les membres absents doivent être prévenus par lettres de la nomination du vicaire général et de la prochaine élection d'un nouveau supérieur, afin qu'ils adressent au ciel des prières pour les électeurs et sollicitent pour eux les lumières de l'Esprit-Saint.

68. 6. L'élection du nouveau supérieur ne doit avoir lieu qu'au bout d'un an, afin que ceux des associés qui résident dans des contrées éloignées aient le temps d'envoyer des conseils qui peuvent être utiles pour cette importante opération.

69. 7. L'année un fois expirée, le vicaire général convoque les associés de premier ordre qui sont présents, et ils procèdent à l'élection sous sa présidence.

70. 8. Le supérieur doit avoir six conseillers élus par les associés de premier ordre qui sont présents, et dont quatre doivent, autant que possible, être choisis parmi les plus anciens.

71. 9. Les associés doivent, à la pluralité des suffrages, choisir quatre des conseillers pour être assistants du supérieur. Le plus âgé d'entre eux remplace le supérieur en son absence, et lui rend compte de tout à son retour.

72. 10. Tous les trois mois, et plus souvent si la nécessité l'exige, le supérieur et ses conseillers doivent se réunir pour délibérer sur les affaires de la congrégation.

73. 11. Toutes les affaires importantes doivent être arrêtées à la pluralité des suffrages.

74. 12. En cas de partage dans les votes, le supérieur a voix prépondérante.

75. 13. Le supérieur nomme aux emplois inférieurs et expédie les affaires ordinaires et moins importantes, après avoir pris l'avis de ses assistants.

76. 14. Tous les trois ans, à dater de l'élection du nouveau supérieur, les conseillers, assistés de quelques-uns des plus prudents d'entre les anciens de premier ordre, doivent, pendant l'octave de l'Ascension, examiner s'il y a lieu d'élire un nouveau supérieur.

77. 15. A cette fin, la deuxième année après l'élection, les conseillers doivent élire un associé et le charger d'écrire à tous les membres de premier ordre absents pour les en prévenir afin que les suffrages soient prêts pour l'élection; puis, au bout de la troisième année, on doit statuer sur l'élection; si elle est jugée nécessaire, y procéder en la manière indiquée au numéro 7 du présent chapitre, et donner avis aux associés absent de ce qui a été statué.

78. 16. On ne doit procéder à une nouvelle élection que dans le cas où la pluralité des suffrages des membres présents aura été pour cette mesure.

79. 17. Le supérieur ne doit point assister aux conseils dans lesquels on délibère si une nouvelle élection doit être faite, puisqu'il est lui-même l'objet des délibérations qui ont lieu.

80. 18. Les électeurs doivent mûrement réfléchir sur les qualités nécessaires au nouveau supérieur, car de lui dépend le bien de la congrégation.
Il doit avoir environ quarante ans ou même davantage; une prudence, une piété, un zèle et une science au-dessus du médiocre; aimer la pauvreté, être attaché aux usages de la congrégation; être exempt de tout embarras d'affaires de famille, zélé pour la conservation des usages de la société, constant et réglé dans sa conduite.

81. 19. Les votes qui ont lieu pour la continuation, la révocation et l'élection du supérieur, des électeurs des assistants et des conseillers, doivent toujours être exprimés par la voie du scrutin secret.

82. 20. Toutes les affaires traitées ou à traiter dans les réunions du conseil doivent demeurer secrètes, jusqu'à ce qu'il ait été déclaré qu'elles peuvent être divulguées.

 
Chapitre VI

Règles du supérieur

83. 1. Le supérieur doit s'efforcer de se rendre tel que l'exige le bien de la congrégation, et que l'indiquent les règles concernant son élection.

84. 2. Son principal devoir est de soutenir en quelque sorte la congrégation par de continuelles prières et une union intime avec Dieu, et d'instruire ses inférieurs plus encore par ses exemples que par ses discours.

