La chute du cours du cacaoPendant la colonisation, nos parents ont appris à cultiver du cacao, du café, du thé... produits voués alors à l'exportation et procurant des revenus "assez acceptables". Mais depuis plusieurs années, les cours du cacao ont baissé, la crise économique frappe le continent avec ses conséquences : |
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La section des entrepreneurs ruraux"Quelles nouvelles perspectives ouvrir dans
une situation qui se détériore très vite ?
Le Père Bernard Foy, alors responsable d'un lycée
de Sàa (Centre du Cameroun), s'est mis en tête de
repenser la formation des jeunes qui veulent rester dans le
monde agricole. Il faut former des "entrepreneurs ruraux", des
jeunes prêts à mener à bien un projet
agricole après une formation de quelques années.
Il obtient de l'Etat Camerounais qu'un établissement
scolaire dispense cette formation agricole avec obtention d'un
diplôme (il a bien compris qu'en Afrique la notion de
diplôme est très importante). |
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vers une agriculture "moderne"Dans un pays où il n'y a pas de prime d'installation pour le jeune agriculteur, où il n'y a ni assurance contre les intempéries naturelles, ni véritable système d'accession au crédit, c'est le suivi qui est primordial. Il faut tout faire pour encadrer ces personnes fragiles et c'est ans cette option que je poursuis mes études en France aujourd'hui. Il faut créer une ferme "pilote", lieu de soutien, de conseil, d'animation, d'évaluation, lieu de regroupement, et d'expérimentation. Il faut mettre à la disposition de ces jeunes agriculteurs Ge moins de vingt-cinq ans une structure qui ressemble à une véritable coopérative où ils puissent emprunter du matériel... Quand on sait qu'aujourd'hui, dans nos régions, on peine à trouver une brouette dans le village. Il faut aider ces jeunes a s'organiser pour l'utilisation et l'achat du matériel. Le manque de matériel est la principale cause de retard dans les récoltes et dans les semis, hypothéquant ainsi les résultats des récoltes à la fin de l'année. |
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Soeur Gisèle Mbarga