85. 3. Il doit se montrer observateur exact des règles communes, connaître celles qui sont particulières pour chaque emploi, et veiller à leur fidèle accomplissement.

 
86. 4. Il ne doit rien changer aux usages reçus ni en introduire de nouveaux, sous prétexte même d'un plus grand bien, sans le consentement de ses conseillers.

87. 5. Il doit en tout, dans la nourriture, le costume, etc., éviter les singularités, se garder de blesser aucun des confrères par une familiarité ou une indulgence trop marquée pour quelques-uns d'entre eux.

88. 6. Il doit exiger que chaque associé lui rende compte chaque mois de l'emploi qui lui est confié.

89. 7. C'est lui qui admet les élèves au séminaire, et qui les appelle aux ordres; il ne peut admettre ou retenir aucun sujet sans avoir examiné s'il est de bonnes moeurs, d'une capacité suffisante, et s'il convient à la congrégation.

90. 8. Il doit veiller à ce que les élèves soient examinés avec soin deux fois par an sur la piété et sur les sciences. Lorsqu'il s'agit d'en renvoyer quelques-uns, il doit consulter ceux des associés qui sont plus à portée de lui donner des renseignements exacts.

91. 9. Il doit réunir chaque semaine tous les associés, s'informer auprès d'eux de l'état des élèves, proposer ceux qui demandent à entrer dans la congrégation, indiquer en temps convenable ceux qui doivent être appelés aux ordres, afin qu'on puisse secrètement lui révéler les empêchements qui ne seraient point à sa connaissance.

92. 10. Il doit accorder seul la permission de sortir de la maison et de manger ailleurs.

93. 11. En son absence, le plus âgé des assistants le remplace dans l'accomplissement de ces devoirs.

 
Chapitre VII

Règle du préfet.

94. 1. Le préfet doit veiller afin que les règles du séminaire soient fidèlement observées et qu'il ne s'y introduise ni relâchement ni changement: sa conduite, par une conséquence naturelle, doit être telle qu'elle serve de modèle à tous.

95. 2. Sa sévérité doit être tempérée par la bonté, de sorte que, en exigeant des élèves la fidélité dans l'accomplissement de tous les points de la règle, il ne s'écarte point de l'amabilité qui doit lui conserver accès dans tous les coeurs.

 
96. 3. Il doit visiter les cellules le matin et le soir, afin de s'assurer si tout y est dans l'ordre, si les élèves se couchent et se lèvent en temps convenable, s'ils observent le silence; il doit également examiner s'ils assistent à l'oraison, à l'examen, à la lecture spirituelle, aux instructions; s'ils ont soin de se confesser tous les huit jours; s'ils se livrent à l'étude de l'Ecriture sainte, de la théologie ou de la philosophie, et comment ils s'acquittent de ce devoirs; s'ils conservent une modestie convenable dans leur maintien, leurs gestes, leurs discours, et si leurs vêtements sont décents et propres.

97. 4. Il doit enseigner aux élèves les rubriques, les cérémonies, la manière de faire le catéchisme, de composer et de prononcer les discours.

98. 5. Il doit avoir un cahier pour y inscrire les nom des élèves avec leurs bonnes qualités, leurs défauts, leurs progrès dans les études et dans la pratique des vertus, afin que, lorsqu'il sera interrogé par le supérieur, il puisse lui donner les renseignements qui lui sont demandés.

99. 6. Le vice-préfet doit suivre les mêmes règles, et aider le préfet dans l'accomplissement de ses devoirs.

 
Chapitre VIII

Règles des professeurs

100. 1. On ne doit établir professeur que des membres de la congrégation, à moins que la nécessité n'oblige de recourir à d'autres.

101. 2. Les maîtres doivent éviter tout ce qui pourrait les détourner [les élèves] de leurs études, et préparer avec soin leurs classes.

102. 3. Ils doivent inspirer à leurs élèves de l'éloignement pour toutes les opinions nouvelles, éviter de leur donner des principes relâchés ou trop sévères; approuver ce qu'approuve l'Eglise et condamner ce qu'elle condamne. Je ne croirais pas à l'Evangile, dit saint Augustin, si je n'y étais déterminé par l'autorité de l'Eglise.

103. 4. Ils doivent exercer également tous les élèves, et n'avoir de familiarité spéciale avec aucun, et ne point prolonger leurs classes au delà du temps marqué, à moins qu'ils n'y soient autorisés.

104. 5. Ils doivent recevoir et écouter avec bonté ceux des élèves qui, hors le temps des classes, viennent chercher près d'eux la solution des difficultés qu'ils rencontrent.
105. 6. Ils doivent avoir soin de maintenir un ordre parfait pendant les classes auxquelles les élèves assistent en commun.

106. 7. Chaque mois ils doivent rendre compte de leur office au supérieur de la congrégation.

107. 8. Ils doivent veiller sur eux, afin que l'ardeur de l'étude n'étouffe point en eux la ferveur de la piété. Briller c'est peu, dit saint Bernard, mais briller et être enflammé par le feu de la charité, c'est avoir atteint la perfection.

 
Chapitre IX

Règle du procureur

108. 1. Le procureur doit considérer cet oracle comme lui étant spécialement adressé: Cherchez avant tout le royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît.

109. 2. Il doit modérer autant que possible les dépenses de la congrégation, afin qu'elle ne contracte point de dettes.

110. 3. Il doit visiter en temps convenable les bienfaiteurs de la congrégation, se garder de les blesser ou de leur être à charge, afin de se ménager à lui-même et à ses confrères un accès facile auprès d'eux.

111. 4. Il doit inscrire chaque jour, au verso de son registre, toutes les sommes qu'il reçoit, quelle qu'en soit la source, et au recto les dépenses qu'il fait.

112. 5. Tous les trois mois il doit rendre compte au supérieur des sommes qu'il a dépensées et reçues pendant le trimestre, et, une fois par an, régler avec lui et ses assistants les dépenses et les recette générales de l'année.

113. 6. Il doit inscrire de sa propre main, dans le livre de l'économe, les sommes qu'il lui donne pour les dépenses courantes, et lui en demander compte chaque semaine, afin d'en porter le résultat sur son propre registre.

114. 7. Il doit, autant que possible, ne point accepter des repas hors de la communauté, et lorsqu'il est obligé de le faire, il doit s'observer de manière que sa conduite ne lui soit point nuisible à lui-même, et qu'elle puisse édifier le prochain.

115. 8. Il doit indiquer à l'écomone ce qui doit être acheté pour la nourriture journalière de la communauté, prendre garde que les aliments soient bons et sains, et qu'ils soient conservés avec soin.

116. 9. Il doit s'empresser de procurer, autant que possible, aux associés ce qui leur est nécessaire, dès qu'il en a reçu avis du supérieur.

117. 10. Il doit consacrer généreusement ses soins aux biens temporels de la communauté, et mettre toute sa confiance, non dans son industrie, mais en la divine Providence.

118. 11. Le vice-procureur doit observer les mêmes règles et aider son confère dans l'accomplissement de son emploi.

 
Chapitre X

Règles de l'économe

119. 1. L'économe doit se rappeler sans cesse que, dans l'accomplissement des devoirs de son emploi, il a besoin d'une charité, d'une vigilance, d'une humilité, d'une douceur et d'une patience continuelles.

120. 2. Il doit inscrire sur un registre tout le mobilier de la maison, prendre garde que rien ne soit gâté ou brisé, avoir soin de faire réparer ce qui a été endommagé, et veiller à ce qu'aucune dépense inutile ne soit faite.

121. 3. Il doit se conformer aux ordres du supérieur et du procureur en ce qui concerne la qualité et la quantité des aliments qui doivent être servis, et ne donner rien de particulier à personne, sans y avoir été autorisé.

122. 4. Il doit procurer exactement les aliments nécessaire pour chaque jour, les transmettre en temps opportun au cuisinier, veiller à ce qu'ils soient préparés d'une manière convenable, mais conforme à l'esprit de pauvreté.

123. 5. Il doit indiquer exactement sur son registre la nature des objets qu'il a achetés avec l'argent qui lui a été remis, afin d'être en mesure de rendre compte chaque semaine au procureur des sommes reçues et dépensées.

124. 6. Il doit, deux fois par an, mettre sous les yeux du supérieur ou de quelqu'un désigné par lui la liste des objets insérés dans son catalogue et confiés à sa garde.

125. 7. Il doit obéir au procureur dans les choses qui concernent son emploi, et lui demander le soir ce qu'il doit servir le lendemain.

126. 8. Il doit veiller à ce que les domestiques balaient exactement la maison, et la maintiennent dans la propreté.

127. 9. Il doit édifier par ses paroles et par ses exemples ceux au milieu desquels il vit.

128. 10. Le sous-économe doit observer les mêmes règles, obéir à l'économe, et l'aider dans son emploi.

 
Chapitre XI

Règlement journalier à l'usage de la maison mère

129. 1. A 5 heures, depuis le 1er octobre jusqu'à la Quasimodo, et à 4 heures 1/2 depuis la Quasimodo jusqu'au 20 juillet, le lever.

130. 2. A 5 heures ou 5 heures 1/2 suivant le temps, tous les associés se rendent exactement à la salle des exercices, y récitent la prière quotidienne, et s'y livrent à l'oraison mentale pendant trois quarts d'heure.

131. 3. Après l'oraison, on entend la messe ou on la célèbre.

132. 4. A l'issue de la messe, étude jusqu'à huit heures et quart; puis en silence le déjeuner, pendant lequel on fait une lecture dans le livre de l'Imitation de Jésus-Christ.

133. 5. A huit heures et quart, classe de théologie et de philosophie; puis étude.

134. 6. A onze heures trois quarts, examen particulier en commun.

135. 7. Ensuite on se rend au réfectoire en récitant le De profundis et les oraisons pour les défunts.

137. 8. Pendant le dîner (il en est de même du souper) lecture de l'Ecriture sainte, puis de l'histoire ecclésiastique ou de quelque livre pieux.

138. 9. Après les grâces, visite au très-saint-sacrement, et récréation pendant une heure.

139. 10. A une heure et demie, étude.

140. 11. A trois heures, classe de théologie et de philosophie; puis le chapelet.

141. 12. A quatre heures trois quarts, alternativement, classe d'Ecriture sainte et d'histoire ecclésiastique.

142. 13. Après la classe, étude jusqu'à six heures et demie; ensuite lecture spirituelle. Souper à sept heures, visite au très-saint-sacrement; puis récréation comme à midi.
143. 14. A huit heures et demie, prière du soir en commun.

144. 15. Après la prière, le coucher; extinction des lumières au son de la cloche.

145. 16. Les jours de dimanche et de fête, le déjeuner à sept heures trois quarts, et à huit heures et quart la haute messe.

146. 17. A deux heures et demie, les vêpres et les complies.

147. 18. Ceux qui sont obligés à l'office divin doivent réciter les petites heures avant le dîner, les vêpres et les complies après la récréation du midi, et le soir les matines et les laudes.

148. 19. Les samedis, à une heure et demie, exercice du catéchisme.

150. 20. Les dimanches, à la même heure, examen sur les classes qui ont eu lieu pendant la semaine.

151. 21. Les dimanches et les jeudis, à onze heures, exercice de chant.



On trouve également, à la fin de ces règles:

  • la formule de Consécration de la Congrégation du Saint-Esprit à l'Esprit-Saint et au Coeur Immaculé de Marie;
  • le cérémonial du départ des missionnaires;
  • et le Règlement particulier des prêtres novices de la Congrégation du Saint-Esprit.


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